Par son écriture facile mais sensible, Laure Adler nous entraîne dans trois portraits de femmes nées dans les années 60. de leurs passés douloureux à leurs quêtes de liberté à l'âge adulte, les héroïnes nous amènent à fréquenter les enseignements de la Sorbonne (Deleuze, Guattari, Jankélévitch...), à croiser les figures emblématiques du festival d'Avignon (Vilar, Béjart, Boulez) et à nous interroger sur la place de la psychiatrie dans la société. Tant les sujets que les personnages et la plume de l'auteur m'ont rappelé le livre de Simonetta Greggio, "L'homme qui aimait ma femme".
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