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Critique de bdelhausse


Voilà, je suis arrivé au terme de ce roman. L'action prend place lors de l'indépendance de l'Algérie. Les Français se carapatent. Les milices sillonnent le pays à la recherche de harkis à lyncher (voire pire). Dans ce contexte très troublé, le lecteur suit quelques personnes dans leurs tentatives de rejoindre la terre promise, la France qui les abandonne.

Pour être exact, l'action du prologue et de l'épilogue se déroule dans les années 70. On devine assez vite que le protagoniste du prologue est un des personnages de cette sombre épopée qui a survécu. Mais lequel?

Le roman est une longue énumération de sévices, mutilations, tortures, pourritures, éviscérations, viols, démembrements... le tout est raconté par un narrateur omniscient dans une langue brutale, façon "street language" ultra direct. Par exemple, on ne dit pas "il y a"... mais "y'a"... ce qui pourrait révéler un style personnel, sauf que ce style est trop chaotique, et n'est pas homogène, ni maintenu dans tout le roman. On peut quand même noter quelques fulgurances de poésie brutale et glauque, qui dénotent parfois.

Voilà pour le positif... enfin le presque positif. le reste est à l'avenant. Je l'ai dit, on a une suite ininterrompue de brutalités, de massacres, de cruauté... Je ne suis pas une blanche colombe. J'aime Ellroy, je lis Zyke sans sourciller... mais trop is te veel comme on dit à Bruxelles. Il n'y a d'autre contenu dans ce roman QUE de la violence brute et projetée à la face du lecteur sans qu'elle serve à quelque chose d'autre que dégoûter et écoeurer, sans qu'elle soit le vecteur d'un message. Je sais que l'indépendance de l'Algérie a donné lieu à tous les débordements. Toutes les indépendances l'ont fait. Cf. le Congo/Zaïre. Mais what the fuck ! quel est l'intérêt de n'écrire que cela?

Et quand je parle d'écrire... il y a beaucoup à dire sur l'orthographe, la grammaire, la syntaxe... la meilleure page ne doit totaliser que 10 fautes. La pire doit avoisiner le triste record d'1 faute par ligne, voire davantage.

Je ne peux dénier le droit à tout un chacun d'écrire son livre. de laisser une trace. de se soulager de ce que l'on a sur le coeur. Ou ailleurs. Mais au moins, par respect pour le lecteur, on essaie de s'arranger pour qu'il n'y ait que quelques fautes (voire aucune). le message passe mieux. Ici, il ne passe pas du tout.
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