Au cours de cette période, une seule chose me raccrochait à l’existence, une seule voix parvenait à me redonner courage, une seule main apaisait mes souffrances, un seul regard emplissait mon cœur d’espoir.
Une seule personne avait sur moi assez d’influence et d’autorité pour me permettre de tenir debout. Un seul être avait pour moi assez d’affection pour m’insuffler l’énergie nécessaire à ce retour.
On vit et on meurt seul, paraît-il. C’est sans doute vrai dans une certaine mesure. Mais qu’en est-il lorsqu’on renaît ? Il se noue parfois des liens si forts avec certaines personnes que rien ne semble plus éloigné de la vérité.