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Critique de Diabolau
Cette critique vaut pour les tomes 1 et 2 :
Pour commencer, cette BD a l'immense mérite de traiter deux sujets complètement sous-exploités dans la BD, et dans la littérature plus généralement :
- L'épidémie de grippe espagnole... Tout le monde sait que la première guerre mondiale fut une boucherie. Beaucoup de gens savent qu'elle a fait 10 millions de morts... Mais peu de gens savent que la maladie arrivée en 1919, qui a tué entre autres, Guillaume Apollinaire, a tué... trois fois plus de gens que la guerre !
- La Réunion, et plus particulièrement les poilus de la Réunion, qui furent mis à contribution au même titre que les antillais, les sénégalais ou les algériens.
Or, il semble que l'épidémie fut particulièrement terrible là bas, et on découvre avec ébahissement qu'au vingtième siècle, quelque part sur le territoire français, les gens vécurent des scènes dignes de la peste médiévale, avec des cadavres s'entassant dans les rues. Prise de conscience violente s'il en est pour nous qui considérons après tout la grippe comme une maladie très désagréable, mais pas vraiment grave.
Dans l'absolu, je ne suis pas très fan des dessins un peu biscornus et torturés comme ils le sont dans cette oeuvre, et je préfère les choses un peu plus académiques, mais je dois reconnaître que le style illustratif sied parfaitement à l'histoire que j'ai avalée d'une traite.
Pour commencer, cette BD a l'immense mérite de traiter deux sujets complètement sous-exploités dans la BD, et dans la littérature plus généralement :
- L'épidémie de grippe espagnole... Tout le monde sait que la première guerre mondiale fut une boucherie. Beaucoup de gens savent qu'elle a fait 10 millions de morts... Mais peu de gens savent que la maladie arrivée en 1919, qui a tué entre autres, Guillaume Apollinaire, a tué... trois fois plus de gens que la guerre !
- La Réunion, et plus particulièrement les poilus de la Réunion, qui furent mis à contribution au même titre que les antillais, les sénégalais ou les algériens.
Or, il semble que l'épidémie fut particulièrement terrible là bas, et on découvre avec ébahissement qu'au vingtième siècle, quelque part sur le territoire français, les gens vécurent des scènes dignes de la peste médiévale, avec des cadavres s'entassant dans les rues. Prise de conscience violente s'il en est pour nous qui considérons après tout la grippe comme une maladie très désagréable, mais pas vraiment grave.
Dans l'absolu, je ne suis pas très fan des dessins un peu biscornus et torturés comme ils le sont dans cette oeuvre, et je préfère les choses un peu plus académiques, mais je dois reconnaître que le style illustratif sied parfaitement à l'histoire que j'ai avalée d'une traite.
