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Katie



Qu'est-ce qui pousse les femmes et les hommes à vouloir connaître leur avenir avant qu'ils ne le vivent? Voyance, astrologie, cartomancienne et diseuse de bonne aventure, toutes les formes d'explorations divinatoires ont toujours eu cours et suscitent à la fois crainte et attirance du badaud qui ne veut pas savoir et d'autres qui ne peuvent s'empêcher de consulter quel que soit le crédit ou le discrédit apporté aux prédictions. Il n'était pas rare de trouver des machines mécaniques pour avoir la bonne parole mais aussi des voyantes et voyants qui reçoivent en consultation. Et il n'est pas rare non plus d'y faire de mauvaises rencontres comme le décrit Michael Mc Dowell dans "Katie", nouveau livre édité par Monsieur Toussaint Louverture.



Nous sommes en 1871, Philomela Drax vit avec sa mère dans la pauvreté. Son grand-père lui écrit une lettre d'appel à l'aide car il est sous la coupe des Slape, sa belle famille qui en a près sa ferme et son argent. Katie, la fille des Slape est la plus dangereuse, voyante et aussi psycho du marteau qu'elle utilise comme arme pour dépouiller ses victimes, à commencer par Philo qui n'aura de cesse de retrouver ce qui lui a été subtilisé. De New Egypt à New York en passant par Anchor ou Philadelphie, la jeune femme va vouloir retrouver son bien mais comment faire quand il est entré entre les mains de Katie, la maudite?



Monsieur Toussaint Louverture poursuit son travail éditorial autour de l'auteur américain en sortant cette fois un texte inédit en France et écrit en 1980. On retrouve encore ce contexte très victorien des Etats-Unis de la fin du XIXè siècle. On retrouve aussi deux familles qui se croisent et s'opposent , comme dans "les aiguilles d'or". Mais la comparaison s'arrête là car avec "Katie", Michael Mc Dowell a tiré la carte de l'horreur, parfois du gore avec le personnage de Katie, voyante psychopathe qui fait froid dans le dos, issue de la famille Slape que l'on aimerait jamais croiser dans la vie. Ce roman fleuve accrochera probablement les lecteurs des précédents romans de Mc Dowell. Il a aussi le mérite de dépeindre cette Amérique en plein essor que l'on parcourt en train avec les personnages. Vous passerez un agréable moment de lecture sans vous faire des nœuds au cerveau. Avec "Katie", l'auteur ne cherchait pas la complexité de l'intrigue mais plutôt à mettre face à face deux destins de femme qui s'entremêlent au gré des actes mortifères commis par l'une au détriment de l'autre.
Lien : http://www.rcv99fm.org
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Katie

Après "BlackWater" et "Les aiguilles d'or", on peut dire que la quantité d'hémoglobine versée va crescendo !



L'auteur a sans aucun doute, un talent manifeste pour immerger et happer le lecteur, et les pages se tournent à toute vitesse.

On retrouve un peu l'époque et le contexte des "Aiguilles d'or", avec d'ailleurs un petit clin d'œil à ce dernier lorsque le quartier du triangle noir est cité.



La première moitié du livre m'a complétement happé, bien qu'un peu gore parfois.

J'attendais avec impatience la vengeance de la famille lésée, sans pitié, cruelle et jubilatoire.

Mais...

Les pages ont défilées, le sort continue à s'acharner, et rien n'est venu. Le suspens et l'espoir d'un final à la Tarantino sont retombés comme un soufflé.





Ce fut une lecture agréable, mais en dent de scie : une accroche géniale, une tension menée à son maximum, qui retombe mollement dans les derniers chapitres.
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Katie

Katie est pour moi un immense coup de coeur !



J’avais adoré Blackwater, et été quelque peu déçue par les Aiguilles d’or. C’était donc avec appréhension que j’ai commencé Katie, de peur d’être davantage déçue par rapport à mon expérience à Perdido.



Cependant j’ai aimé absolument tous les aspects de ce livre. Romanesque à souhait, cruel et sombre mais sans se départir de cet humour propre à Michael McDowell.



Philo, jeune femme sensible et au grand sens moral, un peu candide m’a été d’une très bonne compagnie au fil des pages. J’ai eu envie de la protéger au travers de toutes ses péripéties et revers du destin.



J’ai aimé Henry et Nedda Maitland, j’ai aimé detester les Varleys.



Et bien entendu les Slapes. Famille sordide, mais que l’on aime suivre sans jamais savoir quelle ignominie ils préparent ensuite.



Je suis fort triste de refermer la dernière page et j’attends avec impatience la sortie d’autres romans de cet auteur aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.
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