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Critiques de Éric Cartier (43)
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Route 78

Plutôt sympathique ce road trip de deux jeunes français, la vingtaine conquérante, celle qui ne doute de rien, relaté presque 40 années plus tard par Eric Cartier qui avait dû sans doute prendre quelques notes pour relater cette épopée à travers l'Amérique.



Eric et Patricia sont donc partis de New York, durant l'été 1978, en direction de San Francisco, en stop bien entendu, leur modeste pécule s'adaptant bien à ce mode de transport. L'itinéraire ne sera pas direct, aléas des destinations de leurs différents conducteurs obligent, donc six semaine environ seront nécessaires pour atteindre leur objectif.



Leur voyage est émaillé de rencontres souvent fantaisistes, pleines d'humour la plupart du temps, celui-ci virant au noir de temps à autre. Les rencontres sont savoureuses, dangereuses aussi quelquefois, charmantes, tragiques, meurtrières pour l'âme davantage que pour le corps.



Les références cinématographiques sont nombreuses avec un beau duel de deux camions sur la route à titre d'exemple. La plupart des dialogues avec les américains sont en anglais non traduits, c'est donc mieux de connaître un peu la langue pour suivre les dialogues qui n'ont toutefois rien de shakespearien avec un usage immodéré de fuck, shit, cool and so on.



Les jeunes héros n'ont pas lié de relation amoureuse avec l'Amérique et leur retour vers la France est un heureux épilogue à l'aventure qui prend fin sur le cours Mirabeau d'Aix-en-Provence.



Les dessins sont généreux, plutôt aboutis au niveau des attitudes et des expressions, les couleurs changeantes au fil des aventures et quelques photographies des deux aventuriers à l'époque de leur voyage illustrent bien leur voyage.



Un bon moment sur cette route 78.
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Route 78

"Route 78" me faisait de l'œil à chacune de mes visites à la bibliothèque. Ce mois-ci, je lui ai enfin fait une petite place dans mon panier à emprunts. C'est le titre et la couverture, évoquant un road trip, qui m'attiraient et en cela je n'ai pas été déçue.



Comme son titre le laisse supposer, les événements se déroulent en 1978 aux États-Unis. On y suit Éric (l'auteur lui-même) et Pat dans leur vingtaine, décidés à rejoindre San Francisco en auto-stop, depuis New York. Un voyage qu'ils avaient planifié en quatre ou cinq jours, mais qui aura finalement durer deux mois. Leur objectif : rejoindre le pays des hippies et des marginaux auxquels ils pensent s'identifier.



Pat et Éric nous entraînent dans une véritable odyssée. Avec presque pas un sou en poche mais des rêves et des idéaux plein la tête, nous suivons ce jeune couple français dans une traversée des USA quelque peu secouée. La jeunesse a ce truc qu'on appelle insouciance, voire même inconscience, qui ne permet pas de mesurer véritablement les dangers que l'on pourrait rencontrer dans un tel voyage à peine préparé. On se lance, on improvise, allez hop on y va et on verra bien... Et c'est ainsi que les jeunes tourtereaux se sont lancés, persuadés d'y trouver leur "graal" au bout de leur voyage.



1978, c'est l'époque des joints à un dollar (et on ne s'en prive pas). Et c'est "enfumés" du début à la fin que nous sommes durant cette lecture. L'ambiance vaporeuse est bien retranscrite... Trop d'la bonne, man, fais tourner...



Cette traversée leur auront permis de voir du pays et des paysages, de faire de nombreuses rencontres (bonnes et mauvaises, éphémères ou un peu plus durables), et de se rendre compte également des mentalités qui varient d'un État à un autre. Une épopée, souvent incertaine, mais riche et intense.



Et les dessins qui accompagnent ce scénario – réellement vécu –, aux traits vifs et épais, un peu cotonneux, collent avec le thème de l'histoire et l'état d'esprit des protagonistes (rarement bien net il faut bien le dire).



