Au XIXe siècle, on distinguait les religions primitives des grandes religions de la planète sous deux aspects. En premier lieu, les religions primitives seraient inspirées par la peur ; en second lieu, elles seraient inextricablement liées aux notions de souillure et d'hygiène : les primitifs étaient, disait-on à l'époque, convaincus que ceux qui par inadvertance traversaient quelque ligne interdite étaient victimes d'effroyables catastrophes.
Mais les anthropologues qui, comme Mary Douglas, ont pénétré plus profondément dans ces cultures primitives ne trouvent pas trace de cette peur.
L'hygiène, en revanche, se révèle une excellente piste si nous savons la suivre en profitant des connaissances que nous avons de nos propres sociétés : plus nous connaissons les religions primitives, plus il nous apparaît qu'il y a, dans leurs structures symboliques, une place pour la méditation sur la saleté qui est aussi une réflexion sur le rapport de l'ordre au désordre, de l'être au non-être, de la vie à la mort.
Claude Allègre s'était fait le chantre de tous ceux qui mettaient sérieusement en doute l'origine humaine du réchauffement climatique dénoncé par Al Gore et les écologistes. Sylvestre Huet, journaliste scientifique à Libération lui répond.
La vision idéalisée de la rue que donnent des miniatures représentant une entrée du roi dans "sa bonne ville", une procession du Saint-Sacrement ou des festivités ne saurait faire oublier une réalité quotidiennement vécue par les contemporains : la pollution sous plusieurs formes et ses dangers.
Une documentation hétéroclite décrit souvent d'affreux cloaques, des "merderons", remplis de "d'immondicitez", de "marres et de bouillons" qu'empruntent, parfois, à leurs risques et périls, les chevaux, les véhicules hippomobiles et les piétons qui tiennent par prudence le "haut du pavé". Les contemporains ont pris la mesure du risque de "pestilence" et des solutions ont été apportées par les municipalités les plus responsables.
Attention, livre polémique ! Ce livre entend dénoncer les mensonges des écologistes :
" la peur se répand, propagée par les écologistes, relayée par les médias, et assurément exploitée par des concurrents financiers, ravis de nous voir abandonner des projets qui les intéressent. La science, à qui l'on doit - entre autres - une augmentation de 21 ans de l'espérance de vie depuis 1960, est discréditée, au nom du risque zéro qui n'existe pas. Or exagérer les effets nuisibles d'une innovation sans tenir compte de ses bénéfices empêche toute amélioration notable de nos conditions d'existence. Paralyser ainsi l'avancée scientifique et technologique menace notre avenir."
Livre ajouté sur proposition de Lolokili : " Pas un essai mais un roman écolo-déjanté qui, d'une autre façon, donne beaucoup à réfléchir sur le sujet en question..."