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Le souffle ardent de la Dakini : Le principe féminin dans le boudhisme tantrique
Judith Simmer-Brown
5.00★ (11)
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LE MEILLEUR OUVRAGE JAMAIS ECRIT SUR LA NATURE-DE-BOUDDHA !
Voici un de mes livres bouddhistes préférés, dont je ne me séparerai jamais. C’est un ouvrage de référence que je place dans mon TOP20.
Malgré sa courte vie (1954-1992), le troisième Jamgon Kongtrul (Lodrö Chökyi Sengé) de la tradition Karma-Kagyü du Bouddhisme tibétain, a donné des enseignements sur la Nature-de-Bouddha essentiels, clairs et concis – d’une telle puissance que je n’en ai jamais lu de telles sur ce sujet : si vous voulez comprendre cette notion indispensable du Bouddhisme, il vous faut lire absolument ce livre.
Malheureusement, il n’a pas été réédité il me semble, et il devient urgent qu’il le soit de nouveau. La Nature-de-Bouddha concerne tous les bouddhistes, aussi, quelle que soit votre tradition, il faut en passer par cette lecture pour la comprendre.
J’invite ceux qui possèdent un exemplaire de ce livre et ceux qui en souhaiteraient un à démarcher les éditeurs afin que cet ouvrage soit de nouveau édité.
Comme de nombreux livres du bouddhisme tibétain, celui-ci est une retranscription d’un enseignement oral; cependant celui-ci est publié en mémoire et hommage au maître qui l’a dispensé, un an après son décès tragique.
Le troisième Jamgon Kongtrul a donné un cycle d’enseignements sur un texte du Troisième Karmapa : « le Shastra qui montre la Nature-de-Bouddha » ou selon le sous-titre : Le ‘Nyingpo Tenpa’ de Karmapa Randjoung Dorjé, selon le commentaire de Lodreu Thayé.
Le Jamgon Kongtrul énonce dès la première page l’essentiel de son enseignement, qui par ailleurs est très bien retranscrit et se lit très facilement malgré le degré de philosophie employé :
« Le Shastra qui montre l’essence du Tathagata.
Élucidons d’abord l’expression « Tathagata », « celui qui s’en est allé ainsi » ou « techinchekpa » en tibétain. Le Bouddha est appelé « celui qui s’en est allé ainsi », le mot « ainsi » renvoyant à « l’ainséité », aux choses ainsi qu’elles sont. Que signifie cette appellation ? Tous les phénomènes, que ce soit au niveau du samsara ou du nirvana, ont la même nature ultime, la même ainséité. L’objet à réaliser est cette réalité ultime, l’essence des phénomènes. Le Bouddha, ayant parcouru la voie et atteint le parfait éveil, a réalisé cette nature des choses telles qu’elles sont, cette ainséité. C’est la raison pour laquelle on lui attribue le nom de techinchekpa, « celui qui s’en est allé ainsi ». On peut dire que tout être qui a réalisé parfaitement la nature ultime en soi, l’espace des phénomènes, est un Bouddha, un de « ceux qui s’en sont allés ainsi ». Inversement, pour pouvoir devenir « celui qui s’en est allé ainsi », il faut réaliser l’espace des phénomènes.«
Voilà le socle de ce qui va servir à développer, à détailler et commenter un texte-racine du Troisième Karmapa sur la Nature-de-Bouddha.
Par ailleurs, sont utilisés deux textes majeurs, deux soutras qui traitent de la Tathagatagarbha : l’Abhidharma-Soutra et l’Hevadjra-Tantra.
Ce que j’aime particulièrement dans ce livre, outre le sujet étudié, c’est sa clarté, sa simplicité, sa structure et sa logique très solides. Rapidement le livre est lu et saisi : c’est très rare de lire un ouvrage de ce niveau philosophique qui se comprenne si facilement. Le travail des disciples belges et des publications Kunchab est remarquable, et c’est certainement leur ouvrage le meilleur. Il est exceptionnel. C’est une référence.
Bonne et agréable lecture !
Zuihô
PS : le logo de la couverture est la « bannière de victoire » de Sa Sainteté le Karmapa.
Lien : https://livresbouddhistes.co..
Voici un de mes livres bouddhistes préférés, dont je ne me séparerai jamais. C’est un ouvrage de référence que je place dans mon TOP20.
Malgré sa courte vie (1954-1992), le troisième Jamgon Kongtrul (Lodrö Chökyi Sengé) de la tradition Karma-Kagyü du Bouddhisme tibétain, a donné des enseignements sur la Nature-de-Bouddha essentiels, clairs et concis – d’une telle puissance que je n’en ai jamais lu de telles sur ce sujet : si vous voulez comprendre cette notion indispensable du Bouddhisme, il vous faut lire absolument ce livre.
