Rivière

Ce livre se lit comme on déguste un bonbon. La première couche est sucrée, douce, agréable. C'est le moment de la rencontre, lorsque Clémentine pose pour la première fois les yeux sur Sergi. le sol devient nuage, le soleil brille un peu plus, les oiseaux chantent un peu plus fort. Elle tombe amoureuse. le bonbon fond en bouche et nous révèle une deuxième couche qui pétille sur la langue. C'est un véritable feu d'artifice d'émotions. C'est le premier baiser, les papillons dans le ventre et les étincelles dans les yeux. le premier amour. Plus rien d'autre ne compte. Alors Clémentine savoure chaque instant, tente de retenir les secondes qui fuient inexorablement. C'est le début d'une histoire que l'on voudrait éternelle. Malheureusement, ce petit bonbon finit par nous révéler son coeur acide. Voici venu le moment des désillusions, de la peine de coeur qui laissera à jamais un regret, un goût d'inachevé…

Dès le départ, j'ai été totalement happée par la plume de l'autrice ! Son écriture est poétique mais pas lourde. C'est un savant mélange d'actions, de sensations et d'émotions qui cohabitent entre les pages de ce roman à la plume si singulière. L'autrice nous fait vivre avec elle ce premier amour qui continue à vivre malgré les années qui défilent. Élise Martinez nous entraine à la rencontre de ces souvenirs intacts, de cet été en Espagne qui a un goût de nostalgie.

La relation entre Clémentine et Sergi m'a touchée. Et cette fin... QUELLE FIN. Je ne m'attendais pas à un tel dénouement. Je m'attendais à autre chose, je voulais plus. Mais en fait, c'était exactement la fin qu'il fallait. Touchante, puissante, percutante, de celles que l'on n'oublie pas !

Ce livre est sucré et acide à la fois, doux et piquant. L'autrice parvient à créer un maelström d'émotions qui aspire le lecteur dans les méandres du premier amour, dans la chaleur suffocante d'un été en Espagne. Une très belle lecture qui alterne passe et présent.

Je ne lis pas beaucoup d'histoires d'amour. Plus beaucoup, je devrais dire parce que j'ai mangé du Harlequin au kilo à l'adolescence. Je me suis un peu lassée à force! Il arrive pourtant que je sois touchée en plein coeur par certains tropes, surtout quand il sont amenés avec autant de poésie et d'authenticité que dans « Rivière ».

Elise Martinez nous emmène dans le sillage d'un premier amour aux accents de vacances, au coeur d'une Espagne chatoyante si bien décrite qu'on s'y croirait presque. Qu'il est facile alors de se laisser emporter par la nostalgie et de repenser à ces histoires qu'on a laissées derrière nous et qui auraient pu être tellement plus, peut-être…

Allez donc refaire un tour du côté de chez Swan avec ce roman tout en douceur et gare à l'effet Zeigarnik*!

*Effet Zeigarnik: Selon la psychologue Bluma Zeigarnik, le cerveau de l'être humain n'arrive pas à oublier les tâches qu'il a commencées et qu'il n'a pas pu achever. En amour, la théorie permet donc d'expliquer pourquoi on n'arrive pas à oublier une personne en particulier : dans notre psychisme, la relation amoureuse n'est pas achevée. On reste donc bloqués sur la page à moitié entamée sans parvenir à la tourner.

On n'oublie pas notre passé, il fait partie de nous... Clémentine n'a jamais pu oublier son premier amour, sa famille, sa terre natale et cet été mémorable chez ses grands parents.
Elle s'est toujours senti différente des autres, parfois insignifiante pour ses proches alors qu'elle avait tant de choses à dire et à offrir.
25 ans plus tard, elle retourne en Espagne avec sa petite famille, dans la même maison de son enfance.
Entre passé et présent, elle nous plonge au coeur de ses souvenirs, et de ses plus belles années de jeunesse. Elle nous raconte sa première blessure, Sergi, cette blessure qui n'a jamais vraiment guéri.
Alors qu'elle mène une vie heureuse et paisible à présent, elle se sent toujours liée à lui, à cette rivière, cet endroit auquel ils sont attachés tous les deux.
Mais faut-il remuer un passé révolu ?
Rien n'est sûr, car bien souvent les regrets nous tourmentent et nous empêchent d'avancer...
Avec une plume belle et délicate, l'auteure Elise Martinez signe un roman touchant et empreint de nostalgie.
À découvrir ❤

