Pour avoir vu l'excellent téléfilm de Benoit Jacquot « Princesse Marie », pour moi l'un des meilleurs rôles de
Catherine Deneuve, je connaissais toutes les péripéties qui ont entrainé le départ dramatique de
Sigmund Freud et de sa famille.
Les
Freud, plusieurs fois menacés par la Gestapo et les nazis ont été contraints d'abandonner leur demeure viennoise en 1938 pour se réfugier en Angleterre.
Marie Bonaparte aura réussi à sauver
Freud mais non sans l'aide d'un nazi.
La transcendance de la science sur le fanatisme est aussi un des fils rouges du roman, une thématique qui nous rassure et se révèle toujours d'actualité.
Mais le livre d'
Eliette Abécassis est passionnant et se lit avec intérêt à plus d'un titre. Même si l'on en connait la fin, le roman suit les doutes et les hésitations du père de la
psychanalyse et nous le dévoile sous un aspect intimiste très touchant. Et ces lettres et leur secret tendent le récit jusqu'à son aboutissement.
En outre, le livre constitue une excellente introduction à la pensée du psychanalyste, à sa vie et à son action.
On ne peut que regretter le manque de notes qui auraient pu nous expliquer la réalité ou non de certains faits mais l'ouvrage s'intitule « roman ».
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