Malheureusement, il n’a pas été réédité il me semble, et il devient urgent qu’il le soit de nouveau. La Nature-de-Bouddha concerne tous les bouddhistes, aussi, quelle que soit votre tradition, il faut en passer par cette lecture pour la comprendre.
J’invite ceux qui possèdent un exemplaire de ce livre et ceux qui en souhaiteraient un à démarcher les éditeurs afin que cet ouvrage soit de nouveau édité.
Comme de nombreux livres du bouddhisme tibétain, celui-ci est une retranscription d’un enseignement oral; cependant celui-ci est publié en mémoire et hommage au maître qui l’a dispensé, un an après son décès tragique.
Le troisième Jamgon Kongtrul a donné un cycle d’enseignements sur un texte du Troisième Karmapa : « le Shastra qui montre la Nature-de-Bouddha » ou selon le sous-titre : Le ‘Nyingpo Tenpa’ de Karmapa Randjoung Dorjé, selon le commentaire de Lodreu Thayé.
Le Jamgon Kongtrul énonce dès la première page l’essentiel de son enseignement, qui par ailleurs est très bien retranscrit et se lit très facilement malgré le degré de philosophie employé :
« Le Shastra qui montre l’essence du Tathagata.
Élucidons d’abord l’expression « Tathagata », « celui qui s’en est allé ainsi » ou « techinchekpa » en tibétain. Le Bouddha est appelé « celui qui s’en est allé ainsi », le mot « ainsi » renvoyant à « l’ainséité », aux choses ainsi qu’elles sont. Que signifie cette appellation ? Tous les phénomènes, que ce soit au niveau du samsara ou du nirvana, ont la même nature ultime, la même ainséité. L’objet à réaliser est cette réalité ultime, l’essence des phénomènes. Le Bouddha, ayant parcouru la voie et atteint le parfait éveil, a réalisé cette nature des choses telles qu’elles sont, cette ainséité. C’est la raison pour laquelle on lui attribue le nom de techinchekpa, « celui qui s’en est allé ainsi ». On peut dire que tout être qui a réalisé parfaitement la nature ultime en soi, l’espace des phénomènes, est un Bouddha, un de « ceux qui s’en sont allés ainsi ». Inversement, pour pouvoir devenir « celui qui s’en est allé ainsi », il faut réaliser l’espace des phénomènes.«
Voilà le socle de ce qui va servir à développer, à détailler et commenter un texte-racine du Troisième Karmapa sur la Nature-de-Bouddha.
Par ailleurs, sont utilisés deux textes majeurs, deux soutras qui traitent de la Tathagatagarbha : l’Abhidharma-Soutra et l’Hevadjra-Tantra.
Ce que j’aime particulièrement dans ce livre, outre le sujet étudié, c’est sa clarté, sa simplicité, sa structure et sa logique très solides. Rapidement le livre est lu et saisi : c’est très rare de lire un ouvrage de ce niveau philosophique qui se comprenne si facilement. Le travail des disciples belges et des publications Kunchab est remarquable, et c’est certainement leur ouvrage le meilleur. Il est exceptionnel. C’est une référence.
Bonne et agréable lecture !
Zuihô
PS : le logo de la couverture est la « bannière de victoire » de Sa Sainteté le Karmapa.
Lien : https://livresbouddhistes.co..
Un joyau indispensable pour qui veut découvrir le bouddhisme !
« Mon vœu est que ce livre soit utile aux débutants comme aux disciples plus avancés. Dans mon esprit, si une seule personne se tourne vers le Dharma à sa lecture, je me sentirai plus que généreusement récompensé« . Traleg Kyabgön.
Voici, rien de moins, l’un des tous meilleurs livres jamais écrits sur la découverte du bouddhisme, destiné au grand public. Je le mets donc au « tableau de chasse » de mon TOP 20 et je suis très enthousiaste, très joyeux de pouvoir vous parler de « Au coeur du bouddhisme », quoique je ne vais pas vous énumérer le menu car ce serait lui enlever de la valeur !
Je vous recommande fortement de vous le procurer, et cela d’autant plus que les éditions Kunchab ont mis la clé sous la porte depuis belle lurette et que ses livres sont donc sur le marché d’occasion, et parfois… à prix d’or malheureusement (il serait bien qu’un éditeur rachète les titres pour les republier !).
J’ai donc été frappé par la richesse du contenu de ce « Au coeur du bouddhisme », par ailleurs exposé dans un langage contemporain, dynamique, urbain, didactique, concis et clair, l’auteur ayant été formé aussi bien au Tibet qu’en Occident.
Encore plus fort, « l’enseignement » proposé ici est graduel et nous emmène, en 17 chapitres, « des principes de base » à « la méditation du mahamoudra », en à peine 230 pages ! Tout coule de source pour cet érudit-enseignant malheureusement disparu – et cela aussi coulera de source pour vous, qui, également, disparaîtrez à votre tour.
