Chronosquad, tome 2 : Destination révolution, dernier appel

Le 1er tome m'avait complètement emballée et je savais, en démarrant ce 2ème volet, qu'il serait bien difficile de l'égaler. En effet, je sors de ma lecture de « destination révolution, dernier appel » un peu moins enthousiaste. J'ai trouvé ce volet un peu moins drôle que le précédent. L'intrigue se complexifie et est toujours aussi intéressante mais j'ai trouvé qu'ici elle était un peu moins bien menée que dans « Lune de miel à l'âge du bronze », il y a parfois un côté confus et brouillon. Ceci dit, ces défauts n'enlèvent pas le plaisir de lecture. Ce 2ème tome reste très plaisant et on finit l'album en ayant envie de lire la suite. En fait, ce 2ème volet est tout comme le 1er mais en un peu moins bien. Mais comme le 1er était excellent, celui-ci est juste bien. Et c'est déjà pas mal alors je ne vais pas bouder mon plaisir et je vais poursuivre la série avec plaisir.

Avec l'agence Chronosquad, oubliez les vacances traditionnelles au ski, à la mer ou à la montagne et partez pour une destination de rêve... dans le passé ! L'Égypte Antique, la Préhistoire, la Renaissance... : toutes les époques sont possibles, pour peu qu'il y existe un hôtel ou un complexe de luxe capables d'héberger les riches touristes. le voyage n'est malgré tout pas sans risque et c'est pourquoi une équipe spécialisée dans les voyages temporels et le rapatriement des visiteurs égarés est toujours prête à intervenir en cas de pépin. Et depuis quelques semaines, les « chronosquads » ont du pain sur la planche ! Des morts inexpliquées dans une station de ski préhistorique, la disparition inquiétante de la fille du directeur de la banque mondiale, une histoire d'amour impossible entre un grand artiste du XVIe siècle et l'une de nos contemporaines, un groupuscule militant pour une libération du peuple avant l'heure... : la situation ne s'arrange guère dans ce deuxième tome qui, au lieu de nous apporter un début de réponse, multiplie au contraire les questionnements. Les pistes et les époques explorées s'accumulent sans qu'un véritable lien soit établi entre tous les événements et tous les personnages, ce qui donne à l'ouvrage un petit côté « brouillon » qui gâche un peu le plaisir du lecteur.

Le principe sur lequel repose l'intrigue est pourtant toujours aussi séduisant et ouvre d'intéressantes perspectives aux deux auteurs qui ne se privent d'ailleurs pas d'exploiter à fond leur idée. L'humour est encore une fois omniprésent et fonctionne dans la plupart des cas, même si on peut regretter la redondance de certains gags un peu potaches. Les annonces publicitaires insérées ici et là tout au long de l'ouvrage sont en revanche très amusantes, l'une proposant une promotion pour un séjour de luxe dans le passé tandis que l'autre vante les mérites du voyage temporel, LA grande expérience à ne pas manquer. Comme pour l'intrigue, je suis par contre modérément emballée par les graphismes de ce deuxième tome tant certaines planches donnent l'impression d'avoir été intégrées uniquement pour combler le tout. Il en résulte un volume épais mais qui se feuille parfois davantage qu'il ne se lit en raison de l'accumulation de cases illustrant encore et encore la même chose, sans aucun dialogue pour agrémenter ou complexifier la scène. Les personnages évoluent quant à eux relativement peu et, si la maladresse et l'enthousiasme du protagoniste sont effectivement touchants, on aimerait le voir davantage interagir avec ses camarades dans des scènes plus intimistes et non constamment dans l'urgence.

Un second tome en demi-teinte par rapport au premier en raison d'une intrigue qui s'éparpille et de planches parfois dispensables. le troisième volume devrait paraître dans le courant de l'année : espérons que Panaccione et Albertini nous apporteront enfin quelques réponses et se recentreront sur leur le fil rouge de leur histoire.

Les membres de l'unité Chronosquad sont chargés de faire régner l'ordre durant les voyages temporels des touristes en les empêchant par exemple de rapporter des souvenirs locaux. La mission du jour : accueillir un nouveau collègue, Bloch et retrouver deux ados fugueurs dans l'Egypte antique.
Cette BD aux dessins assez vilains, parle de tourisme de masse, de voyeurisme, de consumérisme, d'exploitation de la terre mais c'est aussi très drôle, irrévérencieux et carrément loufoque.

Qui est cette Lady Silverberg (en couverture de ce deuxième tome) apparue à la fin du premier et que le professeur Korais, à la tête des Chronosquad, semble bien connaître?
On en saura un peu plus dans ce tome, mais le mystère restera entier sur ces hommes-créatures, plus grands que les humains, qui apparaissent sur certaines images issues de ces strates du passé.
On continue aussi à découvrir ces mondes que notre présent colonise peu à peu et menace de modifier.
Je continue à apprécier l'inventivité des auteurs qui donne vraiment envie de participer à ces voyages, même si tout ne semble pas si authentique. Cette série permet aussi de se poser quelques questions sur ce qui serait éthique ou non si ces voyages temporels existaient vraiment.
Et comme pour le premier tome, j'ai du mal avec le graphisme, heureusement que le scénario l'emporte.

