Ce petit pays ayant pour capitale Tallinn pourrait bien passer inaperçu dans nos bibliothèques, mais une amie étudiante en estonien et moi en avons décidé autrement ! Voici ce qu'elle m'a dit des lectures estoniennes...
Vérité et justice est une saga en 5 tomes. Elle suit une famille sur plusieurs générations. Réaliste, elle est qualifiée par mon amie de "Rougon-Macquart" estonien. Rédigée dans la fin des années 1920, elle situe son action de fin 19e à 1920.
Cet auteur, apprécié de mon amie, écrit ici un roman adapté en film. Sur un mois de novembre, on lit l'histoire d'un village estonien sous l'oppression des Germano-Baltes. Burlesque (traitement grave-sujet léger), ce livre compte des éléments fantastiques.
Cette fiction (même auteur) traite d'une troupe théâtrale réelle, à Tallinn. Le narrateur est acteur et n'est pas toujours fiable : il serait naïf de toujours croire en ses dires. Romance, drame, pseudo-histoire, exercice de style, bref, le mélange des genres littéraires est présent, ce qui d'après mon amie caractérise cet auteur.
L'histoire se déroule au treizième siècle, en Estonie. La région de Livonie est envahie par des chevaliers teutoniques. Ce roman pseudo-historique relève du drame et du fantastique. Un estonien qui habite dans la forêt voit que ses compatriotes abandonnent ce mode de vie et la langue des serpents, qui scelle pourtant l'amitié humains-serpents, ancestrale.
Premier roman homo estonien. Il est écrit de telle manière, en estonien comme dans sa traduction française, qu'on ne connaît pas l'identité de genre du personnage principal, qui aime un homme.
Attention : livre aussi important pour l'histoire littéraire estonienne que controversé. D'un point de vue ethnologique et historique, c'est faux : dieux inventés de toute pièce. Néanmoins, ce livre fut très adapté, notamment en d'autres livres dont certains transposent l'histoire à notre époque.
Livre théorique et historique sur l'Estonie. Une référence dans le domaine, à condition de le lire avec recul, car rien en Histoire n'est indéboulonable. Des partis pris, met mon amie en garde.