Editions Samarkand [corriger]

Après des années à en entendre parler, j'ai enfin terminé ma lecture de ce roman célèbre de la littérature anglaise et quel œuvre !



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Lizzy, qui, malgré sa prédisposition à montrer ses bonnes manières, n'hésite pas à montrer également son caractère en refusant à deux reprises des demandes en mariage, pensant avant tout à son bonheur plutôt qu'à sa situation, qu'un mariage pourrait en assurer la sécurité.



Le personnage de Darcy est également une agréable surprise mais je n'en dirai pas plus. Je vous laisse découvrir ce dernier autant détestable qu'agréable !

Spontanéité, créativité, originalité, sensibilité, crédibilité… seraient pour moi les cinq fondements nécessaires à la rédaction d’un bon roman.



Contrairement à ce qu’affirme K.M. Weiland dans « Les cinq secrets de la structure du récit » !

On y découvre que le succès d’une bonne intrigue reposerait sur une simple formule mathématique !!! Autant dire que j’ai stoppé ma lecture à plusieurs reprises car non, je ne peux pas admettre qu’à 37% (c’est précis, hein ?) doive figurer le 1er goulot d’étranglement ou que le nouvel élan commence à 62%.

Je ne cite que 2 des 18 stades requis et disséqués par l’auteur. Il est bien question de la dissection du récit et j’aurais risqué le terme « autopsie » si je ne m’étais souvenue que nous avons tous étudié cette matière à l’école : situation initiale, élément déclencheur etc.



Aussi, futurs écrivains en herbe, fuyez cette loi absurde qui guillotinerait votre plus légère fibre artistique qui ne demande qu’à s’épanouir.



Mon agacement s’est encore accru au déroulement des démonstrations tirées non pas de romans, mais de films (qui me sont inconnus pour la plupart).



L’auteur a-t-il conscience qu’il y est allé un peu fort ? Je le pense, au vu des extraits que j’ai mis en citation et qui soit, renforcent sa justification, soit excusent sa détermination.



Pour ma part, je refuse d’englober une œuvre littéraire dans une succession de chiffres et d’étapes.



Poésie, fantaisie, humour, romantisme, suspense… devraient être les piliers suivants.


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En congé sabbatique, le commissaire Morin s'est installé chez sa sœur dans la Drôme. S'ennuyant un peu, il ne peut s'empêcher de donner de temps en temps un coup de main à ses collègues de la gendarmerie.

Quand une femme est découverte noyée dans sa piscine, il est donc naturellement invité à participer aux premières constatations. Lesquelles semblent indiquer que la noyade n'est peut-être pas totalement accidentelle...



Meurtre par procuration : on se souvient de "Ripley s'amuse" de Patricia Highsmith, où le personnage central recrute un quidam totalement innocent pour perpétrer à sa place deux meurtres. L'énigme de Marie Larantec en est un peu le symétrique. Je n'en dévoilerai pas plus...

L'histoire est bien racontée, avec ce qu'il faut de faits nouveaux pour maintenir l'intérêt. L'écriture est nerveuse, avec un enchainement rapide de très nombreux et courts chapitres.

Ce petit roman, par la taille, se lit donc facilement.

On regrettera que la personnalité des personnages soit trop peu développée, hormis celle du commissaire. On se laissera surprendre par un dénouement original, qui vient cependant trop vite. On aurait aimé une approche plus construite et développée.

Un bon moment de lecture cependant.
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