Mes photos sont nourries de ce que j'entends, de ce que je vois du monde, de ce que dit et pense la femme que j'aime, des livres que je lis, de mes rencontres, de mes enfants, de ce qui est dans les journaux et de ce qui n'y est pas. Il est impossible de regarder la société si on n'a pas une existence. Comment un photographe pourrait-il parler du monde s'il ne l'habite pas?
C'est la terre qui fait des gens ce qu'ils sont. S'ils la perdent, ils perdent une partie de leur âme et de leur identité qu'ils tenteront toute leur vie de récupérer.