4e de couverture
Ils reprennent en choeur :
" Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! "
Ils l'ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux.
Elle s'appelle Kimy.
Ce soir, on fête ses quinze ans.
Bon, je pourrais m’arrêter là car je pense que vous avez une idée sur l’ambiance du livre…
Le lecteur est averti dans le livre, âmes sensibles s’abstenir.
Car entre les viols, la pédophilie, la violence, la drogue, c’est dur, trash, choquant à la limite du supportable.
Et j’avance dans la lecture, ça s’adoucit un peu (juste un peu) et un brin de joie et de positif arrive.
Et cette fin…
Je suis incapable de dire si je l’ai aimé ou pas, si c’est un coup de coeur ou non.
Car c’est très noir et certaines scènes m’ont rebutée, vraiment. Je me suis même dit au début que j’étais incapable de le lire car trop dur, trop pervers.
Et pourtant je l’ai dévoré car il est hyper addictif et j’ai adoré la plume (comme dans Le manufacturier).
Je poserai un avis plus tard je pense, même si ça fait déjà plus d’une semaine que je l’ai terminé, il faut que je prenne du recul.
Dans tous les cas, ce livre est marquant. Vous savez, ce genre de livres que vous n’oubliez pas, que vous l’ayez aimé ou non, et bien je suis persuadée qu’il me restera un bon moment en mémoire.
En écrivant ma chronique je me rends compte qu’en fin de compte je l’ai plus adoré que détesté, mais pas de là à avoir un coup de coeur (car trop abject par moment).
Lien :
https://www.instagram.com/al..