Dans un instant, le temps passera à nouveau, sans m’épargner.
Mais je n’oublierai pas, même quand je le voudrai.
Je vais vieillir en y pensant, en sourdine de tout le reste.
Tu as été, tu es, tu resteras.
Et une part de moi, la plus pure, ne sera toujours qu'à toi.
Ce n’est pas tout que d’être aimé, il faut l’être par quelqu’un d’admirable.
Dans ses yeux, il y a tout. Sa lumière s’y réfugie, il la préserve à la fin d’un tunnel sombre, et depuis la profondeur, sous des paupières mi-closes, je peux voir tout ce qu’il est.
Il résiste à tout. Aux années, aux kilomètres, aux nouvelles rencontres, à la routine. Rien ne l'efface. Même quand il me fait douter de ma propre valeur. Même quand je crois davantage en ses silences qu'en ses promesses. Il reste tout ce que je préférais. Tous les cercles de l'enfer, tous les niveaux de paradis.
Quoiqu'il m'arrive, quelle que soit ma vie, je survivrai à tout.
Et je serai heureuse.
Les gens croient vouloir vivre la passion mais ils n'en supportent qu'un ersatz qu'ils appellent "papillons dans le ventre". Voilà leur maximum, des insectes qui virevoltent.
C'est étrange, je réalise que le temps ne passe vite que lorsqu'on ne pense pas aux gens.
Je t’aime à m’en arracher le cœur de mes mains, te l’offrir et te remercier de le broyer.
Je t’aime de toute mon âme, que j’ai tissée avec des bouts de la tienne.
les fantômes n'habitent nul part, les souvenirs vivent partout