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Critique de Albertine22


Ce mois italien réserve de belles surprises ! Niccolo Ammaniti ,dont le nom revenait souvent dans les pistes de lecture, m'a cueillie par son inventivité et son encre corrosive. Dans les rayons de la médiathèque, ma légère dyslexie dûe à la fatigue me faisait chercher désespérément un "Amaretti". J'ai réalisé au bout d'un moment que cet homme ne portait pas le nom des célèbres macarons italiens et j'ai enfin mis la main sur "La Fête du siècle" !

L'écrivain donne vie à deux personnages masculins, aussi pathétiques l'un que l'autre. le premier, Saverio Moneta, petit employé dans l'entreprise de meubles de son beau-père, cache sous une apparence terne et une soumission totale à sa femme, refaite de la tête aux pieds, son vrai MOI. Il est Mantos, grand maître de la secte satanique, les enragés d'Abaddon, qui compte le nombre astronomique de trois membres. Il est obligé de se remuer un peu les méninges car les rangs déjà clairsemés, menacent de l'être encore plus. Ses trois compères veulent une action d'éclat, une action qui, relayée sur les réseaux sociaux, leur permettra de figurer dans L Histoire. La fête donnée à Rome par Salvatore Chiatti, un magnat de l'immobilier, pourrait être l'occasion pour les quatre "branquignols" de faire passer pour de la roupie de sansonnet la nonne décapitée par une secte rivale, Les fils de l'Apocalypse.

le deuxième, Fabricio Ciba, est un écrivain, tendance BHL, au look débraillé soigneusement étudié, qui dissimule derrière son émission littéraire, ses apparitions aux cocktails et ses frasques sentimentales, le fait que son dernier roman n'avance pas d'une ligne. Il semblerait que son inspiration ait disparu, au contraire de son ego, devenu envahissant. Il cultive l'image d'un écrivain peu mondain, soit-disant observateur acerbe des moeurs de ses contemporains. Bien évidemment, cette posture ne va pas l'empêcher de participer à la fête du siècle.

Nos deux hommes se retrouvent donc au parc Ada, à Rome, que la mégalomanie de Chiatti a transformé en une immense réserve d'animaux sauvages. Ce parvenu compte en mettre plein la vue à tous les peoples italiens invités. Il a organisé non pas un mais trois safaris différents. Cette soirée doit le consacrer, faire de lui le number one ! Ce ne serait pas drôle si tout se déroulait parfaitement... Les rouages bien huilés de la fête ne résistent pas longtemps aux sabotages de nos satanistes, aux comportements irresponsables de certains et à l'apparition d'étranges créatures surnommés les hommes taupes (une grande trouvaille !)

C'est drôle, grinçant et d'un cynisme complet. Seuls quelques personnages féminins suscitent la sympathie du lecteur. Niccolo Ammaniti a une piètre opinion de la gent masculine, trop souvent nombriliste, avide de pouvoir et de reconnaissance. Les hommes ne sortent pas grandis de cette fête, véritable foire aux vanités.
Ce mois italien réserve de belles surprises ! Niccolo Ammaniti ,dont le nom revenait souvent dans les pistes de lecture, m'a cueillie par son inventivité et son encre corrosive. Dans les rayons de la médiathèque, ma légère dyslexie dûe à la fatigue me faisait chercher désespérément un "Amaretti". J'ai réalisé au bout d'un moment que cet homme ne portait pas le nom des célèbres macarons italiens et j'ai enfin mis la main sur "La Fête du siècle" !

L'écrivain donne vie à deux personnages masculins, aussi pathétiques l'un que l'autre. le premier, Saverio Moneta, petit employé dans l'entreprise de meubles de son beau-père, cache sous une apparence terne et une soumission totale à sa femme, refaite de la tête aux pieds, son vrai MOI. Il est Mantos, grand maître de la secte satanique, les enragés d'Abaddon, qui compte le nombre astronomique de trois membres. Il est obligé de se remuer un peu les méninges car les rangs déjà clairsemés, menacent de l'être encore plus. Ses trois compères veulent une action d'éclat, une action qui, relayée sur les réseaux sociaux, leur permettra de figurer dans L Histoire. La fête donnée à Rome par Salvatore Chiatti, un magnat de l'immobilier, pourrait être l'occasion pour les quatre "branquignols" de faire passer pour de la roupie de sansonnet la nonne décapitée par une secte rivale, Les fils de l'Apocalypse.

le deuxième, Fabricio Ciba, est un écrivain, tendance BHL, au look débraillé soigneusement étudié, qui dissimule derrière son émission littéraire, ses apparitions aux cocktails et ses frasques sentimentales, le fait que son dernier roman n'avance pas d'une ligne. Il semblerait que son inspiration ait disparu, au contraire de son ego, devenu envahissant. Il cultive l'image d'un écrivain peu mondain, soit-disant observateur acerbe des moeurs de ses contemporains. Bien évidemment, cette posture ne va pas l'empêcher de participer à la fête du siècle.

