Citation de collectifpolar
En quelques minutes à peine, les deux hommes ne virent même plus leurs mains serrées sur les bâtons de marche. La neige et le brouillard s’étaient ligués contre eux pour leur faire louper le départ du sentier qui devait les mener plus haut, à 2 200 mètres, par une succession de passages glacés nécessitant de chausser les crampons.
— Tu vois la passerelle ?
— Non, j’entends juste le torrent. Avec cette purée de poix, on ferait mieux de faire demi-tour.
— Ça va se lever, un peu de patience.
Ils distinguèrent enfin le panneau du GR planté à l’entrée de la passerelle métallique. Celle-ci enjambait le torrent aux mouvements fougueux que commençait à étouffer la glace omniprésente. D’ici une ou deux semaines, il n’y aurait plus qu’un ruisselet serpentant sous une épaisse chape de neige et de glace.
Telle une balise dans la tempête, le panneau leur indiquait la direction du cirque de Mille-Roques.
— Tu vois la passerelle ?
— Non, j’entends juste le torrent. Avec cette purée de poix, on ferait mieux de faire demi-tour.
— Ça va se lever, un peu de patience.
Ils distinguèrent enfin le panneau du GR planté à l’entrée de la passerelle métallique. Celle-ci enjambait le torrent aux mouvements fougueux que commençait à étouffer la glace omniprésente. D’ici une ou deux semaines, il n’y aurait plus qu’un ruisselet serpentant sous une épaisse chape de neige et de glace.
Telle une balise dans la tempête, le panneau leur indiquait la direction du cirque de Mille-Roques.