Libréditions [corriger]

Du déjà lu dans les livres trop similaires de cette période.

Un bémol encore, beaucoup de contradiction, je ne t'aime pas mais je t'aime; Un exemple de dialogue : Je te quitte, Matt !

-Tu me quittes ? désespéré le mec qui soi disant s'en fout et ne veut certainement pas s'attacher. Dans le même dialogue elle lui sort mais non je ne quitte pas Vous suivez ? Non.! Moi non plus..

Leur relation est dangereuse, qui se laisse entrainer de la sorte par un inconnu ? Etre liée par un contrat à deux balles, elle qui a fait des études de droit et qui a l'air callée.

Qui a le droit de faire voler en éclats des convictions?

Qui se permet de dérober des documents personnels (papier)? Comment y accède -t -il ? de nos jours?

Un autre point négatif, l'auteur m'a embrouillé le cerveau avec des explications à faire réveiller mes migraines. Au passage dans les dialogues du" vous" à "tu" , on se demande si c'est la traduction et c'est après qu'on pige que non .

Le roman n'est pas mal, franchement, l'auteure, je pense a voulu créer un autre style , un autre thème ou le futur pointe son nez..mais pas enthousiasman
Lien : https://www.babelio.com/livr..

BOSTON FAMILY, saison I. C’est l’histoire d’une « des familles les plus en vue de Boston » à travers les années 20 et 30. À la demande de ses petits-enfants, Louis Avallon, descendant d’une lignée d’industriels dont le quotidien faisait régulièrement la une des journaux, se lance dans une enquête historique pour retrouver les origines de sa famille. Par le biais de milliers de souvenirs, qu’il croyait oubliés à jamais, ces années 20 et suivantes vont lui sauter au visage.

Sa façon de conter, ainsi que l’histoire de l’Amérique industrielle, m’a tellement passionnée que je lis actuellement la saison II.

Manuel Bénétreau est un excellent conteur. J’ai « revu » de manière vivante l’histoire la présidence Roosevelt et du new deal, découvert celle des premières cuisinières modernes puis celle du développement de l’industrie américaine autour de l’exposition universelle de New-York en 1939, puis de la guerre de 45 (dans la saison II), le tout agrémenté par l’histoire personnelle et conjugale du protagoniste et de leurs difficultés, notamment lors de la crise de 29. À propos de l’écriture, là, je vais me faire tuer… Pas grave ! Je commencerai par une confidence.

J’ai lu très peu de livres d’auteurs auto-édités, trop déçue par des lectures peu enrichissantes ou pire amoindries par de nombreuses gaucheries récurrentes d’autant qu’un tas d’ouvrages cultes (dégrossis par le travail de l’éditeur version ancienne) captent régulièrement et préférentiellement mon intérêt. Bref, je l’ai lu parce qu’il m’a été offert. Je l’ai donc ouvert avec des pincettes… bien évidemment à la recherche consciente de ses défauts : sympa, non ? J’en ai relevés quelques-uns, comme dans tout ouvrage sous mon œil impossiblement objectif à 100%…

Dans cette saison I, un livre consistant de 260 pages, les dialogues voire des précisions ici et là m’ont semblé sans grand intérêt si ce n’est aucun et bizarrement appuyés ( ?) ; de même, le personnage de l’épouse m’a semblé peu vivant. En revanche, l’écriture est magnifiquement fluide et l’histoire si passionnante que j’ai passé outre ces détails et j’ai donc entamé la suite de l’histoire de cette famille. Je suis actuellement à la moitié de la saison II dans laquelle, fort heureusement, l’auteur fait nettement mieux vivre l’épouse de Louis et d’autres personnages secondaires.

En conclusion, si vous aimez l’Histoire : ouvrage recommandé.

