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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Etre fils d'une comédienne, c'est recevoir beaucoup de philosophie précieuse sur la vie

« Je préfère mille fois prendre du plaisir devant une salle vide que de me sentir vide une seule fois devant mille personnes, disait Maman en souriant

Les premières pages respirent beaucoup cette liberté, le bonheur de la culture que ça soit dans l'écoute de Brassens ou dans la création artistique du théâtre.

« Comme dit Maman, la Bible, ça ne vaut pas Brassens ni Shakespeare ».
Ces premières pages donnent les racines du secret de la force de résistance qu'auront besoin ce garçon de 10 ans et sa mère.

– Ne renonce jamais à tes rêves mon ange, même pour de l'argent

-Pourquoi?

-Parce qu'il y a bien assez d'adultes dans le monde comme ça

Puis ce monde merveilleux est rattrapé par une dure réalité sociale.

Pour la tante et le monde en général,comédienne n est pas un vrai travail.

« Un huissier d'injustice »les expulse de chez eux pour non-paiement de loyer.

Ils sont séparés. La mère devient caissière mais elle est renvoyée pour s être énervée contre un client raciste. L'enfant est confié à la tante: confiscation de la cassette de Brassens qui pourtant lui faisait penser à sa mère. Il subit un harcèlement scolaire au collège car il est fils d'une intermittente de spectacle.Mais dans cet enfer, il rencontre la fille d'un grand critique théâtral. Il tente le tout pour le tout pour sauver sa mère.

Il rejoint Lulu le metteur en scène de théâtre et lui raconte comment sa tante méprise le culture et l'empêche d'écouter Brassens. Lulu est outré et prend de l'affection pour le gamin.

« – Être artiste, (…) c'est accepter d'être ce que l'on est et trouver le courage de le crier à la face du monde, c'est savoir dire merde à son passé difficile ou à son futur joué d'avance pour se concentrer uniquement sur l'instant présent, c'est refuser le joug de l'idéologie dominante, c'est toujours chercher l'excellence et ne jamais se contenter de la médiocrité, et ô combien c'est difficile de nos jours avec toute cette technofolie partout, être artiste, c'est être perméable à la beauté du monde et s'émouvoir d'un coucher de soleil plutôt que de la misère des autres, c'est prendre du recul sur l'environnement pour mieux se l'approprier, parce qu'en fin de compte, l'art, c'est la seule réponse tangible à l'absurdité de la vie! »

La crise des subprimes fait tourner le sens du vent. La tante banquière se retrouve dans la dèche et la maman connaît ses heures de gloire.

« le jour où les mouches changent d'âne, on a vite fait de se retrouver dépourvu comme une cigale , mais avec la joie de vivre en moins. »

De l'humour et de poésie dans ce texte et cette histoire comme avec ces jeux de mots:

Huissier d injustice ,force de désordre, Paul emploi

Le regard des enfants sait mettre partout du joli même dans le monde difficile des adultes. Il sait faire sourire même quand c'est tragique.
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Le narrateur de ce roman est un jeune garçon qui évoque ses souvenirs d'enfance passés auprès d'une mère "comédienne de théâtre" qui tire le diable par la queue ..

Souvenirs de vacances chez ses grands-parents au pays basque, de répétitions dans le jardin suivies de fêtes avec toute la troupe jusqu'au bout de la nuit, souvenirs de cours d'école où on est choisi (ouf !) pour jouer au foot à la récré ... 

Mais aussi le passage de l'huissier "d'injustice", le transfert chez la tante BCBG, cadre bancaire tout de noir vétue ...

Des personnages attachants aux prises avec la difficile conciliation de la vie d'artiste, rêves d'enfant et contingences matérielles ; quelques confrontations pas si caricaturales entre soeur cigale et soeur fourmi ...

Sans oublier la chance, les rencontres improbables, le hasard qui peut bouleverser le cours d'une vie, un joli retournement de situation pour un roman qui montre que rien n'est figé, que tout peut arriver tant  qu'on laisse se présenter toutes les opportunités ... et qu'il faut persévérer, insister, travailler, repousser ses limites, ne pas baisser les bras, prendre si nécessaire des chemins de traverse pour assurer le quotidien, mais continuer de croire à ses rêves et leur donner la chance de se réaliser ...

Un bon roman pour ado ... et pour parents ! 
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Cher Julien,

Quand arrive cette époque de l'année où les journées raccourcissent, où la lumière du soleil se fait plus douce et discrète, et où il est délicieux de lire, une tasse de thé à la main, blottie sous un plaid confortable, j'affectionne particulièrement les lectures douces et généreuses dans leur message.

Quand j'ai entamé la découverte de ton roman, j'ai hésité sur les trois premiers chapitres, me demandant où tu allais nous emmener. J'écoutais ton jeune héros nous conter quelques anecdotes de vie partagés avec sa mère et l'entourage de celle ci. Et puis, progressivement l'histoire s'est dessinée, et l'émotion l'a emporté.

