A cette époque, j'apprenais à lire et à écrire, et je m'émerveillais de découvrir comment une lettre s'appuyait sur une autre pour former un mot, et comment les mots, humides d'encre, gagnaient un nouveau visage une fois couchés sur le papier.
Libéré de son absence, j’ai compris la nécessité, parfois, de regarder derrière soi pour aller de l’avant.
On laisse tout derrière soi sur le chemin, l'humain ne porte que ce qu'il n'est déjà plus ; le présent est fait de toutes les absences. (p.156)
Une époque entière, dans sa mémoire, s’achevait,
Et lui,
En sens inverse,
Voulait la revivre à son maximum,
Et c’est pour cela qu’il était revenu à la source
- Croyant qu’il était possible de trouver
Dans les ombres du passé
Autre chose que des joies mortes.