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Critique de bdelhausse


Andreas est un des dessinateurs-scénaristes les plus cryptiques que je connaisse. Ce n'est même pas qu'il essaie de composer des BD expérimentales, non. C'est qu'il opte pour des découpages et un storytelling assez rébarbatif et joue sur les ellipses, les non-dits et les trous que le lecteur doit remplir tout seul, avec les maigres indices laissés par l'auteur.

Ainsi Andreas va s'apesantir sur des détails, les répéter, les expliciter maintes fois, et puis il va envoyer la fin en 2 coups de cuiller à pot, comme s'il avait un train à prendre.

Dans L'Argentine, il crée patiemment un univers très proche du nôtre, avec un homme politique en disgrâce dont Silver, la fille, est apparemment kidnappée puis retrouvée sans demande de rançon en Argentine. Elle semble même s'être évadée toute seule. On découvre que son père a un lien étroit avec l'Argentine. Et que cela magouille pas mal, sur fond de drogue. Puis on a la mère de Silver qui est en observation dans une clinique privée depuis la naissance de Silver. Elle a même un deuxième foetus en elle, qui a arrêté de se développer. Et Andreas nous entraîne dans le fantastique le plus étrange, sans explication, sans prévenir, sans même nous donner les codes pour décrypter le tout.

Au final, je ne sais pas si j'ai compris. Je ne sais même pas s'il y avait quelque chose à comprendre. C'est comme cela avec Andreas. Je serais bien en peine d'expliquer les rouages. Je sais que j'ai bien aimé le lent déroulement du récit jusqu'aux environs de la page 80-85, sur 98... puis le temps se gâte...
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