L'histoire se déroulant aux États-Unis, on se doute bien que les habitants de ce grand patelin parlent anglais. Et c'est là que j'en arrive à justifier ma note un peu salée... Clairement, il était inutile de les faire parler en anglais pour de vrai, sans traduction aucune la plupart du temps ! Il y a bien un lexique à la fin, mais uniquement pour les expressions typiquement américaines, argotiques, ainsi que pour les "grossièretés", et quand bien même, c'est sacrément pénible de devoir y retourner sans cesse. Je n'ai pas l'anglais systématique (j'ai bien des notions évidemment, mais je ne suis pas bilingue) et c'est bien dommage puisqu'une bonne moitié des textes sont en anglais. Au bout de dix pages, j'en avais déjà ma claque de devoir tout traduire par moi-même. Ainsi, au lieu d'être embarquée pleinement dans l'histoire, j'en suis restée totalement à côté, à souffler d'exaspération au lieu de ressentir quoi que ce soit pour les protagonistes. Et c'est franchement dommage, parce que je n'ai strictement rien ressenti durant cette lecture qui a pourtant beaucoup de potentiel, et parce que je me suis bien rendu compte à quel point cette histoire tenait à cœur à l'auteur.



J'ai davantage apprécié ses confidences en fin d'ouvrage, ainsi que les photographies et les croquis réalisés durant le voyage...



Trois étoiles quand même, parce que le scénario tient la route, parce les dessins ne sont pas désagréables, et parce que l'ambiance et les états d'esprit de l'époque sont bien rendus.

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Route 78

1978, New-York, sous une chaleur écrasante. Première escale de leur voyage... Éric et Pat, tout juste 20 ans, sont partis sur la route des poètes et de tous les beatniks, et celle de Kérouac. Malgré le peu d'argent qu'ils ont en poche, Éric vient de dépenser le prix d'un repas pour un joint. Il sait que Pat ne lui en voudra pas. Pour économiser un peu, les deux jeunes gens embarquent à bord d'un bus rempli de sourds-muets. C'est ainsi qu'ils arrivent à Downtown où un pote d'une cousine d'un copain pouvait les loger. Malheureusement, ils ne semblent pas les bienvenus et les voilà à dormir dans les buissons du parc de Washington Square. Il leur faut dorénavant trouver de l'argent s'ils veulent rejoindre San Francisco. Ils pensaient faire entre 2000 et 3000 miles en 4 ou 5 jours. Ils en feront près de 10000 en 2 mois... 



Éric Cartier nous plonge dans ses souvenirs en nous contant, avec une certaine nostalgie, cette épopée burlesque, sauvage et jalonnée de galères et de rencontres improbables. Un voyage parfois drôle, parfois un peu moins. Mais, dans la tête, des souvenirs inoubliables. L'on suit avec plaisir ce jeune couple de Frenchies à travers cette Amérique de la fin des seventies. L'on sourit parfois, l'on s'émeut aussi, d'autant qu'Éric Cartier s'est penché sur cette épopée 30 ans après. Et ce, grâce à Audrey Alwett qui l'a incité à mettre en images son voyage. Un récit nostalgique au coup de crayon enlevé et dynamique, aux couleurs contrastées et douces, et au ton "parlé" voire argotique, très souvent en anglais. Un récit intime, touchant et plus profond qu'il n'y parait. 

En bonus, quelques photos du voyage, quelques croquis et une page "confidence" touchante...
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Route 78

« Ça va te plaire » m’a dit mon collègue en me tendant cette B.D. Et c’est vrai que cette époque de liberté me plaît. 1978, un jeune couple atterrit à New-York dans le but de traverser les États-Unis jusqu’à San Francisco en stop. Ça va être des heures d’attente au bord de la route, des rencontres improbables. 10 000 kilomètres en deux mois. Voyage raconté 30 ans plus tard. Galère, découverte, tendresse.
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Flip, tome 2 : epices and love

Je viens de retrouver Epices and Love chez Emmaüs et l'ai relu sans attendre. Quel voyage, refait avec bonheur!

Dans cette succulente Romance Exotique amoureusement concoctée par le fort doué Éric Cartier, Flip continue ses aventures sous l'avatar de Quentin Troudec (!).

L'aventure, haute en belles couleurs du maître Joan et lettrée par D. Matton, entraîne le lecteur émerveillé dans une croisière à bord du Guano (!!), vaisseau de tourisme multi-pont de la fin de XVIIIe siècle!

Bien entendu, qui dit romance, annonce une rivalité amoureuse!

Quentin Troudec et Rock Essex (!!!) vont donc s'affronter pour la belle Dolorès.

Evidemment, pas de mers tropicales sans pirates, mais avec-en prime- certaine faille des Bermudes assez jouissive!

Le seul regret que j'ai, c'est que Épices and love - Romance Exotique ne dure que quarante-huit pages!











