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Le discernement : A l'usage de ceux qui croient qu'être intelligent suffit pour décider
François Bert
François Bert
Beau sujet d'actualité, "à l'usage de ceux qui croient qu'être intelligent suffit pour décider". Le sommaire est appétissant et prometteur avec la subsidiarité, l'urgent ou l'important, le réinvestissement du temps présent, les moissons différées, l'importance du silence et des contextes, la décision courante et la décision stratégique...
L’auteur n'est ni philosophe, ni sociologue, ni épistolier ; sa légitimité, il la reçoit du terrain, du concret, de son expérience de la Grande Muette ; il ne cache pas ses fondations chrétiennes pour regarder le monde et les hommes (et les femmes itou).
Sed contra
J'ai eu du mal avec son style, les références historiques incessantes (Pompidou, Charles VIII, Newton, Guillaume le Conquérant, Thibon, de Gaulle, Munich...), son avis sur tout (la politique nucléaire d'EDF et des gouvernements, le référendum, le Covid, les LGBT, les frères Vanier, l'invasion de l'Irak, la réforme des retraites, Notre-Dame de Paris...), les citations inopinées (Descartes, Péguy, Churchill...). Les phrases sont longues, emboîtées, subordonnées, le style est amphigourique, l'éloquence emphatique, c'est quelques fois obscur, souvent confus, nébuleux, verbeux. L'auteur parle en nous, c'est qui nous ?
"On cherche ce qu'il dit après qu'il a parlé" (in Les Femmes savantes). Peut-être qu'avec un travail de réécriture, cet essai qui fait penser à une salade de fruits se métamorphosera en feu d'artifice.
Je vais quand même lire son ouvrage de 2017 "Le temps des chefs est venu"
L’auteur n'est ni philosophe, ni sociologue, ni épistolier ; sa légitimité, il la reçoit du terrain, du concret, de son expérience de la Grande Muette ; il ne cache pas ses fondations chrétiennes pour regarder le monde et les hommes (et les femmes itou).
Sed contra
J'ai eu du mal avec son style, les références historiques incessantes (Pompidou, Charles VIII, Newton, Guillaume le Conquérant, Thibon, de Gaulle, Munich...), son avis sur tout (la politique nucléaire d'EDF et des gouvernements, le référendum, le Covid, les LGBT, les frères Vanier, l'invasion de l'Irak, la réforme des retraites, Notre-Dame de Paris...), les citations inopinées (Descartes, Péguy, Churchill...). Les phrases sont longues, emboîtées, subordonnées, le style est amphigourique, l'éloquence emphatique, c'est quelques fois obscur, souvent confus, nébuleux, verbeux. L'auteur parle en nous, c'est qui nous ?
"On cherche ce qu'il dit après qu'il a parlé" (in Les Femmes savantes). Peut-être qu'avec un travail de réécriture, cet essai qui fait penser à une salade de fruits se métamorphosera en feu d'artifice.
Je vais quand même lire son ouvrage de 2017 "Le temps des chefs est venu"
Un biographie qui remue. Élisabeth et Félix Leseur, couple fou amoureux et pourtant séparé par une frontière impénétrable : la Foi. Une frontière qui s'effacera après la mort d'Élisabeth, quand son mari découvrira ses écrits.
Que de choses à retenir de ces deux vies !
La plus importante pour moi sera la fécondité invisible de la moindre de nos prières ou de nos actions. N'attendons pas un résultat visible et triomphant : l'action de Dieu sur les âmes n'est pas mesurable et n'appartient pas à notre mesure du temps humain. Élisabeth qui a tant prié pour la conversion de son mari, est morte sans avoir vu la moindre graine pousser, et pourtant il sera ordonné prêtre !
La deuxième leçon que j'en retiens sera la valeur de l'exemple, bien supérieure à tous les beaux discours les plus argumentés, Élisabeth l'avait très bien compris.
Ce livre me donne maintenant très envie de me plonger dans les écrits même d'Élisabeth Leseur.
Que de choses à retenir de ces deux vies !
La plus importante pour moi sera la fécondité invisible de la moindre de nos prières ou de nos actions. N'attendons pas un résultat visible et triomphant : l'action de Dieu sur les âmes n'est pas mesurable et n'appartient pas à notre mesure du temps humain. Élisabeth qui a tant prié pour la conversion de son mari, est morte sans avoir vu la moindre graine pousser, et pourtant il sera ordonné prêtre !
La deuxième leçon que j'en retiens sera la valeur de l'exemple, bien supérieure à tous les beaux discours les plus argumentés, Élisabeth l'avait très bien compris.
Ce livre me donne maintenant très envie de me plonger dans les écrits même d'Élisabeth Leseur.
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