Quand j'ai vu en vente «
Ne meurs pas, ô mon désert », je me suis dit : chouette un livre d'Abbey que je n'ai pas lu ! Dès les premières pages, j'ai découvert que c'était l'ancien titre de «
Le gang de la clef à molette ». Je l'ai donc relu et me suis régalée une fois de plus. On s'attache vite à ces quatre personnages hors du commun. Une juive qui fume le pétard, un chirurgien au grand coeur, un mormon qui a trois épouses et enfin un béret vert à la tête brûlée. Tellement différents et pourtant animés par les mêmes convictions. Celles de ralentir les infrastructures capitalismes qui polluent les êtres humains, la faune, la flore et le paysage, surtout celui du désert et des grands canyons car l'histoire se passe aux alentours de Blanding dans l'Utah. Déjà commencer par saboter les gros engins de chantier. Des poursuites, de la survie, des grands espaces, de la solidarité, de l'amour, des dialogues savoureux. Et tout ça raconté par l'auteur que j'admire le plus. Je fais une pause et ensuite je lis
Doug Peacock, l'homme qui a inspiré
Edward Abbey pour son personnage de Georges Hayduck.
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