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Critique de Marti94


Je suis allée au salon du livre de Paris en mars 2015 parce que la Brésil était le pays à l'honneur et que je souhaitais découvrir la littérature brésilienne pour préparer mon futur voyage. Parmi les nombreuses propositions, j'ai rencontré João Luiz Anzanello Carrascoza qui m'a dédicacé son premier roman « A sept et à quarante ans » publié en janvier 2015.
Carrascoza est un auteur brésilien qui a déjà publié une vingtaine de livres, recueil de nouvelles et livres pour la jeunesse, et qui est reconnu dans son pays, notamment parce qu'il a reçu plusieurs prix littéraires.

Ce roman est vraiment très original sur la forme : un beau papier un peu jauni avec une couleur de police vert foncé très bien assortie dans un format poche et surtout un texte présenté sur une demi-page avec des sauts de mots qui en font une sorte de grand poème. Bravo aux éditions Anacaona, jeune maison d'édition indépendante, pour la collection Epoca « la diversité des voix brésiliennes ».
Ce livre est original aussi dans sa construction puisque l'auteur présente en alternance l'histoire d'un homme à deux moments de sa vie, à sept ans et à quarante ans : l'enfance et la maturité, période où on prend plaisir à se souvenir de son enfance. Ce qui est original c'est que le texte est présenté dans la partie supérieure de la page quand l'enfant est narrateur et dans la partie inférieure quand c'est l'adulte. Cela préjuge déjà de la place haute que donne l'auteur aux souvenirs de l'enfance.

C'est l'histoire d'un homme, brésilien, marié avec un petit enfant, qui va se séparer et raconter sa vie douloureuse un peu comme une fatalité. Parallèlement, l'enfant qu'il a été, raconte son quotidien, ses parents, ses amis, ses proches et sa joie des petits plaisirs (le saut en hauteur, le chant des oiseaux…).
Mais nous sommes bien au Brésil car, s'il n'y a pas de description du contexte social, on retrouve l'importance de foot et certains lieux comme les chutes d'Iguaçu par exemple.

En somme, Carrascoza est un écrivain des sentiments mais son écriture élégiaque plombe parfois l'ambiance en rappelant les grands plaintifs.


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