La rencontre de cette histoire de
Michel Bussi et des dessins de
Joël Alessandra n'est pas un hasard. Ils étaient faits pour s'unir à travers ce récit autour du thème de l'immigration.
A mon sens, le roman est l'une des plus belles réussites de l'écrivain, sans doute la plus touchante. Et sacrément surprenante.
Le dessinateur et adaptateur est un habitué des ambiances africaines, et clairement engagé dans cette thématique lui qui intervient régulièrement dans les camps de réfugiés.
Avec
On la trouvait plutôt jolie, Bussi donnait voix à ceux qu'on n'entend pas, ceux qu'on ne veut pas entendre. Il l'a fait avec esprit et a construit une intrigue étonnante autour de ses personnages émouvants.
Un récit fait de nombreux rebondissements et de flash-back, pas facile à mettre en images. Alessandra s'en sort formidablement bien, à jouer avec le lecteur et à le perdre dans des repères spatiaux. Jusqu'au final impossible à envisager. Et pourtant… C'était tout sauf évident de rendre en dessins les nombreux va et vient et rebondissements.
Des dessins qui irradient de chaleur, à l‘ancienne, paysages à l'aquarelle, loin des techniques par ordinateur. Un vrai travail d'artisan.
Le monde est un village,
Joël Alessandra nous le rappelle avec émotions et force à travers un très beau travail autour de l'histoire de déracinement de
Michel Bussi.
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