Frieda

Tu dois rester l'épouse d'Ernest. S'il pense que tu es une femme adultère, il risque de réclamer la garde des enfants. Et là, il ne te restera plus rien : ni enfants, ni réputation, ni argent. Tu seras comme morte. (p. 268)

- Mrs Weekley, Mrs Weekley, murmura-t-elle en tortillant ses doigts- Ce nom n'avait jamais sonné aussi faux à ses oreilles (...)
Cela ne lui avait jamais semblé adéquat mais, aujourd'hui, c'était plus incongru que jamais. Tout à coup, elle mourut d'envie de reprendre son propre nom, d'être de nouveau elle-même, la baronne Von Richthofen. (p. 137)

Il adorait la splendide lignée du langage. Les mots contenaient toute l'histoire de la civilisation, toute l'étendue des progrès de l'humanité, de l'esclavage à la liberté. (p. 63)

Ce n'était pas une vie qu'elle s'était faite pour elle-même. c'était la vie qu'Ernest avait bâtie. Figée, engoncée, pétrifiée par la respectabilité. Et elle gravitait autour de cette existence, en périphérie, se consolant avec Monty, Elsa et Barby. Mais sans y trouver de sens ni aucun but propre. Les enfants grandissaient. Bientôt, ils n'auraient plus besoin d'elle. (p. 198)

Nous devrions rendre notre monde plus féminin et vous aider, vous, les hommes, à voir les choses différemment.

Assieds-toi et je vais te parler d'un tout nouveau monde où il n'y a ni armées, ni guerres, ni haine, juste de l'amour et de belles choses.

Elle soupira. Pourquoi les règles n'étaient-elles jamais les mêmes pour les hommes et les femmes ? (p. 151)

[D.H. Lawrence ] - Avez-vous vu ces arbres qui poussent à travers les trottoirs à Londres ? Nous pouvons tous faire cela. Nous avons suffisamment de vie en nous pour nous échapper de ce système, créer un monde nouveau, un monde meilleur. (...) Dans mon écriture, je veux explorer le tréfonds de l'âme humaine, celle de l'homme et celle de la femme. Je veux savoir comment le coeur fonctionne, Mrs Weekley. Je veux voir à l'intérieur de l'inconscient humain. (p. 209)

Comment était-il possible qu'Otto [Gross ] La comprenne si bien et qu'elle soit mariée à un homme qui la connaissait à peine, qui la regardait sans la voir ? (p. 91)

Les objets n'ont aucune importance, c'est la splendeur de nos rêves qui compte.