D’ailleurs, cet auteur auto-édité a fait son chemin si j’en crois le succès que remporte son dernier roman Alron Gems. Et quant à mon opinion sur l’auto-édition, depuis, j’ai évolué en partie par la force des choses : comme les éditeurs n’assurent plus véritablement leur rôle, faute de moyens ou de conviction, il faut bien fouiller du côté des auto-édités pour ne pas passer à côté de réelles pépites

Longtemps cette série m'a intriguée, tout d'abord par la couverture, que franchement je ne trouve pas super, le résumé et son succès auprès des lectrices.

En cours de lecture, je n'ai su que penser des sentiments ambivalents que je ressentais. Tout d'abord trop de similitudes avec 50 nuances de Grey m'ont dérangée. de ce fait, je trouvais l'histoire peu originale. Il faut reconnaître que lire ce genre de romans à la longue rend un peu exigeante et à la recherche d'un peu fantaisie. Beaucoup trop d'auteures, depuis E.L James, surfent sur la vague de ce genre littéraire tant et si bien que souvent les histoires se ressemblent.

Cependant,il faut bien avouer que finalement Jana Rouze nous plonge dans un univers particulier et nous captive avec le mystérieux passé de Matt. Et il faut dire que l'auteure maîtrise son sujet, pas du tout banal. Jana Rouze attise la curiosité, ce qui rend l'histoire addictive et l'on en vient presque à oublier toutes les similitudes avec le célèbre roman de E.L James, jusqu'aux derniers chapitres où nous replongeons , un peu trop à mon goût, dans l'univers de 50 nuances.

Toutefois, l'auteure parvient, dans le chapitre manquant et l'épilogue, à nous intriguer pour nous pousser à lire à la suite, d'autant que toutes les réponses ne sont pas encore données et qu'un nouveau rebondissement pousse le lecteur à des spéculations les plus folles. C'est donc le coté mystère et le coté polar qui m'incite à changer en partie ma vision de l'histoire. J'espère que dans les tomes suivants l'auteure va se démarquer et nous faire oublier le coté trop ressemblant avec de nombreuses scènes de 50 NDG qui revient trop souvent à l'esprit.

Au terme de ma lecture, mes ressentis pour les personnages restent encore ambivalents. Je ne sais trop qu'en penser. Je peine à comprendre leur comportements et trouve un peu trop redondants leurs interrogations personnelles. Alex est le personnage que je comprend le moins. Ses réactions pour une fille de 22 ans, vu son passé me surprennent. J'avoue avoir du mal à les suivre, malgré cette relation très particulière qui ressemble à un jeu perpétuel, une sorte de partie d'échecs qu'ils jouent en permanence et laisse entrevoir cette connexion spéciale entre eux. Les sentiments éprouvés sont particuliers et déroutants, ce qui, peut être, m'empêche de ressentir de l'empathie pour ces personnages hors du commun. Et pourtant, il se passe quelque chose entre eux et moi, un peu comme comme entre Matt et Alex, une connexion qu'il n'explique pas qui le touche et le lie à elle. Je dirai que c'est pareil pour moi. Un étrange sensation jamais ressentie en cours de lecture pour des personnages, entre fascination, incompréhension et ambivalence. Habituellement les protagonistes séduisent ou pas. Ici je ne saurai dire. Probablement parce qu'ils sont différents, clichés sans l'être, charismatiques et à la fois non... Bref je suis comme eux, paumée dans ce qu'ils me font ressentir.

Pour ce qui est de la plume de l'auteure, j'en ai énormément apprécié le style avec ses phrases parfois courtes, ( oui, oui, moi pas du tout adepte du genre) qui ici donne un certain rythme, un coté cassant à l'image de Matt froid, impersonnel. J'ai apprécié les descriptions, le contexte social et professionnel, l'abord éducatif, qui laisse deviner le travail de recherche de l'auteure et qui rend de nombreuses situations crédibles. Les dialogues sont assez percutants parfois complexes, à l'image des protagonistes.

Premier roman de l'auteur, assez déroutant qui laisse perplexe et intrigue et pousse à se lancer dans la suite des aventures du duo Matt/Alex.