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Les écrivains sur papier glacé
Liste créée par palamede le 02/12/2017
9 livres. Thèmes et genres : photographie , écrivain , portraits



1. Le Monde de Proust vu par Paul Nadar
Anne-Marie Bernard
3.80★ (33)

De la réalité à la fiction, cet ouvrage propose une promenade sentimentale et vivante à travers la galerie de portraits des célébrités qui ont, directement ou indirectement, inspiré les personnages d’À la recherche du temps perdu, aristocrates, bourgeois, artistes, cocottes, actrices, tous des familiers de Marcel Proust : au total, 120 portraits, dont 40 inédits, reproduits à partir des plaques originales tirées des archives du photographe Paul Nadar. Trois textes apportent un éclairage nouveau sur l’œuvre de l’écrivain comme sur celle du photographe ainsi que sur leurs modèles : une réflexion quant au rôle de ces photos dans notre mémoire de lecteur ; une analyse du lien entre Proust et ses personnages à clés ; enfin, une mise au point sur le principe de la retouche des photographies par Paul Nadar, qui permettait aux modèles d’espérer tendre vers l’idéal.
2. Portraits d'écrivains de 1850 à nos jours
Danielle Molinari
4.50★ (6)

Ce catalogue de l'exposition présentée à la Maison de Victor Hugo est l'occasion de découvrir ou redécouvrir des photographies de portraits d'écrivains provenant de trois collections parisiennes aussi diverses et riches que celles de la Maison de Victor Hugo, du fonds Roger-Viollet et de la Maison Européenne de la Photographie. Il réunit des grandes figures du monde des lettres, réfléchies par l'oeil attentif des plus célèbres photographes des XIXe et XXe siècles : de Victor Hugo magnifié par Nadar à la subtilité du regard de Paul Valéry saisie par Pierre Choumoff ; du quant-à-soi de Marguerite Yourcenar, " sphinx au regard clair ", capté par Edouard Boubat, au visage de William Burroughs, rescapé du corps à corps avec les mots, par Keiichi Tahara... Autant de visages qui s'exposent, se dévoilent, se racontent à leur manière... Certains nous retiennent, d'autres nous intriguent, tous nous interrogent.
3. Le Monde de Victor Hugo vu par les Nadar
Claude Malécot
4.50★ (5)

L’image la plus connue de Victor Hugo est certainement celle du patriarche à la barbe blanche photographié par Félix Nadar, qui a voué un véritable culte à l’écrivain dès les années 1850. Or, dans son atelier sont venues poser toutes les célébrités des lettres, des arts et du monde politique, dont beaucoup ont joué un rôle important dans la vie d’Hugo: éditeurs, journalistes, députés.... Cet ouvrage illustre un demi-siècle de rencontres autour de Victor Hugo grâce à quelque 200 portraits photographiques et caricatures de Félix Nadar ou de son fils Paul. Il fait ainsi revivre tout un contexte d’échanges entre le grand homme et ses contemporains - échanges amicaux, admiratifs ou au contraire virulents et hostiles, mais jamais indifférents.
4. Les trésors des archives de Paris Match. Avec les écrivains du siècle
Paris-Match
3.50★ (3)

Cet album sur les écrivains du siècle (pendant de celui sur les peintres), inaugure la collection des Trésors des archives de Paris Match, dirigée par Roger Thérond. Parmi les millions de photographies des archives du magazine, impossible d'être exhaustif ; le choix des quinze reportages s'est donc fait lorsqu'une vraie rencontre a eu lieu entre le photographe et l'écrivain. À travers un texte et une série d'images imprimées pleine page, cet ouvrage nous propose de "vivre avec" quelques grands écrivains du XXe siècle. Vivre quelques instants avec Colette recluse dans son appartement du Palais Royal, où le rouge domine, murs, coussins, tentures, fauteuils et même son foulard ; Léautaud dans son antre à Fontenay-aux-Roses, avec ses chats, écrivant à la lumière des bougies, son éternel bonnet sur la tête ; Malraux allongé par terre sur les maquettes de son Musée imaginaire ; Mauriac dans sa demeure familiale du Bordelais, au milieu des vignes ; Céline dans son pavillon de Meudon avec sa femme Lucette. Ils sont là, présents par la photographie, comme dans un album de souvenirs. --Sylvie Lécallier
5. Hemingway
Jean-Pierre Pustienne
3.40★ (12)

Hemingway. Plus qu'un nom, une marque de fabrique. Un mythe. Papa Hemingway pour les aficionados du personnage, Hem' pour les intimes de l'œuvre, s'est fait davantage qu'un prénom. Ernest est une légende. Chasseur et pêcheur de gros, guerrier tête brûlée en 1914-18, engagé pour de belles causes comme la guerre civile espagnole, aficionado a los toros comme pas un Espagnol pur sel, nouvelliste hors pair, journaliste impénitent du Toronto Star ou de Life, romancier à gros succès, Nobel un jour, dépressif un autre, Américain de souche, Cubain plus de vingt ans, Parisien dans l'âme, Africain de cœur, Vénitien pour les canards de la lagune et le Bloody Mary du Harry's Bar, ce grand classique de la littérature du XXe siècle fut avant tout un bourlingueur de génie, un aventurier de l'impossible qui ne cherchait que ses propres limites, qu'il fût devant sa fidèle Corona - qu'il appelait son psychiatre -, et sur laquelle il tapa la plupart de ses textes, ou qu'il provoquât un face-à-face avec un lion, une femme fatale ou quinze daïquiri doble au comptoir de l'existence. Au-delà de ces images, l'icône Hem' est un vase de Chine fragile, un homme sincère et fidèle, droit comme un I et fort comme la mort. Jusqu'à son suicide en 1961, Hem' n'aura vécu que pour trois choses, se plaisait-il à dire : écrire, chasser et faire l'amour. C'est un fanatique du personnage et de son œuvre qui ouvre l'album de famille Hemingway, épaulé de nombreuses photos émouvantes (il y a un peu de Hemingway ou du rêve hemingwayien qui sommeille en chaque homme). Jean-Pierre Pustienne, en journaliste scrupuleux, a pris le parti de faire la tournée mondiale des bars que son sujet fréquenta avec une invincible assiduité, pour découper son propos. C'est donc fort. Parce que lire Hemingway, ses œuvres comme sa vie, c'est caresser du métal en fusion, en ressentant l'une des âmes les plus touchantes de la littérature internationale. N'en déplaise aux intellectuels qui vilipendaient le " globe-writer " touche-à-tout et l'homme de grand vent plongé dans l'action.
6. Gertrude Stein : portraits singuliers : Man Ray, Van Vechten, Cecil Beaton
Cécile Debray
5.00★ (3)