C’est clairement un manuel de découverte du bouddhisme qui aborde les points indispensables à sa compréhension : en soi il est parfait, vraiment, et étonnant car l’auteur n’a rien à cacher. Il donne le principal sur « les trois yanas » (Hinayana, Mahâyâna, Mahamoudra), ayant un pied dans ses traditions tibétaines et un autre dans le monde moderne. Traleg Kyabgon trace ainsi à coups de machette un sentier dans la forêt vierge inconnue des néophytes et leur indique les étapes à franchir pour parvenir au but : magistral !
D’ailleurs, lama Karta dans son Avant-Propos souligne le succès considérable dont le livre a bénéficié aux Etats-Unis à sa sortie en 2001, ce qui a rapidement conduit à sa traduction.
Je vous souhaite de vous procurer impérativement « Au coeur du bouddhisme » et de le lire avec fruits ! Bonne lecture !
Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.co..
« Mon vœu est que ce livre soit utile aux débutants comme aux disciples plus avancés. Dans mon esprit, si une seule personne se tourne vers le Dharma à sa lecture, je me sentirai plus que généreusement récompensé« . Traleg Kyabgön.
Voici, rien de moins, l’un des tous meilleurs livres jamais écrits sur la découverte du bouddhisme, destiné au grand public. Je le mets donc au « tableau de chasse » de mon TOP 20 et je suis très enthousiaste, très joyeux de pouvoir vous parler de « Au coeur du bouddhisme », quoique je ne vais pas vous énumérer le menu car ce serait lui enlever de la valeur !
Je vous recommande fortement de vous le procurer, et cela d’autant plus que les éditions Kunchab ont mis la clé sous la porte depuis belle lurette et que ses livres sont donc sur le marché d’occasion, et parfois… à prix d’or malheureusement (il serait bien qu’un éditeur rachète les titres pour les republier !).
J’ai donc été frappé par la richesse du contenu de ce « Au coeur du bouddhisme », par ailleurs exposé dans un langage contemporain, dynamique, urbain, didactique, concis et clair, l’auteur ayant été formé aussi bien au Tibet qu’en Occident.
Encore plus fort, « l’enseignement » proposé ici est graduel et nous emmène, en 17 chapitres, « des principes de base » à « la méditation du mahamoudra », en à peine 230 pages ! Tout coule de source pour cet érudit-enseignant malheureusement disparu – et cela aussi coulera de source pour vous, qui, également, disparaîtrez à votre tour.
C’est clairement un manuel de découverte du bouddhisme qui aborde les points indispensables à sa compréhension : en soi il est parfait, vraiment, et étonnant car l’auteur n’a rien à cacher. Il donne le principal sur « les trois yanas » (Hinayana, Mahâyâna, Mahamoudra), ayant un pied dans ses traditions tibétaines et un autre dans le monde moderne. Traleg Kyabgon trace ainsi à coups de machette un sentier dans la forêt vierge inconnue des néophytes et leur indique les étapes à franchir pour parvenir au but : magistral !
D’ailleurs, lama Karta dans son Avant-Propos souligne le succès considérable dont le livre a bénéficié aux Etats-Unis à sa sortie en 2001, ce qui a rapidement conduit à sa traduction.
Je vous souhaite de vous procurer impérativement « Au coeur du bouddhisme » et de le lire avec fruits ! Bonne lecture !
Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.co..
L'attribution moyenne d'étoiles à ces "réflexions sur la vie, le rêve, la méditation, la mort, et la renaissance" par un maître bouddhiste ne concerne bien sûr pas la profondeur de sa pensée. Ce serait présomptueux. Mais bien l'intérêt personnel très relatif que j'ai trouvé à cette lecture.
J'en retiens principalement une meilleure compréhension de la pratique du powa au moment de la mort, et de cette nécessaire méditation sur les bardos, états intermédiaires entre rêve et réveil, entre naissance, vie et mort, entre pensée et méditation... qui constituent en fait l'essentiel de nos vies, tant que que nous n'avons pu nous extraire de la roue de l'existence karmique.
Pour le reste, l'ouvrage est trop centré sur le rituel ou sur des considérations générales, qui n'ont pas suscité mon intérêt.
J'en retiens principalement une meilleure compréhension de la pratique du powa au moment de la mort, et de cette nécessaire méditation sur les bardos, états intermédiaires entre rêve et réveil, entre naissance, vie et mort, entre pensée et méditation... qui constituent en fait l'essentiel de nos vies, tant que que nous n'avons pu nous extraire de la roue de l'existence karmique.
Pour le reste, l'ouvrage est trop centré sur le rituel ou sur des considérations générales, qui n'ont pas suscité mon intérêt.
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