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Chronique de Flingueuses : Les Chro de Flo pour Collectif Polar
Ce thriller marque ma première immersion dans l’univers de l’auteur Jacques Vandroux, rencontré à l’occasion du salon Saint-Maur en Poche. Grenobloise pendant 25 ans, je ne pouvais que céder à l’envie de découvrir l’univers créé autour de Nadia Barka, capitaine et femme au caractère bien trempé. Et je dois dire que j’ai passé un très bon moment de lecture.
Le roman alterne les passages consacrées à l’investigation menée par l’héroïne et son équipe et des passages remontant au début du XVIIème siècle, autour du personnage de Margot, guérisseuse sur le plateau du Vercors et arrêtée pour sorcellerie.
Nadia Barka est appelée sur une scène de crime particulièrement dure. Une femme, chef d’entreprise a été torturée à son domicile et très rapidement l’enquête montre qu’elle participait à des soirées libertines. Quelques jours plus tard, c’est une mère de famille sans histoires qui est retrouvée immolée par le feu sur le campus universitaire.
Nadia Barka et son équipe vont avoir fort à faire pour remonter jusqu’aux coupables.
Jacques Vandroux a concocté un thriller âpre, assez violent mais sans temps mort. Nadia Barka est une héroïne attachante, impulsive, entière qui traîne derrière elle quelques casseroles, doit se débattre avec des accusations portées contre elle lors d’une arrestation musclée et dont la vie privée n’est pas toujours très simple lorsque le passé refait surface ou qu’elle doit composer avec un conjoint lui-même policier.
J’ai eu beaucoup de plaisir à suivre la capitaine et ses lieutenants dans cette enquête qui nous emmène dans les rues grenobloises, la vallée du Grésivaudan et jusqu’au plateau du Vercors.
Si vous ne connaissez pas, découvrez cet auteur (je n’ai pas encore lu celui par lequel j’aurais dû commencer, à savoir « Au coeur du solstice ».
Pour en savoiur plus sur ce thriller et son auteur vous pouvez cliquer ci-dessous ⏬⏬⏬
Lien : https://collectifpolar.wordp..
Ce thriller marque ma première immersion dans l’univers de l’auteur Jacques Vandroux, rencontré à l’occasion du salon Saint-Maur en Poche. Grenobloise pendant 25 ans, je ne pouvais que céder à l’envie de découvrir l’univers créé autour de Nadia Barka, capitaine et femme au caractère bien trempé. Et je dois dire que j’ai passé un très bon moment de lecture.
Le roman alterne les passages consacrées à l’investigation menée par l’héroïne et son équipe et des passages remontant au début du XVIIème siècle, autour du personnage de Margot, guérisseuse sur le plateau du Vercors et arrêtée pour sorcellerie.
Nadia Barka est appelée sur une scène de crime particulièrement dure. Une femme, chef d’entreprise a été torturée à son domicile et très rapidement l’enquête montre qu’elle participait à des soirées libertines. Quelques jours plus tard, c’est une mère de famille sans histoires qui est retrouvée immolée par le feu sur le campus universitaire.
Nadia Barka et son équipe vont avoir fort à faire pour remonter jusqu’aux coupables.
Jacques Vandroux a concocté un thriller âpre, assez violent mais sans temps mort. Nadia Barka est une héroïne attachante, impulsive, entière qui traîne derrière elle quelques casseroles, doit se débattre avec des accusations portées contre elle lors d’une arrestation musclée et dont la vie privée n’est pas toujours très simple lorsque le passé refait surface ou qu’elle doit composer avec un conjoint lui-même policier.
J’ai eu beaucoup de plaisir à suivre la capitaine et ses lieutenants dans cette enquête qui nous emmène dans les rues grenobloises, la vallée du Grésivaudan et jusqu’au plateau du Vercors.
Si vous ne connaissez pas, découvrez cet auteur (je n’ai pas encore lu celui par lequel j’aurais dû commencer, à savoir « Au coeur du solstice ».
Pour en savoiur plus sur ce thriller et son auteur vous pouvez cliquer ci-dessous ⏬⏬⏬
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J’ai refermé, admiratif, la version audio de « projet anastasis » de Jacques VANDROUX.
Précision sur le titre : anastasis est un mot grec signifiant « se relever » ou « résurrection ».
Trois remarques liminaires s’imposent.
