AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Ciel d'orage sur Donzenac (8)

- D'où sortez-vous cette photo? gronda-t-elle. Je croyais avoir tout détruit.
- Détruit? reprit-il. Comment peut-on détruire ce qui a de toute façon existé? Vous ne pouvez que l'effacer tout au plus ...
pages 228-229.
Commenter  J’apprécie          20
Approcher de près la souffrance ouvre les yeux sur un autre monde.
Commenter  J’apprécie          20
- Ne croyez-vous pas que cela pouvait attendre?
- Rien ne peut attendre s'il s'agit d'honnêteté.
page 40.
Commenter  J’apprécie          10
Depuis qu’ils s’étaient mariés, il y avait de cela presque huit ans, jour pour jour, c’était comme si elle s’obstinait à ne pas tenir compte de ses goûts. Il avait fini par se dire qu’elle ne voyait à travers lui que l’image de son défunt mari.
Commenter  J’apprécie          10
Ce corps et ces mots murmurés éveillaient en lui un sentiment contre lequel il ne pouvait lutter. Il se retourna, saisit le visage de la jeune femme à pleines mains et l’approcha du sien. Depuis combien de temps n’avait-il pas tenu une femme ainsi ? Les mois qui s’étaient succédé avaient renforcé un isolement qu’il avait fini par accepter comme on se fait à une infirmité. Une ou deux prostituées de rencontre, recommandées par des compagnons d’infortune, lui avaient servi d’exutoire. Et voilà qu’un beau visage de femme blessée s’offrait à lui comme un cadeau inespéré. Ses yeux clos et ses lèvres entrouvertes étaient trop tentants pour qu’il les refusât. D’abord, un long baiser les unit puis il remonta le tissu de sa robe en le froissant tandis que le châle de la jeune femme glissait de ses épaules vers le sol. Elle lui parut toute légère, presque aérienne, lorsqu’il la porta jusqu’au lit.
Commenter  J’apprécie          10
Lui qui n’avait jamais su dire de mots tendres ni faire de grandes déclarations sentait tout à coup ses manques comme une blessure à vif. Une grande partie de la nuit, dans son fauteuil, il avait pris conscience de ce qu’il n’avait jamais exprimé à Clotilde ou même à Paul. Seule son épouse, qui le connaissait bien, l’avait toujours défendu.
Commenter  J’apprécie          10
La jument qui tirait l’attelage était aussi vieille que son propriétaire et, malgré la meilleure volonté du monde, elle ne pouvait réaliser de miracle. Acquiescer signifiait de toute façon arriver en retard et, qui plus est, subir tout au long du chemin les questions du vieux cultivateur, dont la langue bien pendue n’épargnait personne.
Commenter  J’apprécie          10
C’est l’avenir qu’il faut regarder.
Commenter  J’apprécie          10




    Lecteurs (56) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

    Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

    Elie Cohen
    Albert Cohen
    Leonard Cohen

    10 questions
    307 lecteurs ont répondu
    Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}