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Flip, tome 1 : Le pigeon maltais

Oh le bel album que voilà!

Je l'ai retrouvé dans un Emmaüs, qui attendait ma revisite attentive et passionnée!

Avec Le pigeon maltais et La bibliothèque rose, Éric Cartier pastiche avec humour, décalage et ironie deux classique des littérature américaine et italienne.

Malcolm Blade, le sarcastique héros détective de ces deux récits, évolue dans York la Nouvelle... Une mégapole moyenâgeuse inspirée de sa contemporaine.

Dans Le pigeon maltais, Malcolm va courir à la poursuite de certaines statuette animale convoitée par une vamp et quelques malfrats de sales trognes.

Le dessin de Cartier, cartoonesque et unique fait merveille, enluminé par des couleurs vives et soignées. Les textes ne sont pas en restes, bénéficiant d'un magnifique lettrage pour un langage alerte et relevé. Un tout efficace et rempli de détails dans tous les coins de cases!

Dans La bibliothèque rose, Malcolm déguisé en moine, mène l'enquête dans une abbaye très suspecte où se trame de louches trafics.

Zenda Éditions avait vraiment fait un beau boulot pour mettre en valeur ce bijoux de la bande dessinée hélas assez méconnu.

Voilà. J'espère donner au babéliotes l'envie de se saisir de cette belle bédé si d'aventure ils la trouvent.
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Route 78

Eric et Pat, petits Frenchies étudiants à l'école normale, passent l'été 1978 aux Etats-Unis.

Ils les traversent d'est en ouest, de New York à San Francisco : « Du haut de nos vingt ans, on était partis sur la route des poètes et de tous les beatniks, celle de Kerouac, pour se chercher une histoire... Notre histoire. »



Surprises à tous les coins de rue en arrivant à New-York : « chaleur écrasante, bordel monstre » à l'aéroport, gigantisme de la ville. Mais des bons côtés pour Eric, aussi : 1 dollar le joint de colombienne déjà roulé - le prix d'un Cheeseburger à Paris.

Le road-trip s'avère plus dur que prévu : « On savait que ça serait galère mais on était persuadés qu'on allait passer à travers les gouttes sans se mouiller les plumes. »

« Des jours sur les routes, et des nuits dessous » : ils dorment à la belle étoile, sous les ponts. Quand ils sont gentiment hébergés dans des squats, les cafards grouillent, par dizaines, par centaines, et deviennent encore plus flippants après abus de quelques "substances".

Tout le voyage se fait en stop, Eric et Pat rencontrent de drôles de gugusses (des camés, des alcoolos, des babas, des vétérans du Vietnam, des camionneurs givrés...), et se font des frayeurs. Ils sont crades, ils ont chaud, soif, n'avancent pas vite...



Patricia a beau être cool et patiente, l'harmonie du couple finit par être mise à l'épreuve : « Qu'est-ce qu'on est venus chercher ici, Eric ? Elle est où, la maison bleue ? Que des armes, de la dope, des clodos et des zonards. Des épaves. Où tu vois de l'amour et de la paix, toi ? Où ? Tes potes, ils sont peut-être cool, mais c'est juste des soldats fracassés par la guerre. Comme nos pères... Pas plus. »



Eric Cartier a retracé cette odyssée plus de trente ans après l'avoir vécue. Le périple m'a semblé un brin longuet, mais je sors de la lecture de 'Gringoland' (Julien Blanc-Gras), autre carnet de voyage avec passage à San Francisco, moins descriptif, plus percutant, et j'ai inévitablement comparé.

Rien à voir, en fait, 'Route 78' est plus intime et s'accompagne d'un questionnement sur les voyages initiatiques, la quête de sens, les idéaux que l'on peut avoir à vingt ans, l'amour et le couple.

Les dialogues sont en VO, donc souvent en anglais - là ça allait, mais pour l'espagnol, j'étais perdue, heureusement que le couple n'a passé que quelques heures au Mexique (dans un bordel, en plus, donc paroles limitées).

Les couleurs sont superbes, et les 'vraies' photos du voyage à la fin apportent une touche d'émotion.



♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=tDtXXlD98kw
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One, two, three, four, Ramones !

L'album débute en mars 1996, à Buenos Aires.

Là, un homme se penche sur son passé....

Cet homme c'est Douglas Colvin, alias Dee Dee Ramone.