D’une part, c’est aussi la première fois que je lis un roman se déroulant en Alsace et dans lequel l’auteur nous a épargné tous les stéréotypes de la région, de ses chaleureux habitants et de sa gastronomie. Je pense que d’avoir convolé en justes noces avec une alsacienne lui aura mis une certaine pression. Et la pression, en Alsace on s’y connait. Je vous laisse une minute pour que ça monte en bulles… qu’il en soit félicité et chaleureusement remercié !
D’autre part, et c’est tragique, mais le KL STRUTHOF-NATZWEILER, seul camp d’extermination nazi sur le sol français a bien existé et est devenu aujourd’hui un mémorial. Il est situé à quelques kilomètres de chez mois. J’avais visité, fin des années 70, avant son réaménagement en un site supportable, ce qui restait de ce sinistre camp de concentration avec ses baraquements en bois et son bloc « expérimental » où subsistait encore tout ce qui ferait passer aujourd’hui un IML pour une clinique privée.
Et pour finir, l’auteur affirme, ce qui m’étonne et me consterne, que les Dernières Nouvelles d’Alsace ne seraient pas lues assidûment dans les Bouches-du-Rhône ! Impensable…
Je suis un peu honteux, vexé comme un pou, de ne pas avoir connu avant cette lecture, Jacques Vandroux en tant que maître du thriller. Car assurément, c’est un titre de noblesse qu’il mérite. Ce roman le place allègrement à la hauteur de CHATTAM, GRANGÉ, MINIER ; THILLIEZ, NOREK, LAIPSKER et consorts…
Hop ! Maintenant j’en viens à l’histoire…
Elle s’ouvre sur un attentat dans la Cathédrale Notre Dame de Paris, alors que les rescapés se pressent vers la sortie, un garçon de six ans, Alexandre, disparaît après avoir été aperçu dans les bras d’un jeune homme blond aux yeux bleus.
Contre toute logique, l’alerte enlèvement n’est pas déclenchée par les autorités. Alexandre est pourtant le fils d’un député et le petit-fils d’un très influant sénateur….
Maud WEBER, sa mère, rescapée de l’attentat mais grièvement blessée, demande à sa sœur, Béatrice, d’engager un privé pour mener les recherches alors que la police semble au point mort dans son enquête.
C’est là qu’entre en jeu, Jean LEGAREC,qui comme son patronyme l’indique est breton, ancien officier parachutiste du 2ème Régiment Para de la Légion Étrangère, qui dirige aujourd’hui une agence privée de renseignement industriel. Il œuvre avec l’appui inconditionnel de Michel, son ancien chef dans la Légion et de Margot, une assistante redoutable d’efficacité, d’humour et de charme.
Puis, dans un flash-back, l’auteur nous ramène dans les premiers mois de l’année 1945, en Alsace, dans la Valée de SCHIRMECK où les nazis ont implanté le KL – Konzentrations Lager Natzweiler Struthof. Lucien WEBER, arrière grand-père d’Alexandre, y est interné pour avoir fuit l’envahisseur allemand et rejoint la résistance avant finalement, d’être dénoncé. Alors que les Alliés s’approchent rapidement au nord par Strasbourg et au sud par Mulhouse,le sinistre Hans Schtessinger, SS responsable du camp, organise l’évacuation des détenus encore valides, les autres étant promis à une exécution sommaire.
Lucien et Hans se recroiseront peu après l’évasion du premier, mais un seul survivra à cet affrontement.
Quel rapport entre la disparition d’Alexandre et le camp du Struthof ?
Eh bien, pour le découvrir il faudra suivre le charismatique Jean et la troublante Béatrice dans de minutieuses investigations qui les mèneront de Paris à Andlau dans le vignoble alsacien en passant par le Finistère et les eaux turquoises dans lesquelles baigne la République de Malte.
Jacques VANDROUX nous livre une intrigue complexe sur fond de néonazisme, de complot international, de traques par des tueurs à gages, de barbouzeries et de recherches médicales. Et j’en passe.
Ce roman est captivant, haletant, puissant, peuplé de personnages tantôt très attachants, tantôt terrifiants. Un véritable piège de papier, merci Eva Garcia pour l’image, ou encore comme ont dirait de nos jours, un implacable page Turner !
La lecture et l’interprétation de Pierre TISSOT révèle toute la profondeur du roman.
Un incontournable pour les amateurs du genre.
Précision sur le titre : anastasis est un mot grec signifiant « se relever » ou « résurrection ».
