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Après la géographie et un peu de littérature, je vais vous parler d’histoire. L’histoire de l’Islande en 230 pages peut paraître réducteur mais en même temps, son histoire est fort récente. Sur le plan géologique, le pays est très jeune et il est le dernier à avoir été colonisé. Bien que l’on y ait trouvé des pièces de monnaies romaines datant de 300 ans avant J-C, c’est véritablement vers l’an 800 de notre ère que l’île fut colonisée par les premiers colons, les vikings Norvégiens.
Disséminés aux quatre coins de l’île en petites communautés, le plus fortuné se voyait naturellement considéré comme le chef. Très vite, les chefs des différents clans se sont regroupés une fois l’an afin d’élaborer une législation commune pour les grandes décisions, tout en laissant la liberté à chacun de régler les affaires courantes du clan. Et c’est ainsi que naquit le premier Parlement qu’ils nommèrent l’Althing et qu’ils situèrent à Thingsvellir.
En l’an 1000, les Islandais adoptèrent la religion catholique.
Le roi du Danemark eut très vite des vues sur ce pays, principalement pour les ressources inépuisables de poissons dans ses eaux côtières. Il n’eut aucune difficulté pour y instaurer sa légitimité, les Islandais étant évidemment très inférieurs en nombre et ne possédant ni armée ni flotte de guerre. Le roi du Danemark leur supprima l’Althing et eut le monopole sur leur commerce. L’Islande n’eut de cesse de retrouver son indépendance qu’elle n’obtint réellement qu’en 1944. Entretemps, le peuple islandais vécut malheur sur malheur. Pendant près de 900 ans : invasion de leurs eaux côtières par des puissances bien mieux équipées entraînant famine, éruptions volcaniques ou inondations, grippe espagnole, chômage et émigration de la population en Amérique.
Au début de la seconde guerre mondiale, l’Islande refusa à Hitler l’implantation de ses forces armées, arguant de sa neutralité. Pourtant, quelques temps plus tard, le pays fit don de ses bateaux à la France démunie, ce qui incita l’Angleterre à se rapprocher de l’île. Mais les anglais n’étaient pas trop les bienvenus en raison de la « guerre à la morue ». En effet, la pêche n’était pas la ressource principale de l’île au début du 20è siècle, mais l’élevage de moutons. Avec ses bateaux de pêche modernes, l’Angleterre a toujours puisé les ressources de la mer au plus près des côtes islandaises, riches en harengs, morues, haddock, sébaste.
L’abandon de l’île par le Danemark durant la guerre lui permit enfin d’obtenir son indépendance en 1944. Après la guerre, le plan Marshall mis en place par les Etats-Unis permit également à l’Islande de se relever. La maison Marshall à Reykjavik en témoigne. Grâce à ces rentrées d’argent, l’Islande combla son retard technologique de manière spectaculaire. En même temps, s’en suivi une nouvelle crise politique. La base militaire américaine installée depuis à Reflavik entraîna nombre de détracteurs soucieux de maintenir leur identité et leur unité nationale. Ce n’est qu’en 2006 que les Etats-Unis décidèrent de retirer leurs troupes. Pour la petite histoire, l’Islande est un des très rares pays du monde à n’avoir aucun McDonald sur ses terres.
Sur le plan culturel, l’Islande est avant tout un pays de poètes. La poésie occupa de tous temps une place prépondérante. C’est par elle que les histoires des hommes fut transmises. Celles des trolls également, des légendes et des dieux. Les sagas islandaises racontant vie quotidienne, aventures et héros solitaires ont toujours comblées les longues nuits d’hiver. Les Islandais sont un des peuples les plus cultivés et le livre, le premier cadeau de Noël.
De nombreuses photos noir et blanc jalonnent le livre qui m’a semblé bien complet et c’est la période contemporaine qui m’a le plus intéressée. Ce n’est pas du tout rébarbatif (à part le chapitre énumérant les Présidents et Premiers ministres), c’est écrit de manière vivante et je ne me suis pas ennuyée, au contraire.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce magnifique pays et l’histoire de ses habitants, mais je termine par vous citer quelques événements contemporains qui ont marqué l’île et dont les Islandais ne sont pas peu fiers :
- le Prix Nobel de littérature décerné à Halldor Laxness en 1955
- le championnat du monde des échecs aux termes duquel l’américain Bobby Fisher a vaincu le russe Boris Spassky, en 1972
- la réunion au sommet entre Gorbatchev et Reagan, à Reykjavik, en 1985.
