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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais ADORE Fairyland d'Alysia Abbot, du coup il n'y avait pas de raison que je ne lise pas Jazz, came et autres contes de la princesse Be-Bop d'Amy-Jo Albany.

Les 2 histoires sont plus ou moins similaires. L'histoire de fillettes élevées par des pères célibataires, pères artistes de préférence. L'univers de la poésie pour l'une et la folie du jazz pour l'autre. Et toujours l'Amérique des années 60-70 en arrière plan.
Dans les deux récits on ressent l'amour père/fille, le père figure héroïque. Même si la vie est difficile le père est là protecteur et attentionné.
Mais la réalité est plus dure, plus violente à mes yeux dans la princesse Be-Bop. Amy-Jo est très souvent livrée à elle-même dans les rues de Los Angeles. Elle est seule, toujours seule. Et l'aspect consommation de drogue me parait plus sordide que dans Fayriland.
L'écriture est différente également, chez la princesse c'est plutôt des tranches de vie, des petites chroniques qui se succèdent et qui forment un tout.
Je n'ai peut être pas versé ma larme en lisant la princesse Be-Bop, mais j'ai ressenti beaucoup de tendresse pour elle et son père. Une autobiographie émouvante.
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
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Avant-propos

"Joe Albany était un grand pianiste de jazz. Telle était l'opinion de Charlie Parker, Lester Young et de quantité d'autres musiciens qui jouèrent avec lui. Au début des années quarante, il fut l'un des premiers musiciens qui oeuvrèrent à faire sortir le jazz du carcan du swing, participant à la création de ce qui serait connu comme le be-bop.
J'étais moi aussi en admiration devant le talent de mon père, mais je lui vouais un amour totalement démesuré, comme seule une fille peut aimer son père. Il était né à Atlantic City en 1924 et mourut à New York en 1988, le corps ravagé par un demi-siècle de dépendances et de tristesse. Dans l'une de ses dernières lettres, il me mettait en garde : "Méfie-toi de cette Vieille Dame qu'est la vie - elle peut être une sale pute."
On a toujours manqué d'informations sur les faits et gestes de mon père au cours des années soixante. Ce ne fut pas, pour lui, une période productive sur le plan musical, mais c'est alors que je le connus le mieux. S'il n'était pas en prison ou en cure de désintox, on était ensemble. Ce livre est un récit de ma vie avec lui à cette époque : une série de moments fragmentés vus à travers le prisme de mon enfance. C'est aussi une histoire sur le fait de grandir et de survivre à Hollywood, un voyage difficile dans une ville unique sur la mauvaise pente."

Je voulais commencer à parler de ce livre par cet avant-propos de Amy-Jo Albany qui résume parfaitement ce qui va suivre tout le long de son récit. Elle arrive par de courts chapitres, qui pourraient s'apparenter à ceux d'un journal intime, à nous décrire sa relation avec son père. le mot qui prévaut dans ce livre : c'est l'Amour qu'ils se prodiguent l'un pour l'autre. Il n'y a aucun patos, je dirais même que le livre est presque joyeux. Et là est la grande force du livre et de sa narratrice.
Si vous vous dites : "oh lala!!! Ca parle encore d'un artiste drogué. On va avoir droit à tous les clichés du genre". Je vous arrête tout de suite, laissais une chance à Amy-Jo de vous emmener dans son univers et vous ne le regretterez pas. Ce livre est une petite pépite.
Pour les fans de jazz, ce livre vous décrira l'envers du décor où la ségrégation existait mais pas pour ceux que l'on croit. Cette musique, dans ces années, était la chasse gardée des noirs américains et les blancs n'étaient pas les bienvenues dans leur univers, même si cet artiste avait un talent énorme. Il faut dire que les noirs avaient peu d'espace pour s'exprimer.
En conclusion, je vous dirai courrais acheter "Low Down" de A.J. Albany (Editions le Nouvel Attila). Il vaut largement certains auteurs de la rentrée surmédiatisés.

P.S. : je vous ai mis un lien (j'espère qu'il fonctionne) correspondant à une petite interview qu'a donnée l'auteur à la suite de la parution du livre.

http://bookalicious.fr/interview-aj-albany-jaime-mon-pere-envers-et-contre-tout/

Bonne lecture.
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La grâce sauvage et savoureusement distanciée du parcours d'une fillette aux côtés de son père, jazzman héroïnomane.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/08/29/note-de-lecture-low-down-jazz-came-et-autres-contes-de-la-princesse-be-bop-a-j-albany/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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