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Joël Alessandra (Illustrateur)
EAN : 9782749946344
144 pages
Michel Lafon (22/09/2022)
3.53/5   31 notes
Résumé :
À Port-de-Bouc, près de Marseille, Leyli Maal fait le ménage dans des hôtels pour subvenir aux besoins de ses trois enfants, Bamby, Alpha et Tidiane. Personne ne peut se douter que Leyli cache un lourd secret. « - Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie. - Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l'essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont... >Voir plus
Que lire après On la trouvait plutôt jolie (BD)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Club N°50 : BD sélectionnée
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Cette histoire sur l'immigration et le déracinement ne laisse pas indifférent (trafic d'êtres humains, prostitution, corruption...).

Elle balaie l'humanité dans tout son spectre du plus vil au plus lumineux.

Néanmoins l'adaptation du roman est très condensée.

Wild57
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Jouant toujours des codes pour surprendre son lecteur, l'histoire rappelle, si besoin il y a, l'exploitation des réfugiées.

VT
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Petite déception pour cette adaptation de Michel Bussi, le scénario est souvent confus avec des manques de repères géographiques.

J'ai largement préféré l'adaptation de "Nymphéas noirs".

Aaricia
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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La rencontre de cette histoire de Michel Bussi et des dessins de Joël Alessandra n'est pas un hasard. Ils étaient faits pour s'unir à travers ce récit autour du thème de l'immigration.
A mon sens, le roman est l'une des plus belles réussites de l'écrivain, sans doute la plus touchante. Et sacrément surprenante.
Le dessinateur et adaptateur est un habitué des ambiances africaines, et clairement engagé dans cette thématique lui qui intervient régulièrement dans les camps de réfugiés.
Avec On la trouvait plutôt jolie, Bussi donnait voix à ceux qu'on n'entend pas, ceux qu'on ne veut pas entendre. Il l'a fait avec esprit et a construit une intrigue étonnante autour de ses personnages émouvants.
Un récit fait de nombreux rebondissements et de flash-back, pas facile à mettre en images. Alessandra s'en sort formidablement bien, à jouer avec le lecteur et à le perdre dans des repères spatiaux. Jusqu'au final impossible à envisager. Et pourtant… C'était tout sauf évident de rendre en dessins les nombreux va et vient et rebondissements.
Des dessins qui irradient de chaleur, à l‘ancienne, paysages à l'aquarelle, loin des techniques par ordinateur. Un vrai travail d'artisan.
Le monde est un village, Joël Alessandra nous le rappelle avec émotions et force à travers un très beau travail autour de l'histoire de déracinement de Michel Bussi.
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Leyli Maal vit de petits boulots à côté de Marseille. Née de l'immigration africaine, cette mère de famille espère avoir un appartement plus grand pour pouvoir élever ses 3 enfants : Bamby, Alpha et Tidiane.
Dans les hôtels RedCorner, plusieurs meurtres sont découverts. Tous sont en lien avec une association d'aide aux réfugiés Vogelzug, qui ne semble pas toujours très nette.

Cette BD est issue de l'adaptation d'un roman de Michel Bussi qui alterne entre le récit de la vie de Leyli Maal, pas franchement très gai, et l'enquête autour des meurtres liés à Vogelzug.
J'ai trouvé Leyli très touchante. Elle a un parcours très difficile et pourtant elle garde espoir et la tête haute. Elle essaie toujours de faire au mieux et on ne sent chez elle aucune rancoeur.
J'ai été moins emballé par l'enquête policière dans laquelle j'avais du mal à me repérer. C'est fait exprès, bien sur, de nous donner aucun repère de lieu, cela fait parti de l'arnaque, mais j'ai trouvé que cela faisait l'effet inverse que recherché. Au lieu de nous mettre sur de fausses pistes on comprend tout de suite qui est le meurtrier et pourquoi il le fait. Donc ça m'a manqué de surprise une fois la résolution arrivée.
Je n'ai pas vraiment adhéré aux dessins qui ne rendent pas grâce aux personnages, qui sont un peu figé malgré une colorisation à l'aquarelle assez réussie.
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Leyli est une jeune peul qui fait le ménage dans des hôtels de la région marseillaise pour élever ses trois enfants. Nous allons découvrir son parcours du sahel à Marseille, du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise.

En parallèle de l'histoire de Leyli, se trame une intrique policière avec de mystérieux meurtres commis dans l'hôtel Redcorner. Une mystérieuse et très belle jeune femme attire et tue des hommes qui ont pour point commun de travailler ou d'avoir travaillé pour une association.

Et pour chapeauter le tout, il nous est proposé une approche de la problématique de l'immigration avec une vision du côté des migrants, une autre du côté des passeurs et des marchands de rêves et une dernière du côté des migrants eux-mêmes.

Les fils conducteurs sont les membres de la famille de Leyli Maal c'est à dire ses trois enfants. Des flashs back sur la vie de Leyli permettent d'appréhender l'intrigue progressivement.

Leyli est une femme extraordinaire, c'est une battante marquée par la vie mais pas résignée. Sa vie est un combat et les pièges furent nombreux au long de son parcours.

