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La cité mystérieuse, ici, c'est Alésia, le dernier bastion de résistance de Vercingétorix, qui finalement capitula devant César, ce que César nous explique en long, en large et en travers et avec beaucoup, beaucoup de lauriers tressés à son encontre dans La Guerre des Gaules. Alésia se situe officiellement en Bourgogne, et ceci depuis le Second Empire. Si à l'époque les raisons étaient surtout politiques, il fallait un grand roman national, les preuves archéologiques sont aujourd’hui à peu près indiscutées...sauf par un coin carrés d'irréductibles franc-comtois.

J'exagère, mais à peine, ou plutôt je déplace de quelques années, car le plus fort de la controverse ce serait plutôt éteinte avec les derniers défenseurs, et il en reste une littérature assez abondante de petits éditeurs faisant les délices des collectionneurs.

Dont ce volume, qui se veut un résumé des recherches et des opinions en faveurs d'Alaise dans le Jura. Qui a déjà lu un livre sur cette controverse n'y apprendra pas grande chose de nouveau, et c'est à réserver à qui voudrait lire tous les livres sur le sujet, ou qui voudrait en lire un seul, pour le côté amusant de l'anecdote. C'est surtout intéressant pour le récit de la controverse, en fait.

J’ai beaucoup aimé l’interprétation de la légende donnée par Joël Polomski. Le petit diable a d’ailleurs une bouille trop mignonne… Quand vous passerez voir ce pont à Cahors (vous ne pouvez pas le rater, avec ses tours…), vous verrez un petit diable scotché à la pierre : il est l’oeuvre d’un restaurateur qui s’est inspiré de la légende, lors de travaux en 1879… Pour les 700 ans du pont en 2008, des amis dessinateurs de Joël Polomski ont fourni aussi de super dessins de diables.
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