En lien avec l’exposition Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein au Grand Palais, Galeries nationales la RmnGP édite cet ouvrage présentant des portraits photographiques de Gertrude Stein (1874-1946) réalisés par 3 photographes très célèbres: Man Ray, Cecil Beaton et Carl Van Vechten. Dès 1904, Gertrude Stein (1874-1946) découvre et révèle Picasso, Matisse, Braque, Hemingway. Avec sa compagne Alice Toklas, rue de Fleurus, puis rue Madame, elle accueille tout ce que Paris compte d'écrivains, de peintre et aussi de photographes, notamment Man Ray, Cecil Beaton ou Carl Van Vechten, à qui elle confie de rares plans posés d'une intimité scénarisée. Voici comment elle se voit. Un regard singulier sur l'art de photographier commenté par Gertrude Stein elle-même. Cécile Debray, qui a sélectionné ces photographies et les manuscrits qui les commentent, est conservateur au musée national d'Art moderne, Centre Pompidou. Elle est le commissaire de l'exposition "Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein".
7. Grands écrivains : les auteurs célèbres vus par de grands photographes
Editions du Chêne
4.33★ (12)

Partez à la découverte de ces grands écrivains qui ont marqué l'histoire du XXe siècle - des plus célèbres, Proust (France), Kerouac (USA) aux moins connus, Acheng (Chine) ou Soyinka (Niger) - au travers de leur biographie et de leurs ?uvres et de photographies iconiques (portraits de Robert Capa, Richard Avedon...), révélant autrement l'homme de lettres.
9. Céline à Meudon : Images intimes, suivi de Mon voisin Louis-Ferdinand Céline
David Alliot
3.75★ (8)

En 1951, l'amnistie de Céline lui a permis de revenir en France avec sa femme, après six années d'exil au Danemark. Le couple s'installe à Meudon, au 25 ter route des Gardes. Lucette ouvre un cours de danse et Céline un cabinet médical.Céline, alors boycotté par le monde littéraire, revient peu à peu sur le devant de la scène. Dans ses romans comme dans ses interviews, il commence à forger sa légende d'écrivain maudit et se montre volontiers usé, misérable, et vivant presque dans un taudis.C'est ce personnage et ce décor habillement composés par l'écrivain que l'on retrouve à travers les reportages photographiques de Boris Lipnitzki, Luc Fournol, Jean Mounicq, Daniel Frasnay, Pierre Duverger, entre autres. Une part importante de ces portraits est restée inédite jusqu'à ce jour.Comme dans un film-documentaire, on découvre l'écrivain dans l'intimité, jusqu'à sa mort, en 1961. Un témoignage inédit nous éclaire également sur la personnalité de Céline dans cette période ultime de sa vie.David Alliot est né en 1973 et travaille dans l'édition. Passionné par Louis-Ferdinand Céline depuis la lecture de Voyage au bout de la nuit en 1991, il est l'auteur (entre autres) d'un Louis-Ferdinand Céline en verve, publié aux éditions Horay en 2004, et d'un Céline, la légende du siècle, publié aux éditions InFolio en 2006. Avocat à la Cour d'Appel de Paris, François Gibault est Président de la Société d'Études Céliniennes et Conseil de Lucette Destouches. Auteur de la biographie de référence sur Céline, publiée au Mercure de France, il est également l'éditeur de Rigodon ainsi que de plusieurs autres textes de l'écrivain.Extrait du livre :À Meudon, Céline s'est remis à travailler. Nous n'avions pas une vie facile. Je me suis mise à donner des cours de danse. Il occupait tout le rez-de-chaussée du pavillon. Moi, j'avais transformé les deux étages en studio. Quand nous nous sommes installés, il y avait une sorte de grenier découpé en cinq petites pièces. Louis ne voulait pas faire de travaux, il ne voulait pas être dérangé, il ne voulait pas de bruit. Je me suis arrangée avec un vieux monsieur, mi-jardinier mi-maçon, qui a abattu les cloisons au fur et à mesure, discrètement. Et c'est comme ça que j'ai fait l'atelier de danse du deuxième étage. Ensuite, il a fallu refaire le plancher, Louis l'a accepté. Impossible de danser sans un bon plancher. J'ai aussi fait installer des miroirs et des barres. C'est avec l'argent des leçons du premier étage que j'ai financé les travaux du second. Par la suite, j'ai utilisé les deux salles simultanément. Au premier étage, les assouplissements, le travail à la grande poutre, les équilibres. Au deuxième étage la danse proprement dite. Il m'arrivait aussi de donner deux leçons à la fois. Les grandes personnes au premier, les enfants au second. Lucette Destouches, témoignage auprès de Frédéric Vitoux.
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