Je suis allergique aux cocktails, et le festival du film n’est qu’un gigantesque cocktail, particulièrement bruyant et hystérique.
Le vin tiède, c’est dégueulasse quand il fait chaud.
Il est difficile de trahir la confiance de quelqu’un par dépit, et de garder son panache.
Il n’y a que les morts qui puissent se vanter de ne pas se tromper.
Si on planifie ses actions en fonction des faiblesses de l’adversaire plutôt que de ses atouts possibles, on se retrouve dans la situation où s’est trouvée la France pour avoir compté sur le fait que la machine de guerre d’Hitler ne parviendrait pas à franchir la ligne Maginot.
Si tous les politiciens qui ne s’aiment pas renonçaient à se mettre ensemble quand leurs intérêts convergent, il n’y aurait plus un seul gouvernement à même de gouverner dans le monde.
Tous les coups sont permis à la guerre et au backgammon.
On n’est pas censé faire obstacle, gêner ou offenser un étranger protégé par l’immunité diplomatique. Même s’il commet le pire des crimes, le pire qui puisse lui arriver est de se voir demander de quitter le pays.
Il arrive que les gens ferment leurs volets et laissent une lumière allumée pour dissuader les cambrioleurs quand ils s’en vont pour une heure ou deux le soir.
L’ennui, c’est qu’on ne s’aperçoit en général qu’une affaire va vous foutre jusqu’au cou dans un roncier que quand il est déjà trop tard pour s’en dépêtrer.