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La dernière chose qu'il m'a dite

Je ne lis jamais de thrillers mais j’ai adoré cette lecture (sûrement car l’intrigue n’est pas centrée sur un meurtre mais sur une disparition).

J’ai parfois trouvé que la relation Hannah - Bailey faisait un peu too much mais il faut bien avouer que c’est justement cette relation qui est centrale dans le récit.

Un peu déçue également de la rencontre avec un personnage important de l’histoire à la fin du livre, cet aspect la ne m’a pas plu.

Autrement le récit se lit a toute vitesse, Hannah est un personnage incroyable, que je trouve original dans ses réactions, ses réparties et sa relation avec Owen.
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La dernière maison avant les bois

Je sors tout juste de cette lecture, à la fois émerveillée et effrayée.

Lu en version originale (The last house on needless street), ce livre est d'une beauté dérangeante. Suivre Ted et les autres protagonistes (?) dans leur quête du passé m'a totalement emportée, réjouie, malgré la difficulté initiale du sujet abordé.

J'ai trouvé particulièrement juste et émouvante la description des troubles mentaux, et j'ai adoré la plongée dans le noir total que nous propose Catriona Ward.
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La dernière maison avant les bois

Dans la dernière maison de Needless Street, juste avant l'immense forêt, vivent Ted Bannerman, un homme étrange et solitaire, sa chatte Olivia et sa fille Lauren. Mais quand Dee, une jeune femme traumatisée par la disparation quand elle était encore enfant de sa petite soeur, la petite fille à la glace au sirop qui fit alors les unes des journaux, décide d'emménager dans la maison voisine de celle de Ted, tout semble se dérégler dans l'impasse si tranquille. Les oiseaux que Ted nourrit dans son jardin meurent par dizaines, les soupçons de Dee envers son étrange voisin vont croissant et même le petit bois si tranquille semble regorger de secrets.



Quel étrange roman que cette Dernière maison avant les bois dont le résumé assez cryptique dit si peu et dont les premières pages nous plongent la tête la première dans l'existence mystérieuse de Ted ! Chaque fois que l'on pense avoir compris quelque chose ou deviné où l'auteure veut en venir, les pages ou le chapitre suivants nous emmènent dans une direction opposée et le lecteur enchanté (peut-être même au sens premier du terme, ce livre ne lui aurait-il pas jeté un sort ?) finit par douter de sa compréhension et de ce qu'il lit. Pour ajouter au mystère, les chapitres alternent entre plusieurs narrateurs, Ted, sa chatte Olivia (!), la petite Lauren et enfin Dee. On y croise aussi d'étranges voisins désignés par leur description, la femme au chihuahua (qui au fil du roman sera aussi la femme au teckel ou au border collie), l'homme aux cheveux orange, et des dieux jaloux qui semblent appeler Ted régulièrement dans les bois pour qu'il prenne soin d'eux.



Difficile de critiquer ce roman sans en dire trop car il me paraît essentiel de préserver la surprise et le désarroi initial du lecteur car oui, les premiers chapitres m'ont baladée et intriguée comme rarement, tant ce livre reste atypique : thriller psychologique, étude sociale sur un marginal, roman d'horreur, conte... peut-être un peu de tout ça. En tous cas ça fonctionne même s'il y a de ci de là quelques longueurs ou passages un peu plus languissants et même si la résolution de l'intrigue n'est finalement pas si originale que ça. Mais il faut reconnaître à Catriona Ward un vrai talent de conteuse dans un récit totalement onirique et étrange où se mêlent rêve et réalité et où pourtant tout s'emboîte parfaitement à la fin sans avoir besoin de faire appel à des puissances surnaturelles ou à des coïncidences mystérieuses (ce qui est malheureusement je trouve le travers de nombreux thrillers).



Alors si vous avez envie d'une balade dans les bois en bonne ou mauvaise compagnie, d'une découverte de la nature qui nous entoure, tantôt hostile, tantôt douce aux enfants perdus, si vous êtes prêts à plonger la tête la première dans un récit dont vous ne comprenez goutte, n'hésitez plus et poussez la porte de la dernière maison avant les bois, vous ne le regretterez pas !
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