Marseille la Blanche de
Bernard Agnes.
Sans surprise,
Marseille la Blanche de
Bernard Agnes caracole avec les sommets de la littérature. C'est ici un livre monde comme on les aime : dense, complexe, tortueux servit par une plume ciselée aux petits oignons : théâtrale, poétique, érotique, cinématographique, graphique. Parce que
Bernard Agnes ne se contente pas d'écrire, il peint avec les mots et nous chatouille la rétine avec le son des cigales. Alors oui, il s'agit d'un polar, d'une enquête à première vue, parce qu'au final ce sera avant tout pour le lecteur un voyage littéraire sans concession, comme on en lit si peu de nos jours. Puissance de l'écriture, intensité du style, puissance de l'histoire. Préparez-vous à fouler le seuil d'une polyphonie intérieure, celle du personnage central et embarquement immédiat dans
Marseille la Blanche et ses 600 pages dont pas une seule n'est à jeter. Dès lors un seul mot me vient à l'esprit : Respect Monsieur Agnes.
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