AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de le_Bison


César Aira est né à Coronel Pringles (rien à voir avec les chips), dans la Province de Buenos Aires, le 23 Février 1949. Il réside à Buenos Aires depuis 1967, dans le quartier de Flores. C'est d'ailleurs dans ce quartier que se situe l'action même de mon premier César Aira, considéré, depuis la disparition de Roberto Bolaño, comme un écrivain majeur de l'Amérique du Sud. (Note personnelle : il me faut un livre de Roberto Bolaño !)

En fait du quartier de Flores, je ne vais pas y voir grand-chose à l'exception d'une salle de gym, le Chin Fu. Ferdie Calvano est le jeune et bel acteur indispensable d'une série télévisée pour adolescentes. Presque une vedette qui le deviendra certainement encore plus après son inscription au Chin Fu et quelques de séances de vélos et de musculations. Sa motivation principale : avoir un corps qui provoquera « la peur chez les hommes et le désir chez les femmes ». Drôle de phrase lancée en l'air, qui aussitôt sortie de sa bouche ne semble plus lui appartenir. (Note personnelle : après plusieurs années de pratique d'une salle de gym, le corps du bison ne provoque ni crainte chez les hommes, ma foi cela m'est presque égal, ni envie sexuelle chez les femmes, à mon grand regret et désarroi). Mais la première séance de Ferdie va être riche en émotion et en rebondissements fracassantes. Vitres brisées et ninjas bondissants de nulle part : Ferdie vient d'être témoin d'un épisode de « la guerre des gymnases ». Une guerre sans merci contre un autre gymnase du coin : le Hokkama. Tous les coups sont permis y compris les actes diffamatoires venant à souiller la vie privée de notre acteur-vedette principal.

Mais si le récit au début est bien ancré dans la réalité de Buenos Aires, petit à petit, César Aira dérive et divague vers une imagination des plus fertiles. Chin Fu devient un géant qui rapetisse une fois par millénaire, une légende enfantine qui semble bien réelle, le cerveau de Ferdie, masse rose volée par les soi-disant ninjas du Hokkama Club qui émet un rayonnement bleue… Dit de cette façon, cela peut ressembler à du « un peu n'importe quoi ». Au final, il me reste donc une impression plutôt déroutante de mon premier César Aira ; mais je pense que si son imagination s'emballe parfois, et compte tenu de tout le bien que les gens semble lui accorder (et qu'à priori, je serai prêt à croire), je ne devrais pas en rester là…
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}