Jacques-Marie Laffont [corriger]

Je (ne) sais (presque) pourquoi ce roman me fait tout de suite penser à la Tentation de Saint Antoine de Flaubert. Ceux qui ont lu cette longue fresque comprendront d'autant plus qu'Anatole France était un fervent admirateur de Gustave. Et que, par cì, par-là, je relève quelques phrases qui ressemblent à la structure de ce dernier. J'avoue apprécier ces raisonnements de philosophes des les premiers pages qui disent que la position de « l'indifférent » est certes l'une des meilleures à tenir en ce monde où nul ne détient la vérité. Thais me fait penser à la méditation du compositeur que vous devez connaître aussi. Si mon livre déniché dans ma fabuleuse et inesthétique boîte à livres villageoise ne sentait pas autant mauvais (moisi) j'aurais déjà terminé ma lecture. Car elle me passionne. Alors le temps de mettre un peu de bicarbonate de soude sur le papier et je reviens dans quelques jours !! Pour vous faire rêver je laisse ces quelques lignes suivantes, fort belles et helléniques :



Souffre, Zénothémis, que je t'arrête ici. J'ai déjà d'abord reconnu, dans le mythe que tu nous, exposes, un épisode de la lutte de Pallas Athénée contre les géants. Iaveh ressemble beaucoup à Typhon, et Pallas est représentée par les Athéniens avec un serpent à son côté.