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Thomas & Mercer [corriger]


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Wayward Pines, tome 3 : Destruction

David Pilcher n’a pas supporté qu’Ethan Burke révèle aux habitant·es la réalité sur Wayward Pines. Désormais, il ne s’agit plus protéger la ville des menaces extérieures ou intérieures, mais uniquement de survivre face aux créatures qui envahissent les rues. La terreur est palpable et l’air est saturé de mort et de souffrance. Ethan ne pense qu’à protéger son épouse et son fils, mais les erreurs de son passé ne cessent se rappeler à lui. « Merde, j’ai tout bousillé. Avec mon travail. Avec Kate. Avec mes blessures de guerre jamais guéries, jamais soignées. Mais j’essaie, Theresa. Depuis que je me suis réveillé dans cette ville, j’essaie. J’essaie de te protéger, toi et Ben. J’essaie de vous aimer le mieux possible. J’essaie de faire les bons choix. » (p. 206) Une question terrible se pose désormais : est-il possible de rester à Wayward Pines et, si non, où aller ?



La fin de ce dernier tome et de la trilogie est à mon sens totalement illogique et bâclée : elle ne respecte pas les règles établies précédemment dans l’intrigue. En voulant effectuer une pirouette qui propose un dénouement ouvert, l’auteur sabote son propre univers. C’est vraiment dommage et cela gâche une expérience de lecture parfaitement positive jusqu’aux 10 dernières pages.



De Blake Crouch, j’ai lu Dark Matter et j’ai le vague souvenir d’un paramètre illogique qui m’avait sortie de l’histoire.
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Wayward Pines, tome 3 : Destruction

Ouvrir l'un des livres de cette trilogie, c'est comme ouvrir un paquet de Michokos (ou une boîte de marrons glacés si on s'appelle CasusBelli) : impossible de le refermer tant qu'on n'est pas allé jusqu'au bout des pages ou des emballages.

Compliqué de raconter ce qui se passe dans ce dernier tome, sans trop en révéler sur les tomes précédents. On est toujours à Wayward Pines, charmante petite ville du Colorado trop parfaite pour être honnête, et où adviennent désormais des choses terrifiantes.



Dès le début, on est emporté par l'enchainement des événements tragiques -vraiment impossible de lâcher les cent premières pages, lues d'une traite, tant le suspense est haletant. Le rythme de la narration, court et sec, est hautement efficace.

Blake Crouch prend néanmoins le temps de nuancer ses personnages, ce qui les rend plus proches de nous et nous permet de mieux mesurer l'horreur de ce qui leur arrive. Il glisse également quelques considérations plutôt pertinentes sur dieu, la création et le pouvoir, et même quelques réflexions touchantes sur l'amour.



Ca reste une oeuvre de divertissement, mais vraiment réussie dans son genre avec une idée de départ absolument géniale ; d'où le côté addictif de cette trilogie.

Alors, comme pour les Michokos (et les marrons glacés), ne vous privez pas d'une telle lecture : ça libère la dopamine et ça rend heureux !
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La Maison des mensonges

L'histoire

La vie de Nina est réglée comme un métronome : le matin, elle va travailler à la bibliothèque et le soir elle retrouve sa mère Maggie, avec laquelle elle vit depuis toujours. Nina prépare le repas et les deux femmes dînent paisiblement. Un quotidien parfaitement banal. Mais un détail jette une ombre au tableau : le pied de Maggie est attaché à une lourde chaîne qui l'empêche d'atteindre la porte de la maison. Et cette chaîne, elle ne la quitte jamais, pas même quand elle dort dans le grenier, parfaitement insonorisé. Docile, Maggie accepte tout : les privations, les punitions et la solitude. Car ce qu'elle a fait à sa fille, des années auparavant, est impardonnable et elle doit en payer le prix. Mais il y a beaucoup de secrets que Nina ignore et que sa mère n'a pas l'intention de lui révéler. Parce que dans cette maison, la vérité est plus dangereuse que le mensonge...



Mon avis

Un huis-clos où violences, secrets, trahisons et folie justifient les actes du bourreau et de sa victime. La confusion des responsabilités va crescendo au fil des révélations de ce roman à deux voix. Vous retrouvez un rythme respiratoire normal uniquement à la fin de cette histoire familiale démoniaque.
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