La littérature me permettait de voyager et de rêver. Aujourd'hui, je tanne mes enfants pour qu'ils ouvrent un livre ; la lecture est déterminante pour le développement intellectuel de n'importe quel môme, à la condition, bien sûr, que le livre en question soit passionnant pour celui qui s'y plonge.
Un jour, l'antenne Assedic m'avait fait attendre trois heures d'affilée. J'ai pété un câble. Je suis allé aux chiottes. J'ai bouché les éviers avec du papier toilettes, j'ai ouvert les robinets et je suis parti, tranquillement. Signé Akh.
" Pour moi, la mort reste un passage, une étape. Je crois en l'éternité de l'âme. Les atomes constructifs de l'homme survivent à sa mort physique, se reconstituant partout, dans l'air, la nature, la carrosserie d'une voiture. Les voitures dans lesquelles on roule sont sûrement constituées d'atomes ayant appartenu à des êtres vivants, humains ou animaux. L'immortalité, elle est peut-être là."
"J'ai fait mes classes HIP-HOP à New York, en transit. Avec Khéops, on a beaucoup appris tout en traînant énormément, comme à Marseille. Mais c'était de la glande haut de gamme. Tony D nous emmenait partout, en soirées, aux émissions radio de Red Alert, dans des endroits insolites de Coney Island, comme se bâtiment, situé dans la 31st street, l'un des plus haut du secteur. On grimpait sur les toits pour admirer le panorama de nuit, c'était féerique. Évidemment, nous étions fauchés, nous vivions de l'argent gagné à Marseille, grâce à de petits boulots alimentaires."
" Pendant ce temps, ça bastonnait dans tous les sens, Clandos, Marseillais, marines Américains, une grande mêlée..."[...]
" La baston était malheureusement une activité fréquente. On se fritait aussi avec les Gitans qui, comme nous, squattaient le Freetime, près du port." [...]
"A Marseille, c'est surtout sur les skinheads que nous nous sommes acharnés. Et je le dis avec fierté : Nous avons débarrassé la ville de tous ses fachos décérébrés en bombers. Avec le Criminosical Possee, nous nous sentions investis d'une mission, et nous mettions un point d'honneur à l'accomplir avec une sévérité implacable."[...]
« France, si tu m'aimais comme je t'aime »