Bloch est retrouvé par son collègue et rapatrié en 2016 dans un sale état. Les deux adolescents sont toujours portés disparu. Pendant ce temps, un officier de Chronosquad, une jeune femme, vient de résoudre l'enquête sur l'incident de la préhistoire. C'est une jeune femme qui entre deux mission, part rejoindre Léonard de Vinci dont elle est éperdument amoureuse. Bloch, guéri, veut continuer de participer à l'enquête qui pourrait permettre de retrouver les deux adolescents. Chronosquad découvre que derrière tous les accidents de voyages temporels, il y a sans doute une organisation anarchiste qui en serait responsable…

Deuxième tome et le soufflé n'est pas retombé. Ce deuxième opus lève le voile et prend même le luxe de rendre le premier épisode plus cohérent. L'humour est toujours présent. le scénario s'étoffe. le graphisme est égal au premier livre de la série. le suspens augmente. J'accroche grave et je sais que je vais devoir attendre le mois de mai pour le prochain opus mais je suis vraiment séduit par le contexte de cette série. Humour, amour, voyage, enquête, science-fiction, histoire deviennent les ingrédients d'un cocktail qui s'avère à la fois détonant et détonnant qui pousse ma curiosité à avoir envie de le savourer jusqu'à la dernière goutte. Bref, j'adore.

Le principe de l'histoire conserve son originalité.
La narration humoristique est maintenue.

L'intrigue se poursuit, s'éparpille et se complexifie. Je suis sujette aux effets indésirables des changements d'espaces temps. le récit manque de fluidité par moment.

Je retiens des doubles pages qui apportent un rythme au récit, détail d'un paysage, pause dans le récit.

Je ressors de ce second tome avec de nombreuses questions ... A suivre, alors.

Déception pour ce tome 2 : pas à cause de la couverture aussi moche que pour le premier tome puisque je m'y étais préparée psychologiquement et puis surtout parce que j'espérais que le contenu de la bd la ferait oublier.
Non, la déception vient des pages suivantes : le scénario ne fait quasi pas progresser l'histoire. Je sais bien qu'il y a deux autres tomes à venir mais quand même ! On a juste droit à un gros empilement de bouts d'histoire qui rajoutent des noeuds à l'histoire, à une foultitude de nouveaux personnages avec une très pâle esquisse des liens qui les relient entre eux.
Et puis certaines planches sont vraiment bâclées (la première case de la page 118... sans commentaire !)
À suivre quand même pour connaitre la suite de l'histoire mais avec un enthousiasme un peu douché !

Les chronosquad, brigade temporelle, ont la particularité de se rendre en mission dans différentes époques.
Pas vraiment accroché. Histoire brouillonne, personnages laids, belle colorisation, petit sourire parfois.
Les 2ème et 3ème BD n'ont pas fait changer mes impressions initiales.

Malgré toutes ses qualités, je n'arrive pas vraiment à rentrer dans cette histoire décousue de voyage temporel. Les dessins ne m'y aident pas car ils sont dans un style que je n'aime pas et pourtant Panaccione a beaucoup de talent. Bref ! Ce deuxième album m'a paru un peu long et je suis passé à côté.

Un appel du Professeur Korais en pleine nuit l'informe que sa candidature est retenue et qu'il est attendu le plus tôt possible au bureau des Chronosquad. Les Chronosquad sont une équipe d'agents – flics – surentraînés et dont la mission consiste à intervenir auprès des chronotouristes délictueux.

Lui, c'est Télonius Bloch… spécialiste du Moyen-Age… voire de l'Antiquité même si ce n'est pas son domaine. En tout et pour tout, il a suivi la formation des agents Chronosquad mais n'a pas eu réellement d'occasion de pratiquer depuis et les résultats de la formation n'étaient pas terribles. Les Chronosquad « sont des agents régulateurs des voyages temporels et des couacs qui peuvent en découler, car la pratique s'est popularisée. Pour 10999 euros à peine, vous pouvez désormais partir 30 jours en Egypte antique en formule tout inclus (ce qui correspond à 1 jour et 1 heure en 2016, quoi que cela varie selon le lieu et l'époque de la destination) » (extrait présentation Delcourt).

Voilà donc Télonius positionné sur une mission qui va l'emmener en Egypte antique. Au compteur temporel, « il est 10h25 et nous sommes le 27 juin 2574 avant J.C. ». Aux côtés de deux Chronosquad aguerris, Mümin Beylogu et Liz Penn, Télonius tente d'apporter ses connaissances pour démêler ce sac de noeuds et retrouver les deux adolescents.

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Drôle de temps… drôle de rapport au temps. Etrange société qui s'octroie tous les droits, y compris celui de se payer le luxe de chambouler des périodes historiques jusque-là préservées. Sous les affiches racoleuses des agences de voyages temporels, des prix faramineux concurrencent à peine l'effet qu'induit un slogan tout aussi aguicheur, réelle promesse de faire un pied de nez… au temps.
Pour son baptême dans le monde de la bande dessinée, Giorgio Albertini dépoussière le fantasme du voyage temporel. Les ingrédients sont bien dosés : dans une société prise dans son rythme infernal (métro-boulot-dodo), quoi de plus naturel que de vouloir rentabiliser au maximum ses périodes de vacances. Imaginez votre réaction si on vous annonçait qu'un seul jour de congé posé dans votre présent vous permet d'accéder [dans un autre espace-temps] de 30 jours de vacances ! le petit « hic » est… le tarif de la prestation.

Giorgio Albertini enfonce le clou et exploite tous les travers de l'humanité : consumérisme, course aux profits, transgressions des règles, magouilles et corruption, réseaux parallèles et/ou clandestins. Sans compter les médias qui font leurs choux gras du moindre fait divers… Les Chronosquad – flics spécialisés qui interviennent pour épingler les chronotouristes qui ne respectent pas les règles des voyages temporels – nous sont vite assez sympathiques. le scénariste s'appuie sur un trio de personnages aux caractères bien campés : la belle Liz Penn, compétente, perfectionniste, intransigeante avec elle-même comme avec les autres.
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