Cette histoire nous livre aussi de beaux portraits de véritables ordures cherchant à tirer profit de la misère des autres et pour qui la vie ne vaut que ce que les migrants sont capables de payer. Mais on découvrira que la rédemption peut toucher certains êtres et leur permettre de retrouver leur humanité.

J'ai dévoré cette BD, ce roman adapté, j'ai été happé par l'histoire ou l'imbrication des histoires. le graphisme et les couleurs de Joel Alessandra y sont pour beaucoup. Les femmes sont sublimes, les visages et le regard de chat de toute beauté. Joel Alessandra sait montrer la nudité sans vulgarité. le choix de la couleur ocre pour la narration du passé de Leyli est pertinent.

Eh bien je n'ai plus qu'à lire le roman de Michel Bussi pour retrouver la même émotion.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio qui m'a permis de découvrir ce roman graphique à l'occasion de la dernière Masse Critique.
J'avoue, je ne suis pas une grande lectrice de BD mais, pour avoir lu le livre de Michel Bussi, je me demandais comment il était possible de l'adapter visuellement sans trop vite révéler le secret de Leyli. Mission réussie pour Joël Alessandra dans ce volume qui alterne les passages au présent et le récit de la vie de Leyli depuis son enfance.
Puisque je connaissais déjà la vérité, je me suis attachée à ce qui pourrait la dévoiler dans les dessins dans certains passages bien précis : oui, il y a un détail, le même que celui qui avait attiré mon attention dans le roman, mais bien plus visible forcément. Mais évidemment il faut le savoir pour bien y regarder, je n'en dirai pas plus.
Bien sûr, l'histoire de Leyli est dense, dramatique, bien évoquée et résumée dans cet album, mais elle mérite d'être approfondie par la lecture du roman. Certains épisodes sont trop rapides pour qu'on puisse en voir toutes les subtilités, les relations entre certains personnages sont survolées, mais l'histoire est tout de même assez touchante pour qu'on ait du mal à refermer l'album sans une pensée pour Leyli et ses enfants, et surtout pour toutes les Leyli dans la vraie vie...
Alors, comme le chantait Pierre Perret, "on la trouvait plutôt jolie, Leyli", mais surtout forte, déterminée, prête à tous les sacrifices, à toutes les compromissions pour sa famille, mais ne perdant jamais son sens de l'humour, son humanité, ses principes (dîner en famille à 19h30, quoi qu'il arrive).
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critiques presse (2)
Sceneario
02 janvier 2023
La compréhension n'est donc pas des plus simples et, comme souvent avec ces œuvres où tout est calculé mais où le lecteur n'est pas aussi alerte sur les astuces scénaristiques que l'est le conteur, une deuxième lecture au moins sera la bienvenue si on ne veut pas rester sur les incompréhensions qu'on aura eues lors de la première lecture. D'autant que si le dessin à l'aquarelle de l'artiste-adaptateur est d'une grande qualité, quelques visages peuvent aussi participer à rendre les choses moins claires qu'on le souhaiterait.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
08 novembre 2022
Entre jour et nuit, tendresse maternelle et prostitution, trafic d’humains et altruisme, On la trouvait plutôt jolie balaie l’humanité dans tout ce qu’elle peut avoir de vile ou de lumineux. Cette approche constitue le parfait contrepoint narratif de La Fissure de Spottorno et Abril (2017), enquête implacable sur ce qui se trame aux frontières. Tout comme la chouette, motif récurent de l’album, les individus ont une part d’ombre et recèlent des secrets, qui finissent par être trop lourds à porter.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Excusez-moi de l'attente, charmante coccinelle, allons visiter l’hôtel.

Vous ferez votre possible pour faire chanter les miroirs, reluire les toiles de maître...
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Nous ne venons pour voler les richesses des français ni même leur demander de les partager. Nous venons les créer, travailler, consommer, nous marier, avoir des enfants. Nous voulons juste la liberté.
De quoi ont-ils peur ? Que tout le monde s'engouffre s'ils entrouvrent la port ? Les candidats au départ sont rares, Leyli. Les miséreux, les incultes sont attachés à leur coin de terr. Ce sont les ambitieux, les fous, les rêveurs, les libres qui tentent l'aventure. presque jamais les femmes ou les pères de famille et de plus en plus les enfants.

(page 58)
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Les migrants ne gagnent jamais contre les barricades !! Attention, je te parle des migrants pas des réfugiés !
Les réfugiés sont gentils ! Ils fuient la guerre, alors on a le devoir de les accueillir, si bien sûr ils arrivent à entrer chez nous clandestinement !
Les pauvres doivent avoir la chance de vivre dans un pays en guerre pour pouvoir rester ! Me demande pas pourquoi, on a le devoir d'accueillir un gars qui crève de peur chez lui et pas un gars qui crève de faim.

(page 32)
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...Les hommes malheureux doivent faire la guerre. C'est ainsi, pour que les autres puissent vivre en paix.


(page 127)
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Les hommes heureux ne font pas la guerre.
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