Dee Dee avait participé à la création, et à l'essor du cultissime groupe New-Yorkais les Ramones.



(oui, ce n'est pas qu'un logo sur un T-Shirt, c'est avant tout un putain de groupe !).

Il avait même trouvé le nom ; les Ramones, un clin d'œil à Mac Cartney, qui avait pris le pseudo de Paul Ramon à ses débuts...



Mais voilà, pour ce fils d'un soldat yankee et d'une allemande , qui passa une partie de son enfance en Allemagne encore marquée par les stigmates de la guerre, la vie n'a jamais été simple, la délinquance, et surtout la drogue.



Sa chance, c'est la musique, le rock plus exactement, et avec trois autres paumés comme lui, il va écrire une page de la légende de ce genre en posant les standards du punk..



Mais la dope est là qui ne le quitte jamais tout à fait, et qui finira par avoir sa peau.

Les séjours en cure, ou en prison, ce n'est pas du goût de tout le monde dans son groupe de faux-frères...

A tel point qu'il leur tournera le dos, bien après qu'eux même l'aient fait...



Business is business, le groupe tiendra encore quelques temps, avec un nouveau bassiste qui aura à charge la fameuse introduction des morceaux : "One, Two, Three, Four..!"



C'est le titre de cet album, dessiné en noir & blanc, oeuvre flagrante d'inconditionnels du groupe, complété par des notes biographiques.



Indispensable aux fans, instructif pour les autres....



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Légendes de Troy - Le mystère d'Alunÿs, tome 1 ..

Ce coup-ci, nous rencontrons un sage d'Eckmül, Alunÿs, en pleine recherche scientifique, qu'il teste sur son chat Shëpah. Faute de malchance, tout ne se passe pas comme prévu et il se retrouve fort diminué intellectuellement. Voulant retrouver son intellect, il se lance à l'aventure avec deux apprentis en stage de fin d'études afin de trouver un traducteur digne de ce nom aux miaulements de Shëpah. S'ensuit différentes aventures liées à leur expédition maritime avec des rencontres inattendues. Le tout pour arriver à une destinée des plus loufoques, mais dès le début, on sait que cette histoire est complètement barrée car le chat a de la suite dans les idées...



J'ai retrouvé un style graphique proche de Lanfeust avec des couleurs très ensoleillées. L'histoire créée est très originale tout en restant dans un univers connu. L'avantage de ces histoires en peu de tomes (1, 2 ou 3) est de nous en faire découvrir davantage car nous suivons des personnages totalement différents de Lanfeust, certains sont plus ou moins loufoques. Pour le moment, je ne me lasse pas d'apprendre à mieux connaître ce monde fantastique des plus complexes. Je vais donc de ce pas en continuer l'exploration.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Légendes de Troy - Le mystère d'Alunÿs, tome 1 ..

Nous sommes dans le monde de Troy, bien avant Lanfeust, mais Eckmül est déjà une université réputée qui forme les plus grands sages. Et parmi eux on trouve Alunÿs, un sage sur le point de faire une grande découverte mais qui tourne court. Une partie de son intelligence se retrouve coincée dans le cerveau de son chat et ce sortilège sera bientôt irrévocable.



Dans la série des légendes de Troy nous faisons donc connaissance avec Alunÿs et son chat, ainsi que d'un étudiant : Kyslapeth le bien nommé et une jeune herboriste qui se rêve sage Marikiri. les voilà tous parti dans une expédition pour concocter le sortilège qui permettra de rendre toutes ses facultés au vieux sage.

Une histoire légère qui se lit facilement mais je n'y ai que partiellement adhéré. Les jeux de mots et situations cocasses sont assez lourdingues. Plutôt humour de collège pas très fin... Et il n'y a riend 'autre dans cette histoire pour relever ça, un dommage

Même le dessin manque cruellement de subtilité.
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One, two, three, four, Ramones !

Si on me demandait quel est mon groupe préféré, je répondrais peut-être Led Zep ou le Velvet Underground parce qu’ils ont dans leurs répertoires certains morceaux tellement énormes et tellement sublimes… Mais, si je suis honnête, il faudrait que je réponde les Ramones. Alors oui, c’est un peu toujours la même chanson, mais moi je l’adore cette chanson. Oui, ce ne sont pas des supers musiciens, mais leur énergie est communicative. C’est simple, depuis mon adolescence, les Ramones accompagnent tous les moments de ma vie : si je suis contente j’ai envie d’écouter les Ramones, si j’ai un coup de blues, ça me remonte le moral. Quand je suis fatiguée : Ramones, quand j’ai un coup de mou : Ramones pour me redonner la pêche…



Alors, forcément quand j’ai vu qu’une B.D racontait l’histoire de mes pieds nickelés préférés j’ai sauté dessus. Malheureusement cette B.D m’a un peu déçue.

