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EAN : 9791023206715
412 pages
Ink book (29/01/2017)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Dehors le soleil lui fait d'abord mal aux yeux, mais Brahim s'habitue assez vite à cette clarté brutale. Il lève la tête. Le soleil est beau. Le ciel est immense. Et il dit à Abdel de regarder aussi en l'air. -Là, tu le vois lui dit-il. -Où ça ? lui répond son petit frère. -Est-ce que tu le vois ? Abdel cherche. Entre le bleu et le jaune, entre le feu et l'eau, dans l'immensité, il voit son visage se dessiner. Il est si parfait. Si limpide. Abdel l'aperçoit ou l'ima... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà, je suis arrivé au terme de ce roman. L'action prend place lors de l'indépendance de l'Algérie. Les Français se carapatent. Les milices sillonnent le pays à la recherche de harkis à lyncher (voire pire). Dans ce contexte très troublé, le lecteur suit quelques personnes dans leurs tentatives de rejoindre la terre promise, la France qui les abandonne.

Pour être exact, l'action du prologue et de l'épilogue se déroule dans les années 70. On devine assez vite que le protagoniste du prologue est un des personnages de cette sombre épopée qui a survécu. Mais lequel?

Le roman est une longue énumération de sévices, mutilations, tortures, pourritures, éviscérations, viols, démembrements... le tout est raconté par un narrateur omniscient dans une langue brutale, façon "street language" ultra direct. Par exemple, on ne dit pas "il y a"... mais "y'a"... ce qui pourrait révéler un style personnel, sauf que ce style est trop chaotique, et n'est pas homogène, ni maintenu dans tout le roman. On peut quand même noter quelques fulgurances de poésie brutale et glauque, qui dénotent parfois.

Voilà pour le positif... enfin le presque positif. le reste est à l'avenant. Je l'ai dit, on a une suite ininterrompue de brutalités, de massacres, de cruauté... Je ne suis pas une blanche colombe. J'aime Ellroy, je lis Zyke sans sourciller... mais trop is te veel comme on dit à Bruxelles. Il n'y a d'autre contenu dans ce roman QUE de la violence brute et projetée à la face du lecteur sans qu'elle serve à quelque chose d'autre que dégoûter et écoeurer, sans qu'elle soit le vecteur d'un message. Je sais que l'indépendance de l'Algérie a donné lieu à tous les débordements. Toutes les indépendances l'ont fait. Cf. le Congo/Zaïre. Mais what the fuck ! quel est l'intérêt de n'écrire que cela?

Et quand je parle d'écrire... il y a beaucoup à dire sur l'orthographe, la grammaire, la syntaxe... la meilleure page ne doit totaliser que 10 fautes. La pire doit avoisiner le triste record d'1 faute par ligne, voire davantage.

Je ne peux dénier le droit à tout un chacun d'écrire son livre. de laisser une trace. de se soulager de ce que l'on a sur le coeur. Ou ailleurs. Mais au moins, par respect pour le lecteur, on essaie de s'arranger pour qu'il n'y ait que quelques fautes (voire aucune). le message passe mieux. Ici, il ne passe pas du tout.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Bonjour mes amis,

C'est une grande fierté pour moi de vous annoncer que mon premier blog est enfin prêt. Plus de deux mois de nuits blanches avec une équipe de professionnelle au petit soin, j'en suis pas peu fière c'est vous dire.

Cela me ferait très plaisir de vous voir par là-bas aussi.
Suivre un blogueur, c'est un moment cocooning entre le blogueur et son lecteur, c'est cette ambiance toute particulière que vous trouverez sur mon blog. N'hésitez pas à vous abonner, à commenter aussi, histoire de me faire sourire en lisant votre petit nom ou pseudo babelio dans les commentaires. Je serai joie.

A bientôt, ici ou là-bas. Ou les deux :-)

Magali

https://coccinelledeslivres.be/
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«  Mes paumes poussent le ciel
Qu’en tombe un oiseau bleu
Dans une boîte vocale
J’ai fait mes armes
En suivant les éphémérides
Suivant le vent
J’ai fait mon lit
De l’érosion
Un oisillon
À mon réveil
Est là
Dans ma main droite
Mes paumes poussent le ciel
Qu’aille l’oisillon bleu » …
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Le taré place le fusil sous sa gorge. Sa main est collée à la gâchette. Dedans il est chargé. Il l'a toujours laissé charger. Comme si la guerre pouvait revenir. Comme si les temps anciens n'étaient jamais morts. Il enfonce plus fort le canon froid de l'acier contre sa gorge. Puis il reprend son souffle. Le taré manque d’air. L’œil n’est pas stable. Le regard fuyant. Le corps nonchalant. Et puis y’a aussi ces murs qui se resserrent. Du moins, c’est là qu’une impression, mais une impression qui vous étouffe. Besoin d’air tout le temps.
Envie de vivre.
De respirer.
Mais on n’y arrive pas. On n’arrive pas à le faire. La fenêtre a beau rester ouverte, y’a jamais l’air qui passe. C’est comme ça qu’on vit, qu’on est habitué à vivre, surtout ne pas respirer même si y’a mal à en crever, fermer sa bouche, se couper de tout, ne pas exister, vivre à part, comme ce taré dans cet appart miteux et rempli de cafards.
Dans la pièce, y’a même comme une odeur de rancis. Tout fait vieux ici. La tapisserie grise et puis ce meuble en bois fendu. Il tient pas. Quand on ouvre une porte, faut faire gaffe de pas l’arracher. Les pieds sont branlants comme bouffés par les mites. Normalement, le marchand avait dit que c’était pour la vie. Mais faut croire que ces prédictions ont échoué.
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Zohra passe la main sous sa robe. Elle vérifie si elle les a encore sur elle, comme pour se rassurer que ses papiers d’identité et son laissez-passer ne se sont pas envolés. Car c’est un trésor qu’elle a. Elle le sait et fait attention de ne pas être vue avec. Certains n’en ont pas. Ils sont sans aucun papier, et ils ne savent même pas s’ils pourront embarquer. Au moins avec ça, elle en est sûre, sûre de rejoindre la France. Il faut sauver les enfants se dit-elle, voilà ce qui compte... Quand au reste, que certains aient des billets ou pas, que ça brûle ou autre chose… Son gourbi a même dû être pillée – sûrement. C’est pas pour la monnaie qu’ils avaient, mais quand les rapaces se mettent à l’ordre du jour, la moindre chose qui brille et ils foncent dessus, arrachent tout, prennent tout. Même les femmes… C’est ce qui se dit… Ils prennent les femmes…
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Le gamin se dit comme ça que les choses ne sont pas graves. Et puis de toute façon, ils ont les papiers. Abdelkader les a eu par un ami pied-noir. Fallait alors lui donner une photo (femmes et gosses aussi), et le tour était joué. On avait un autre nom, une autre identité, et ce genre de truc, valait mieux le faire par les temps qui courent… Alors il l’a maintenant, sa carte d’identité, fausse peut-être, mais ça peut toujours servir de laisser passer. Et puis les papiers ça veut dire aussi qu’il n’est pas sur la liste des gars recherchés pour trahison, et qu’il faut qu’il fasse confiance à ce pied-noir qui les lui a refourgués, un ami napolitain avec qui il a fait l’armée et qui lui a filé ces papiers pour quelques sous... Comme une dernière chance…
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