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Critique de ATOS


ATOS
17 février 2020
« Comme de simples lunes et de simples soleils, Avec la certitude des marées Comme de simples espoirs jaillissants, Je m'élève pourtant. » Pourtant je m'élève, Maya Angelou. « Je m'élève ».
« Élever ne consiste pas à apprendre à marcher, à parler, à faire tout tout ce que les autres font déjà avant lui dans notre rapport au sol, à la langue et au temps. le nom de l'élève dit d'emblée la puissance de l'envol. L'autorisant à faire ce que nul n'a fait avant lui, le maître laisse l'élève s'envoler. ».Marie-José Mondzain, « à ceux qui sont sur la mer », « Soulèvements »extrait.
Nom de l'élève : fille. Lettre à ma fille. Fille qu'elle n'a pas « eue », femme à qui elle a durant toute sa vie appris à s'élever. Vingt huit chapitres qui ne sont pas des lois, ni des règles, mais des conseils, une véritable feuille de route. Un livre comme la carte d'un chemin de vie , pas une table de lois. Si les lettres frappent parfois les pierres, souvent elles se brisent, là où parfois les lois brisent l'essence de notre chair. Les lettres faites de chair sont la matrice du monde. Lettres de paroles pour vaincre les sombres nuages de notre histoire. A travers les nuages, devenir pour l'autre un arc en ciel.
« History, despite its wrenching pain,
Cannot be unlived, and if faced with courage,
Need not be lived again.
Lift up your eyes upon
The day breaking for you.
Give birth again
To the dream. » . On the Pulse of Morning,", Maya Angelou.

Astrid Shriqui Garain

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