Je n’ai rien appris, je connaissais déjà l’histoire du groupe, j’avais lu l’autobiographie de Dee Dee et les anecdotes ne m’étaient pas inconnues. Cette B.D ne m’a donc rien apporté de plus.

De plus, il n’y a rien de novateur non plus ni dans la narration, ni visuellement. Tout ça est très lisse, très propre, pas très punk en somme.



Si vous ne connaissez pas l’histoire du groupe, cette B.D peut être une lecture amusante. Par contre si vous connaissez déjà l’histoire du groupe, vous pouvez passer votre tour. En revanche, que vous connaissiez ou pas la légende autour du groupe, l’écoute des morceaux des faux frères du punk est indispensable. Hey Ho Let’s Go !!



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One, two, three, four, Ramones !

Hey ho let's go ! Voici donc, avec cet album en noir et blanc, l'histoire des Ramones, groupe précurseur du Punk rock. Dont tous les membres (Joey, Johnny, Dee-dee,...) se nommeront Ramone, bien que n'étant pas frangins. Une histoire très documentée, racontée au travers de la vie de Dee-dee, Douglas Colvin dans le civil, où l'on croisera les Clash, Sid Vicious, Deborah Harry entre autres. Une histoire pleine de rock, de dope et de haine. Car les membres du groupe ne se supportaient guère ! Problèmes d'addictions, d'égo... album probablement réservé aux fans de rock malgré tout. One, two, three, four !!!
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Route 78

Un road-movie à travers les Etats-Unis de New York à San Francisco à la fin des années 70. Une odyssée « stupéfiante » et un portrait cru d’une Amérique qui semble un peu à la dérive. Du moins celle que vont rencontrer nos deux jeunes français (l’auteur et sa future épouse) partis à l’aventure sans le sou. Le flower power est un peu passé, sauf pour ceux qui n’ont pas su en sortir enfoncés dans les paradis artificiels et la misère. Des rencontres improbables, heureuses, dangereuses, compliquées, sordides…

Un récit intéressant, pas toujours facile à suivre avec les multiples dialogues en argot US, malgré un nombre important d’expressions « fleuries » traduites.

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Route 78

La route 78 n'existe pas. Cela fait référence à la fameuse route 66 qui traverse les Etats-Unis. En réalité, le périple de l'auteur et de sa compagne a eu lieu en 1978. Il nous raconte ses souvenirs de vacances.



On se rend compte que les States ne sont pas aussi accueillants que cela. On peut mourir au bord d'une route ou dans la rue sans que personne ne vienne à votre secours. C'est le règne du roi dollar et de l'individualisme. Dans les Etats du Sud et notamment le Texas, notre couple va plutôt découvrir l'hostilité des gens du coin. On dégaine les armes assez facilement. Il ne vaut mieux pas parler de politique et de socialisme.



L'idéal hippie n'est pas dans ma culture. Je suis assez choqué d'ailleurs par cette jeunesse qui se laisse aller dans la drogue et l'alcool. Bien entendu, je ne juge pas et je respecte le mode de vie et de culture des gens. Cependant, je ne peux pas dire que je m'y suis retrouvé pour avoir également parcouru ce beau pays.



Par contre, le gros point noir de cette bd est que la moitié de l'album aura des expressions typiquement américaines pour faire version originale. Certes, il y aura un lexique qui expliquera de façon sommaire certaines de ces expressions qui ne volent pas haut (fucking bitch, dickhead ou encore piss off pour ne citer que quelques exemples parmi le florilège).



Voilà, un road movie à couper le souffle pour certains mais rien de transcendant en ce qui me concerne. Trois étoiles tout de même pour nous avoir livré une expérience sans concession. L'idéal n'est jamais au loin.
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Légendes de Troy - Le mystère d'Alunÿs, tome 1 ..

Je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire qui se passe bien avant les aventures de Lanfeust et de ses amis.

L'histoire est une succession de tableaux éculés et pas drôle pour deux sous.

