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Critique de alexandra1967


(septembre 2010)

L'Histoire commence par "Amal voulait regarder le soldat au fond des yeux, mais le canon du fusil automatique qu'il lui collait sur le front le lui interdisait." Et avant de connaître l'issue de cet instant aussi terrible que banal sur les terres de Palestine et d'Israël, Susan Abulhawa nous fait traverser ce conflit inextricable, dont on entend parler quasiment quotidiennement, mais jamais dans le quotidien retracé dans ce roman historique.

J'ai aimé ce livre sur la mort et l'amour, car brillamment, il ne parle que ce conflit-là : celui de l'amour qui ne peut pas avoir de place dans un contexte de mort permanente. J'ai aimé ce roman sur la vie des populations civiles vivant sur des territoires occupés, sur des terres déchirées, dans des familles décimées, dans des cultures historiques niées, dans l'hypocrisie générale et le mensonge journalistico-politique. J'ai aimé la subtilité d'un style littéraire, sachant rendre l'horreur à l'horreur comme la beauté à la beauté, et aussi le drame d'un peuple sans pour autant tolérer sa radicalisation terroriste.

A quelles autres oeuvres cela me fait-il penser ? …
Ce roman a tout naturellement créé de l'écho avec le village de l'allemand, Boualem Sansal.
Par ailleurs, il m'a semblé que la page Wikipédia sur le conflit israëlo-palestinien était tout à fait correcte.

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