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J`ai lu [corriger]

A la demande d`Henri Flammarion en 1958, Frédéric Ditis créé la maison d`édition française J`ai lu, qui publie principalement en format poche. Sa ligne éditoriale est variée, allant de la littérature générale à la science-fiction, en passant par le roman policier et le roman d`amour. Les éditions J`ai lu publient chaque année plus de 400 nouveautés au format poche.

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Ténèbres sur Diamondia

Van Vogt A.E. Ténèbres sur Diamondia. 1972. J’ai Lu 1974. 247 p. 2 étoiles.

Mon 1er roman S.F, lu à 20 ans : les joueurs du A tilde.

J’étais impressionné. Je n’avais pas tout compris. Mais j’ai de suite adoré les romans de S.F. Et j’ai continué à lire du Van Vogt. Des romans plus accessibles et même excellents pour certains.

De mémoire, parmi les meilleurs : Les fabricants d’armes, Les armureries d’Isher…commencer par ceux-là et laissez tomber Ténèbres sur Diamondia.

Les incohérences se succèdent rendant confus le but recherché par l’auteur. On a l’impression d’un « remplissage » de lignes. Aucune émotion ne ressort à la lecture sinon un ennui profond…

A bon entendeur…



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Le Noël de toutes les promesses

Angleterre, XIXe siècle : Randolph est un comte lourdement endetté, à cause de l’ancien comte, son cousin, qui a dilapidé l’argent. Il reçoit la curieuse visite d’un marchand de charbon enrichi : celui-ci a racheté les dettes et l’hypothèse du domaine familial. Il effacera tout et lui léguera la moitié de sa fortune si le comte épouse sa fille.



Dès le départ, on voit un Randolph un peu guindé, écrasé sous le poids des responsabilités, et un père malade mais adorant sa fille. Ce père a l’air aimable, mais Randolph accepte mal la situation, et suite à des quiproquos il s’imagine que la fille du marchand de charbon veut à tout prix un titre.



Et la fille en question, Eleonore, prend mal la demande de son père. Cependant, elle adore son père, et elle ne veut pas refuser sa dernière requête alors qu’il est mourant. Elle s’imagine que Randolph a dilapidé lui-même l’argent, qu’il est un noceur qui jette l’argent par les fenêtres.



Chacun reçoit l’autre froidement. Voire de manière glaciale. Le mariage a lieu, et les débuts sont catastrophiques. On connaît les pensées réelles des personnages, mais ils s’abstiennent de parler et d’expliquer à l’autre ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. L’absence de communication est totale et les malentendus sont profonds. Chacun prête à l’autre une personnalité éloignée de la vérité.



Cette romance, une des premières de l’auteure, n’est pas toujours tendre. Pourtant, on la lit avec plaisir, grâce à une plume alerte. Et surtout, très vite, s’annonce la période de Noël où Eleonore invite toute sa famille qu’elle adore pour ennuyer son mari, puisque ce sont des commerçants enrichis et joyeux : ils ne peuvent qu’être tapageurs aux yeux du comte Randolph.



Évidemment, rien ne se passera comme prévu, et j’ai plusieurs fois souri à cette romance qui, si elle ne réserve pas de surprises, finit avec beaucoup de tendresse.


Lien : https://alafey.wordpress.com..
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Extension du domaine de la lutte

Les tribulations existentielles d’un informaticien sous le prisme de la philosophie bouchère houellebecquienne de la séduction.

Houellebecq établit un parallèle entre « le libéralisme économique sans frein » et « le libéralisme sexuel ». Il démontre que là où le delta entre les très riches et les très pauvres est largement amplifié dans une société néolibérale, il y a le même gouffre dans une société post révolution sexuelle. Il y a ceux qui « ont une vie érotique variée et excitante ; d’autres sont réduits à la masturbation et la solitude. » De là ce combat perpétuel des individus pour s’enrichir ou pour baiser. C’est « l’extension du domaine de la lutte » qui touche toutes les strates d’une société, quelle qu’elle soit.

La misère sexuelle de l’auteur/protagoniste/anti-héros est un thème récurrent dans l’œuvre de Houellebecq et qui semble l’obséder.

Certaines fulgurances de Houellebecq telles que : « Ce trou qu’elle avait au bas du ventre devait lui apparaître tellement inutile. Une bite, on peut toujours la sectionner ; mais comment oublier la vacuité d’un vagin ? » rompent la monotonie de la narration et l’immense banalité de la vie de ce citoyen lambda. Elles sont l’éclair qui illumine un ciel orageux, bas et lourd, avant que la pluie ne tombe ni que le tonnerre ne gronde. On notera au passage la « finesse » du propos. Avec Houellebecq, on est souvent à l’age de pierre de l’art amoureux. Mais il n’est que le témoin de ses contemporains.

On retrouve dans cet ouvrage toute la verve de l’auteur, mais on ne peut s’empêcher d’avoir un sentiment nauséeux lors de la lecture de cette satire. La critique qu’il fait de notre société consumériste est intéressante. Elle met bien en exergue la pauvreté des relations humaines et la banalité des besoins existentiels du quotidien, ceux qui nous accaparent la plupart du temps.

Editions J’ai Lu, 156 pages.

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