Voici une sélection de livres autour du poète Jean Cocteau décédé il y a 50 ans. Vous y trouverez des biographies de l'artiste mais aussi quelques œuvres majeures de ce dernier.
"Il y a bien longtemps, un armateur quasi ruiné vivait avec son fils et ses filles, dont la douce et généreuse Belle. Une nuit, après avoir trouvé refuge dans un château mystérieux, le marchand déchaîne la colère du maître des lieux, une créature mi-homme, mi-bête, qui le condamne à mort. Pour sauver la vie de son père, Belle décide de prendre sa place et rejoint la demeure de la Bête..."
"Cinquante ans après sa disparition, Jean Cocteau reste toujours vivant. Homme aux multiples talents, il laisse une uvre dont la modernité n est plus à démontrer. A ceux qui le qualifiaient d avant-gardiste, ne répondait-il : il n y a pas de précurseur, il n existe que des retardataires."
"C'est un Cocteau méconnu que nous invite à découvrir Jean Touzot dans cet essai qui s'approche au plus près du mystère d'un homme mais qui reflète aussi la vie tourbillonnante d?un des plus brillants esprits de son temps."
"Jean Cocteau était le grand-oncle maternel de Dominique Marny (le frère de son grand-père).
Dans cette biographie elle a choisi d'éviter les digressions et l'accumulation de détails pour privilégier l'essentiel, démontrer que cet homme célébré dans le monde entier n'a pas été le « mondain » qu'en ont fait les magazines, mais un être grave qui, par politesse, affichait une apparente légèreté. Poète avant tout, il ne s'est interdit aucune discipline : ni la littérature, ni le dessin, ni le théâtre, encore moins le cinématographe.
Elle rend l'homme accessible à ceux qui connaissent mal son oeuvre ou la jugent trop difficile à aborder."
"La Machine infernale (1934) est adaptation, très libre, de l'histoire d'Oedipe qui, selon l'oracle de Delphes, devait tuer son père et épouser sa mère. Cocteau fait subir à la tragédie de Sophocle un traitement tout à fait personnel à base de surréalisme, d'ironie et d'anachronismes volontaires. Il marie la poésie à ce drame austère de la fatalité et rénove, de manière éclatante, un mythe, avec tous les dons du virtuose."
"L'histoire a traversé les siècles.
Orphée a perdu Eurydice, mordue par un serpent. Pour la ramener sur terre, il n'hésite pas à affronter tous les périls de l'enfer. Une seule condition : lors de cette lente remontée vers le monde des vivants, il ne doit pas se retourner, ni regarder la bien-aimée. Hélas ! Cocteau relance le mythe. Parmi ses personnages, quel est le plus envoûtant ? Cet Orphée, amoureux de sa mort qui va et qui vient à travers les miroirs ? La princesse qui transgresse les lois de l'au-delà pour l'amour du poète ? Heurtebise, le messager, qui apparaît et disparaît à volonté ? Eurydice ? L'Intouchable, l'Invisible, l'Ombre ? Dans un décor surréaliste où les vivants et les morts se côtoient, le film de Cocteau prolonge encore le mystère."
"Qu'on ne s'y trompe pas : la vérité est au-delà de ce qu'on voit. Dans les dessins réunis ici se livre une mise à mort où tous les dangers se côtoient. La boule de neige qui atteignit Dargelos revient nous toucher à notre tour. C'est toujours comme cela avec Cocteau : il disparaît, apparaît et ajuste son trait - synonyme de flèche - pour atteindre la cible. "