Tous étaient victimes, chacun à sa façon. Les jeunes manifestants, ceux qui jetaient des pierres et se battaient. Ceux qui se tenaient sur le côté. Ceux qui voulaient seulement parler et peut-être défiler pour défendre leurs droits. Mais aussi les policiers, les durs, les mous, ceux qui avaient peur, les déments, les psychopathes du muscles, les fascistes, les socialistes, les modérés de droite. Les pacifistes. Les commandos de choc. Tous victimes. Certains avaient pleuré comme des enfants.