L'humour tarte à la crème manque sa cible deux fois sur trois.

Les dessins sont vraiment trop cartoon pour moi et tellement irréguliers qu'on pourrait franchement croire que plusieurs dessinateurs se sont succédés en se pastichant mutuellement.

A peine refermé, déjà oublié.
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Route 78

Il était jeune, il avait des idées plein la tête, il voulait croquer dans la vie à sa manière, partir, voyager , faire partager à sa copine le bonheur de vivre tels les héros de la beat generation.

Nous sommes en 1978, une dizaine d'années après l'explosion de la génération "flower power". Eric arrive, donc, à New York avec Patricia. Son but, l'emmener en stop jusqu'à San Francisco, dormir parmi ces communautés "peace and love" .

"Oui, je savais qu'il y avait un monde qui ne me plaisait pas, mais y en avait un autre qui me plaisait, la preuve : j'y allais"

Et voilà, notre duo à l'assaut de la "divine" Amérique. Sauf que le trajet s'avère semé d'embûches. La route s'allonge, elle descend plutôt vers le sud : la Nouvelle Orléans. Sans un sou en poche, Eric dessine et vend sa production graphique. Au fur et à mesure de l'avancée vers l'ouest, cette grande volonté d'aller vers San Francisco se craquelle. Si l'Amérique reste belle, les Américains le sont souvent un peu moins. On sent de la violence dans le contact, de l'adrénaline++ chez les routiers.

Là bas, on ne fait pas dans la demi-mesure que soit dans les paysages ou chez les descendants des pionniers. On passe de la communauté "peace and love" aux truck drivers sans scrupule.

Et les envies de Eric et Patricia divergent. le premier veut embrasser tout ce qui fait la beat generation quitte à souffrir pour y arriver. La seconde se lasse de cette vie qui ne peut correspondre à long terme à ses souhaits.

Très belle bande dessinée, sur tous ses aspects. Nos héros de ce quotidien sont très attachants. On a l'impression de les suivre vers un monde inconnu. On n'a plus envie de les lâcher.

Le graphisme m'a aussi beaucoup plu. C'est une très belle découverte.

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Flip, tome 1 : Le pigeon maltais

Une Bd humoristique un peu fouillie, pastiche du faucon maltais avec pour héros un détective privé vivant dans un New York médiéval. L'album comprend deux enquêtes, la première au sujet d'un objet convoité par plusieurs personnes, le fameux pigeon maltais, la seconde dans une abbaye où des moines disparaissent dans des accidents domestiques...
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Route 78

On ne se lasse pas une seule seconde de suivre les deux amoureux dans leur périple, tant les portraits dépeints ici sont originaux et l’aventure exaltante.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Légendes de Troy - Le mystère d'Alunÿs, tome 1 ..

Je poursuis ma découverte des Légendes de Troy (grâce à la fabuleuse librairie Bulle au Mans qui m'a permis d'acheter différents titres de la collection que je ne trouvais nul part). Ce one-shot se passe en 3200, soit 3200 ans après Les conquérants de Troy et environ 1000 ans avant Lanfeust. Le monde tel qu'on le connaît dans Lanfeust est quasiment le même : les sages d'Eckmül travaillent au Conservatoire et font des recherches afin d'en savoir plus sur la magie. Les quatre personnages principaux en sont issue : le vieux sage Alunÿs dont plus personne ne croit qu'il va découvrir quoi que ce soit, surtout lorsqu'il perd une partie de ses facultés, son apprentie la jeune Marikiri qui veut avant tout être la première femme à devenir Sage d'Eckmül, même si tout le monde lui rabâche que c'est impossible, le jeune apprenti Kyslapeth qui est là un peu par hasard, et enfin, le chat Shepäh qui aura son importance (mais chut!) Les voilà partis tous les quatre en expédition afin de réussir le 14è Enchantement Majeur. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises...

Encore une histoire qui m'a bien plu et qui permet de contextualiser un peu plus toutes les aventures du monde de Troy. Pour une fois, ce one-shot est vraiment complet et on ne reste pas sur sa faim. Il est très dense mais en même temps on ne passe pas trop vite sur chaque élément. Bref, il est super ! A découvrir !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Drylander

Un Cartier que je ne connaissais pas, et que j'ai relu plusieurs fois!

L' histoire est délirante, et pleine d' une douce ironie.

Injustement méconnu, mais à lire si vous le trouvez!
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