Nos deux hommes se retrouvent donc au parc Ada, à Rome, que la mégalomanie de Chiatti a transformé en une immense réserve d'animaux sauvages. Ce parvenu compte en mettre plein la vue à tous les peoples italiens invités. Il a organisé non pas un mais trois safaris différents. Cette soirée doit le consacrer, faire de lui le number one ! Ce ne serait pas drôle si tout se déroulait parfaitement... Les rouages bien huilés de la fête ne résistent pas longtemps aux sabotages de nos satanistes, aux comportements irresponsables de certains et à l'apparition d'étranges créatures surnommés les hommes taupes (une grande trouvaille !)

C'est drôle, grinçant et d'un cynisme complet. Seuls quelques personnages féminins suscitent la sympathie du lecteur. Niccolo Ammaniti a une piètre opinion de la gent masculine, trop souvent nombriliste, avide de pouvoir et de reconnaissance. Les hommes ne sortent pas grandis de cette fête, véritable foire aux vanités.


Ce mois italien réserve de belles surprises ! Niccolo Ammaniti ,dont le nom revenait souvent dans les pistes de lecture, m'a cueillie par son inventivité et son encre corrosive. Dans les rayons de la médiathèque, ma légère dyslexie dûe à la fatigue me faisait chercher désespérément un "Amaretti". J'ai réalisé au bout d'un moment que cet homme ne portait pas le nom des célèbres macarons italiens et j'ai enfin mis la main sur "La Fête du siècle" !

L'écrivain donne vie à deux personnages masculins, aussi pathétiques l'un que l'autre. le premier, Saverio Moneta, petit employé dans l'entreprise de meubles de son beau-père, cache sous une apparence terne et une soumission totale à sa femme, refaite de la tête aux pieds, son vrai MOI. Il est Mantos, grand maître de la secte satanique, les enragés d'Abaddon, qui compte le nombre astronomique de trois membres. Il est obligé de se remuer un peu les méninges car les rangs déjà clairsemés, menacent de l'être encore plus. Ses trois compères veulent une action d'éclat, une action qui, relayée sur les réseaux sociaux, leur permettra de figurer dans L Histoire. La fête donnée à Rome par Salvatore Chiatti, un magnat de l'immobilier, pourrait être l'occasion pour les quatre "branquignols" de faire passer pour de la roupie de sansonnet la nonne décapitée par une secte rivale, Les fils de l'Apocalypse.

le deuxième, Fabricio Ciba, est un écrivain, tendance BHL, au look débraillé soigneusement étudié, qui dissimule derrière son émission littéraire, ses apparitions aux cocktails et ses frasques sentimentales, le fait que son dernier roman n'avance pas d'une ligne. Il semblerait que son inspiration ait disparu, au contraire de son ego, devenu envahissant. Il cultive l'image d'un écrivain peu mondain, soit-disant observateur acerbe des moeurs de ses contemporains. Bien évidemment, cette posture ne va pas l'empêcher de participer à la fête du siècle.

Nos deux hommes se retrouvent donc au parc Ada, à Rome, que la mégalomanie de Chiatti a transformé en une immense réserve d'animaux sauvages. Ce parvenu compte en mettre plein la vue à tous les peoples italiens invités. Il a organisé non pas un mais trois safaris différents. Cette soirée doit le consacrer, faire de lui le number one ! Ce ne serait pas drôle si tout se déroulait parfaitement... Les rouages bien huilés de la fête ne résistent pas longtemps aux sabotages de nos satanistes, aux comportements irresponsables de certains et à l'apparition d'étranges créatures surnommés les hommes taupes (une grande trouvaille !)

C'est drôle, grinçant et d'un cynisme complet. Seuls quelques personnages féminins suscitent la sympathie du lecteur. Niccolo Ammaniti a une piètre opinion de la gent masculine, trop souvent nombriliste, avide de pouvoir et de reconnaissance. Les hommes ne sortent pas grandis de cette fête, véritable foire aux vanités.






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