Et là, j'ai dévoré ton roman et me suis laissée emporter par le récit de ce jeune garçon, qui, grandit auprès d'une mère qui lui offre une existence peu conventionnelle mais qui lui apporte des instants de joie, d'émotion, magiques qui laissent son imaginaire s'exprimer pleinement. La passion maternelle pour le théatre démontre qu'une vie riche et pleine n'est pas synonyme d'argent et que la vraie richesse de l'existence c'est d'être en harmonie avec soi-même.

Ton livre se parcourt comme un joli conte, où malgré l'adversité et les moments difficiles, le valeureux l'emportera toujours sur le ténébreux. L'écriture, parfois poétique, toujours sincère, reste fluide, et s'adapte à l'âge du narrateur, apportant une tendre originalité qui transforme chaque événement en une véritable aventure.

Les valeurs positives que tu transmets, ces notes d'espoir que tu nous partages ont contribué à ensoleiller mon automne avec les plus belles couleurs de la vie.
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Pour être tout à fait honnête, j'ai ouvert ce livre sans grande conviction. le titre à rallonge me rappelait Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une de Raphaëlle Giordano, un livre que je n'avais pas du tout aimé. Je n'avais pas adhéré au mélange roman/développement personnel.

L'histoire nous est contée à la première personne par un garçon d'une dizaine d'années qui vit seul avec sa mère. Celle-ci est comédienne de théâtre et a souvent du mal à joindre les deux bouts. Mais elle voit toujours la vie du bon côté et élève son fils dans la joie et la bonne humeur. Elle organise des répétitions dans son jardin, avec sa troupe. La voisine est caissière, elle connaît tous les codes-barres par coeur et termine toutes ses phrases par « bip bip ». Notre jeune narrateur grandit dans un univers extravagant, rempli d'amour et de bienveillance.

"Ce qui était agréable chez Michel, c'est qu'il était comme Maman et que chaque fois qu'il parlait de sa vie, il n'y avait jamais de problèmes mais que des solutions.
— La vie, s'exclamait-il devant les clients amusés, il faut la dévorer sinon c'est elle qui nous dévore!"

Le style de ce livre peut dans un premier temps déstabiliser, mais on s'habitue et on se retrouve dans la tête de cet enfant qui vit entouré d'une bande de joyeux lurons. Certaines scènes apparaissent complètement loufoques. Les mots sont souvent drôles, mais aussi souvent touchants puisque tout est raconté du point de vue de cet enfant, qui interprète les choses comme il le peut. Ainsi, il nous parle notamment de Paul Emploi ou des forces du désordre. Vous penserez que c'est parfois candide ou simplet, mais finalement, vous comprendrez que tout cela est bien plus profond qu'il n'y paraît.

"C'est le manque d'amour qui rend les gens en colère?
— Oui, a-t-elle répondu avec un air mélancolique, la colère, c'est quand l'amour s'est trompé de chemin."

Julien Aranda, avec sa plume originale ne manque pas d'imagination pour nous questionner sur le bonheur. Un bon travail, bien payé, est-il synonyme d'une vie heureuse ? Ou bien exercer sa passion, entouré de personnes qu'on aime et qui nous aiment n'est-il pas essentiel ?

"Le génie n'a pas besoin d'artifices contrairement à la médiocrité."

Le narrateur et sa maman vivent simplement. Ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais ils sont heureux parce qu'ils sont ensemble. Ils profitent de la vie, de leurs amies. La mère du narrateur aime son fils, et Shakespeare, plus que tout, et elle l'entraîne à sa suite. Quand des soucis se profilent à l'horizon, elle philosophe, expose les bons côtés du problème plutôt que de s'apitoyer sur son sort. Sa manière de voir les choses est plus qu'optimiste, et cela fait un bien fou à lire.

Dans ce petit roman, à chaque chapitre, il se dégage de l'amour, de l'amitié, de la bonne humeur, de la bienveillance. On a nous aussi envie de se dire que nos problèmes ne dureront pas, que la colère n'est souvent pas légitime. Il faut savoir se poser et prendre la vie du bon côté si l'on veut être heureux.

"Au final, tu es le seul qui ait entendu battre mon coeur de l'intérieur, a-t-elle déclaré la voix chargée d'émotion."

Le jour où maman m'a présenté Shakespeare est un livre qui sous des apparences gentillettes de comédie burlesque, cache un roman bien plus profond. C'est le livre de la vie, avec ses difficultés, ses moments drôles et tristes mais c'est surtout le livre qui nous rappelle que bien souvent un problème a une solution. Une très belle lecture que je vous recommande sans hésiter.