Trois remarques liminaires s’imposent.
D’une part, c’est aussi la première fois que je lis un roman se déroulant en Alsace et dans lequel l’auteur nous a épargné tous les stéréotypes de la région, de ses chaleureux habitants et de sa gastronomie. Je pense que d’avoir convolé en justes noces avec une alsacienne lui aura mis une certaine pression. Et la pression, en Alsace on s’y connait. Je vous laisse une minute pour que ça monte en bulles… qu’il en soit félicité et chaleureusement remercié !
D’autre part, et c’est tragique, mais le KL STRUTHOF-NATZWEILER, seul camp d’extermination nazi sur le sol français a bien existé et est devenu aujourd’hui un mémorial. Il est situé à quelques kilomètres de chez mois. J’avais visité, fin des années 70, avant son réaménagement en un site supportable, ce qui restait de ce sinistre camp de concentration avec ses baraquements en bois et son bloc « expérimental » où subsistait encore tout ce qui ferait passer aujourd’hui un IML pour une clinique privée.
Et pour finir, l’auteur affirme, ce qui m’étonne et me consterne, que les Dernières Nouvelles d’Alsace ne seraient pas lues assidûment dans les Bouches-du-Rhône ! Impensable…
Je suis un peu honteux, vexé comme un pou, de ne pas avoir connu avant cette lecture, Jacques Vandroux en tant que maître du thriller. Car assurément, c’est un titre de noblesse qu’il mérite. Ce roman le place allègrement à la hauteur de CHATTAM, GRANGÉ, MINIER ; THILLIEZ, NOREK, LAIPSKER et consorts…
Hop ! Maintenant j’en viens à l’histoire…
Elle s’ouvre sur un attentat dans la Cathédrale Notre Dame de Paris, alors que les rescapés se pressent vers la sortie, un garçon de six ans, Alexandre, disparaît après avoir été aperçu dans les bras d’un jeune homme blond aux yeux bleus.
Contre toute logique, l’alerte enlèvement n’est pas déclenchée par les autorités. Alexandre est pourtant le fils d’un député et le petit-fils d’un très influant sénateur….
Maud WEBER, sa mère, rescapée de l’attentat mais grièvement blessée, demande à sa sœur, Béatrice, d’engager un privé pour mener les recherches alors que la police semble au point mort dans son enquête.
C’est là qu’entre en jeu, Jean LEGAREC,qui comme son patronyme l’indique est breton, ancien officier parachutiste du 2ème Régiment Para de la Légion Étrangère, qui dirige aujourd’hui une agence privée de renseignement industriel. Il œuvre avec l’appui inconditionnel de Michel, son ancien chef dans la Légion et de Margot, une assistante redoutable d’efficacité, d’humour et de charme.
Puis, dans un flash-back, l’auteur nous ramène dans les premiers mois de l’année 1945, en Alsace, dans la Valée de SCHIRMECK où les nazis ont implanté le KL – Konzentrations Lager Natzweiler Struthof. Lucien WEBER, arrière grand-père d’Alexandre, y est interné pour avoir fuit l’envahisseur allemand et rejoint la résistance avant finalement, d’être dénoncé. Alors que les Alliés s’approchent rapidement au nord par Strasbourg et au sud par Mulhouse,le sinistre Hans Schtessinger, SS responsable du camp, organise l’évacuation des détenus encore valides, les autres étant promis à une exécution sommaire.
Lucien et Hans se recroiseront peu après l’évasion du premier, mais un seul survivra à cet affrontement.
Quel rapport entre la disparition d’Alexandre et le camp du Struthof ?
Eh bien, pour le découvrir il faudra suivre le charismatique Jean et la troublante Béatrice dans de minutieuses investigations qui les mèneront de Paris à Andlau dans le vignoble alsacien en passant par le Finistère et les eaux turquoises dans lesquelles baigne la République de Malte.
Jacques VANDROUX nous livre une intrigue complexe sur fond de néonazisme, de complot international, de traques par des tueurs à gages, de barbouzeries et de recherches médicales. Et j’en passe.
Ce roman est captivant, haletant, puissant, peuplé de personnages tantôt très attachants, tantôt terrifiants. Un véritable piège de papier, merci Eva Garcia pour l’image, ou encore comme ont dirait de nos jours, un implacable page Turner !
La lecture et l’interprétation de Pierre TISSOT révèle toute la profondeur du roman.
Un incontournable pour les amateurs du genre.
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