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Citations de Éric Corbeyran (913)


Nous sommes les seuls humains à avoir la chance de contempler le passé d'une manière aussi réaliste !
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La musique exprimait ce que les mots n'auraient pu traduire : l'indicible. En ces temps, elle pouvait aussi être une forme de résistance.
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Sa prison de ciment n'avait pas changé pendant son sommeil. Il palpa son corps à la recherche d'une écorchure ou d'un os cassé. Après tout, peut-être était-il blessé ?
Ses mains glissèrent sur son ventre et remontèrent vers la poitrine, un cri s'échappa de sa gorge. [...] !
IL AVAIT DES SEINS !
Insensé. Il pensait à lui au masculin.
Comme pour confirmer l'information, sa main glissa sur son sexe. Il y sentit de la chaleur. Aucun organe masculin.
La confusion s'empara de lui. Mais aucune doute possible...
IL ÉTAIT UNE FEMME !
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Ce qui m'angoisse le plus, encore plus que le fait d'avoir 30 ans, pas de famille, pas de boulot, un casier, et 5 ans de prison derrière moi, c'est l'idée de la sortie.
Sortir comment? Pour aller où? Et avec qui? Si rien ne change dans le système d'ici là, il n'y a pas de raison que je ne replonge pas en sortant. Si je reprends 5 ans, et qu'on me libère au bout, que je me retrouve dans la même situation, j'ai peur de moi.
Je ne sais pas comment je vais m'y prendre.
Je voudrais avoir une femme, un gamin ou deux.
Ça donnerait un sens à ma vie.
Mais, j'en ai pas. Alors j'évite de penser à dehors. C'est l'inconnu pour moi.
Je voudrais une demi-mesure qui prépare à la sortie, une semi-liberté ou une liberté conditionnelle, ou un placement dans un centre de désintox. Actuellement, je suis incarcéré depuis un an, sous subutex. Il y a un an, j'avais 8 mg, maintenant, 3 mg.
Mais, c'est tout ce qu'on me propose.
Et moi, je veux réapprendre la vie.
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La leçon à tirer de cette histoire, c’est de ne jamais sous-estimer le pouvoir de la rumeur…mon pouvoir…et rappelez-vous d’une chose : Il n’y a pas de fumée sans feu. Celui qui en doute ne vit pas vieux.
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Après le parloir, c'est la tristesse. La soirée est longue et silencieuse. Tu la vis mal. Tu penses au prochain. Tu l'attends et tu l'espères. De toute façon, il n'y a que ça à faire. Espérer. Attendre.
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- l'homme n'a aucune prise sur ses passions, Victor ! L'en libérer c'est lui offrir la chance de se dominer...c'est lui assurer une prise sur son environnement et sur autrui.
- tu n'y es pas du tout, Bernard ! Sans passion, l'homme n'est rien d'autre qu'un pantin sans ficelle ! C'est la passion qui le pousse à découvrir, à explorer, à construire, à créer !
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L'annonce de la mobilisation, même si ce n'était pas une surprise pour personne, avait brisé l'élan et dégrisé les esprits. À cet instant, nous ignorions que nous étions sur le point de vivre une invraisemblable folie.
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Je prends la vie comme elle me vient, Nini... Je préfère m'attacher à rien d'autre qu'aux reflets des belles choses...
Le temps d'une esquisse...d'un profil...d'un mouvement...d'un sourire... capter l'instant présent...le décrire...
...et le laisser filer sans chercher à le retenir...
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Mes parents se sont toujours battus pour que je parle. Sur ce plan, ils ont au moins remporté une victoire : la lecture labiale n'a pas de secrets pour moi.
Il suffit d'une table ovale (tout le monde voit tout le monde), d'un peu de respect (chacun parle à son tour) et de discipline (chacun écoute l'autre sans lui couper la parole) et les briefings matinaux sont pour moi aussi clairs qu'un torrent de montagne.

(Maya, jeune femme sourde)
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Un jour, je devais avoir 6 ou 7 ans, j'avais senti qu'un de mes cousins traversait une mauvaise passe...
J'en ai parlé à ses parents...avec des mots d'enfant...ils m'ont dit que j'étais trop petite pour m'occuper des histoires des grands...
L'année suivante...j'étais à son enterrement...[...]
On ne m'avait pas écoutée. Je savais que mon cousin était en danger...je le pressentais...mais personne n'écoute les enfants...ni les handicapés...ni les clochards...
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Je considère que le vin, c'est comme la vie. Il naît, il évolue, il change, il vieillit et un jour, il meurt. On a tout à apprendre de lui.
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- Raakshasa m'est témoin... je n'ai jamais voulu ça...
- Et moi, je n'ai jamais été d'accord pour mettre ces deux balourds prétentieux en compétition ! Laisser Natty tomber amoureuse d'un jeune homme et lui permettre de l'épouser... Voilà ce qu'il aurait fallu faire ! Voyez où votre attitude orgueilleuse nous a menés ! Au bord du gouffre !
- Je... je voulais le meilleur... le meilleur pour nous... pour l'Orchidhistan... pour notre enfant...
- C'est réussi ! Nous récoltons le pire ! La honte pour nous ! La guerre pour le pays ! Et pour couronner le tout : la disparition de Natty !
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Tous les amateurs de polar vous le diront, dans le crime, il y a une erreur à ne surtout pas faire, tuer un proche.
Car dès lors, vous entrez dans le cercle plus ou moins large des suspects. Cette erreur, je venais précisément de la commettre.
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- Si l'on s'en réfère à la mythologie égyptienne, le dieu Thot fit cadeau de l'écriture aux hommes...
- Un cadeau empoisonné, oui ! Depuis son apparition, l'écriture divise le monde en deux catégories : ceux qui la possèdent dominent ceux qui ne la possèdent pas !
- Tu as raison... Mais un cadeau tout de même, car elle permet à la connaissance de circuler, et du coup, à l'humanité d’évoluer, de s'élever... [...] qui dit écriture, dit civilisation... se pourrait-il alors que les Stryges soient autre chose que ces monstres acharnés à notre perte ?
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Ce qui est passé a fui; ce que tu espères est absent mais le présent est en toi.
Proverbe arabe
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Qui n’a jamais, un jour ou l’autre, envié son voisin, son frère, son meilleur ami ? Posez-vous la question…seriez-vous prêt à payer le prix fort pour obtenir ce que vous désirez tant ?
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Cette bataille fut un massacre. Et j'ai tout perdu ! Mon amour, mon honneur, ma liberté et mes amis. Je dure devant les dieux que j'aurais préféré perdre ma vie.
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-Vous ne trouvez pas qu'il y a trop d'usines autour de nous ?
-J'ai travaillé dans une de ces usines, monsieur...C'est elle qui m'a nourrie et logée pendant des années.
-Je pense au contraire que c'est elle qui s'est nourrie de vous !
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Le libre échange, le commerce et l’hospitalité qui étaient des droits fondamentaux sont aujourd’hui bafoués par un conseil de plus en plus intransigeant composé de vieillards réactionnaires et de jeunes coqs qui ignorent tout du passé et véhiculent des idées haineuses pour s’affirmer !
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