Quand Elise m'a proposé de faire un SP pour un de ses romans , je me suis tournée directement vers celui-ci. Déjà car l'avis que j'avais vu d'une autre chroniqueuse m'avait beaucoup plus et également parce que l'histoire se passe en Espagne , un pays et une langue que j'affectionne particulièrement

Il y a extrêmement de choses à dire sur ce roman qui ne fait que 200 pages. L'écriture est vraiment agréable, la lecture est limpide. Ce qui m'a énormément plu, c'est la richesse du vocabulaire. Je dirais même que certains passages sont assez poétiques.
J'ai apprécié les quelques mots en espagnol et grâce à toi Elise , j'ai appris de nouveaux noms d'oiseaux dans cette langue

Les paysages sont super bien décrits, ce qui rend la lecture plus attractive car je me suis projetée dans la vie de Clémentine.

J'ai peut être été perturbée un peu au début par le mélange du présent et du passé mais en fait on s'y fait vite , enfin pour moi ce fut le cas. Car je voulais vraiment retourner dans le passé pour savoir ce qui c'était passé entre Clémentine et Sergi et connaitre leur relation.

Nous sommes face à une passion dévorante soumise à quelques complications et mésaventures. Et peu à peu , après quelques chapitres , nous comprenons l'importance du titre.

Dans ce court roman ,divers sujets sont traités comme la relation compliquée qu'il peut exister entre une mère et une fille. Je t'avoue Elise avoir eu un frisson à un passage de la relation entre Clémentine et sa maman ( je ne sais pas su tu devines lequel?
On parle des les liens familiaux et les liens intergénérationnels ( cette complicité avec les grands parents, j'ai tellement pensé à moi et mon adolescence ) et aussi la décoverte du 1e grand amour ( celui qui vous poursuit toute votre vie et qui vous fait vivre le meilleur comme le pire )

J'ai vraiment passé une agréable lecture dans ce pays que je chéris tant avec une protagoniste attachante

Merci Elise pour ce SP et peut être à bientôt

Coucou à tous !

Je viens de terminer "Riviere” de Élise Martinez .

C'est le premier roman de cette autrice en herbe et ma première lecture offerte par un auteur et ma première lecture en E-book.

Certes j'ai été perdue au début entre le passé et le présent MAIS ...

Elise a une écriture très poétique et profonde qui met en lumière les sentiments puissants que l'on ressent lors de son premier véritable amour .

Elle a réussit en 170 pages à décrire la force de l'amour à l'adolescence et tous les sentiments qui en découlent. Il est plutôt rare qu'un roman soit abouti en si peu de pages mais il n'en fallait pas plus pour révéler l'intensité des sentiments que ressent Clémentine pour Sergi ainsi que les émotions liées à son histoire .

Riviere, m'a offert un moment de nostalgie , je me suis retrouvée dans quelques passages au niveau d'émotions comme l'amour très fort que l'on espère et que l'on croit indestructible , la déception qui est à la hauteur de l'amour que l'on ressent quand notre histoire prend fin . Ça fait mal , on pense que la vie est fichue car tous nos espoirs et nos attentes étaient misés dessus.

C'est aussi la nostalgie des moments passés entre amis , l'insouciance de l'avenir, l'indépendance que l'on voulait prendre .

Et sans s'en apercevoir nous sommes devenus adultes ,les responsabilités sont là, la vie est plus compliquée, plus sage , mais pour certaines personnes moins passionnante et la seule passion qu'il leur reste sont leurs souvenirs. C'est le cas pour Clémentine qui devenue maman et une femme mariée, pense encore à son amour de jeunesse .

La fin m'a émue aux larmes .

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”Il sait faire avec « la vie de tous les jours » alors que je ne l'apprécie qu'avec le temps, quand elle devient nostalgie.”

”Leurs dix ans enthousiastes, les balbutiements de ce qui s'appellera passion un jour et la magie qu'ils ignorent avoir … Jouez aux billes, ne soyez pas pressés. L'amour, ça finit toujours par des pleurs devant une télé. ”

”Pour me rappeler que nous avons beau multiplier les amours, nous n'avons finalement droit qu'à une seule passion capable de nous rendre vivants, même lorsqu'elle tente de nous tuer. Que certaines personnes sont des sources inépuisables de bonheur mais aussi de chagrin, qu'on ne peut pas vivre sans elles, mais qu'il le faut pourtant bien. Que le premier amour, celui qui n'attend rien, celui qui brûle tout, le véritable, ne meurt jamais.”

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Je vous laisse découvrir son beau roman et je crois en l'avenir d'Elise dans le monde de l'écriture. Son livre est disponible en E-book et sur Amazon en papier 📄