Disséminés aux quatre coins de l’île en petites communautés, le plus fortuné se voyait naturellement considéré comme le chef. Très vite, les chefs des différents clans se sont regroupés une fois l’an afin d’élaborer une législation commune pour les grandes décisions, tout en laissant la liberté à chacun de régler les affaires courantes du clan. Et c’est ainsi que naquit le premier Parlement qu’ils nommèrent l’Althing et qu’ils situèrent à Thingsvellir.
En l’an 1000, les Islandais adoptèrent la religion catholique.
Le roi du Danemark eut très vite des vues sur ce pays, principalement pour les ressources inépuisables de poissons dans ses eaux côtières. Il n’eut aucune difficulté pour y instaurer sa légitimité, les Islandais étant évidemment très inférieurs en nombre et ne possédant ni armée ni flotte de guerre. Le roi du Danemark leur supprima l’Althing et eut le monopole sur leur commerce. L’Islande n’eut de cesse de retrouver son indépendance qu’elle n’obtint réellement qu’en 1944. Entretemps, le peuple islandais vécut malheur sur malheur. Pendant près de 900 ans : invasion de leurs eaux côtières par des puissances bien mieux équipées entraînant famine, éruptions volcaniques ou inondations, grippe espagnole, chômage et émigration de la population en Amérique.
Au début de la seconde guerre mondiale, l’Islande refusa à Hitler l’implantation de ses forces armées, arguant de sa neutralité. Pourtant, quelques temps plus tard, le pays fit don de ses bateaux à la France démunie, ce qui incita l’Angleterre à se rapprocher de l’île. Mais les anglais n’étaient pas trop les bienvenus en raison de la « guerre à la morue ». En effet, la pêche n’était pas la ressource principale de l’île au début du 20è siècle, mais l’élevage de moutons. Avec ses bateaux de pêche modernes, l’Angleterre a toujours puisé les ressources de la mer au plus près des côtes islandaises, riches en harengs, morues, haddock, sébaste.
L’abandon de l’île par le Danemark durant la guerre lui permit enfin d’obtenir son indépendance en 1944. Après la guerre, le plan Marshall mis en place par les Etats-Unis permit également à l’Islande de se relever. La maison Marshall à Reykjavik en témoigne. Grâce à ces rentrées d’argent, l’Islande combla son retard technologique de manière spectaculaire. En même temps, s’en suivi une nouvelle crise politique. La base militaire américaine installée depuis à Reflavik entraîna nombre de détracteurs soucieux de maintenir leur identité et leur unité nationale. Ce n’est qu’en 2006 que les Etats-Unis décidèrent de retirer leurs troupes. Pour la petite histoire, l’Islande est un des très rares pays du monde à n’avoir aucun McDonald sur ses terres.
Sur le plan culturel, l’Islande est avant tout un pays de poètes. La poésie occupa de tous temps une place prépondérante. C’est par elle que les histoires des hommes fut transmises. Celles des trolls également, des légendes et des dieux. Les sagas islandaises racontant vie quotidienne, aventures et héros solitaires ont toujours comblées les longues nuits d’hiver. Les Islandais sont un des peuples les plus cultivés et le livre, le premier cadeau de Noël.
De nombreuses photos noir et blanc jalonnent le livre qui m’a semblé bien complet et c’est la période contemporaine qui m’a le plus intéressée. Ce n’est pas du tout rébarbatif (à part le chapitre énumérant les Présidents et Premiers ministres), c’est écrit de manière vivante et je ne me suis pas ennuyée, au contraire.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce magnifique pays et l’histoire de ses habitants, mais je termine par vous citer quelques événements contemporains qui ont marqué l’île et dont les Islandais ne sont pas peu fiers :
- le Prix Nobel de littérature décerné à Halldor Laxness en 1955
- le championnat du monde des échecs aux termes duquel l’américain Bobby Fisher a vaincu le russe Boris Spassky, en 1972
- la réunion au sommet entre Gorbatchev et Reagan, à Reykjavik, en 1985.
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