Merci aux éditions Eyrolles pour cet envoi.
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Julien Aranda fait raconter l'histoire par ce garçon de 10 ans ce qui donne un récit « gentillet » mais ce petit garçon est intelligent et grâce à sa mère, il aime les autres, la vie bien que celle-ci ne soit pas douce pour lui. Sa mère, bien qu'excentrique, met tout en oeuvre pour que son fils, son précieux trouve sa vie colorée et joyeuse. Elle utilise pour cela la poésie, les mots et cela fait du bien de ressentir autant d'amour, de protection et de bienveillance. Mais voilà, ce roman montre aussi une réalité bien trop présente comme, pour parler comme le narrateur, les riches et les pauvres, et ce petit garçon va découvrir une triste réalité avec l'expulsion de lui et sa mère par l' »huissier d'injustice », la séparation d'avec sa mère pour aller vivre chez sa tante, qui se consacre entièrement à la finance, les méchancetés des autres enfants dans ce collège chic… Mais ce garçon veut garder son âme d'enfant, il ne veut pas entrer de suite dans le monde des adultes, ce monde décevant… Sa mère fait tout pour cela.

Julien Aranda a une plume poétique avec des touches d'humour qui rend attendrissant ce roman malgré les sujets assez difficiles abordés. J'ai tellement eu de sympathie pour cette joyeuse troupe de théâtre farfelu comme il faut. Et cette maman si aimante, si bienveillante et toujours avec le sourire pour épargner son fils des mauvaises choses. Et ce garçon qui comprend tout avec ses yeux d'enfant et qui est malin, très malin. Et il ne faut pas oublier de citer Georges Brassens qui a une jolie place dans ce roman et qui accompagne les personnages dans leurs aventures. « le jour où Maman m'a présenté Shakespeare » est un joli roman, un conte même
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Quel joyeux tintamarre que ce livre !

Le narrateur, âgé d'une dizaine d'années, conte de ses yeux d'enfant son quotidien avec sa maman, actrice méconnue qui brûle de son amour pour les planches …

Il vit avec sa passionnée de maman qui l'élève tant bien que mal, aidée par les membres de sa troupe de théâtre, tous plus touchants les uns que les autres et une amie, caissière de supermarché, au bord du gouffre.

J'ai passé un moment délicieux à la lecture déboire de cette petite famille.

Le récit est terriblement émouvant, plein de jolis jeux de mots nés de la compréhension déformée du jeune narrateur qui ne comprend pas toujours très bien le monde qui l'entoure.

Ce qui ressort de ce joyeux bordel, c'est un regard tendre sur une société qui ne l'est pas vraiment avec ceux qui souhaitent prendre des chemins de traverse.

Une belle fable où tout est bien qui finit bien, à lire avec les yeux de l'enfance et le coeur d'un adulte repenti.

Julien Aranda est très fort pour éblouir son lecteur en offrant à lire les émotions d'un enfant. J'imagine que pour être aussi doué dans son écriture, il a lui même au moins 12 ans et demi.

Il ne faut pas, malgré tout, se méprendre sur le ton enfantin de ce livre car il cache des trésors de poésie, d'humanité. Il donne envie de vivre ensemble. Avec nos différences. Avec nos ressemblances. Une leçon de bienveillance.

Un livre qui fait du bien donc.

Applaudissements.

Standing ovation.

Rideau !
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J'ai toujours un peu de mal lorsque c'est un enfant qui raconte l'histoire, j'ai dû mal à m'identifier et du coup, je mets une distance entre moi et le narrateur. Il a une façon candide de raconter et l'on voit à travers ses yeux le monde qui l'entoure. J'ai trouvé ce livre doux et d'une grande sensibilité. C'est un livre qui rend hommage aux passionnés, aux artistes et dont la morale fait réfléchir. Serais-je capable de tout abandonner pour vivre de mes rêves? Je n'en suis pas si sûre...

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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Joli coup de coeur pour le roman de Julien Aranda, le jour où maman m'a présenté Shakespeare. Roman qui ne peut que séduire le lecteur. Livre tendre, émouvant, sensible, plein de douceur et de poésie. Un livre porté par son jeune narrateur, mélange de naiveté, d'innocence et néanmoins de clairvoyance. Ses yeux d'enfant qui découvrent ce monde d'adulte , qui se posent des questions, des interrogations, un enfant touchant quand il croit que son père qu'il ne connait pas est Shakespeare dont sa mère est amoureuse, ses peines quand on le retire à sa mère qui ne peut plus subvenir à ses besoins...sa révolte quand il est confié à sa tante psychorigide. Un livre qui parle d'amour filial , d'amitié, de société , qui livrent une réflexion sur le monde des artistes, sur la difficulté du monde du travail, sur une société où le dilemme entre vivre sa passion et vivre de sa passion ne sont pas toujours conciliables .... Nous allons suivre l'enfance et l'adolescence de notre jeune narrateur , de ses quatre ans à ses dix huit ans. Il ne connait pas son père, il est élevé par sa mère comédienne de théatre, une femme optimiste, pleine de joie de vivre, vouant une passion à William Shakespeare et à Georges Brassens.
La tête dans les étoiles, le coeur sur la main, un brin de folie, rayonnante sur scène, malgré un public peu présent, elle vit au jour le jour en marge de la réalité , sa famille c'est sa troupe de théatre , Max, Lulu et Rita. Sa meilleure amie c'est Sabrina, une caissière dépressive que son travail répétitif broie et lamine.
Hélas , un jour tout dérape , les factures impayées , l'arrivée des huissiers, elle perd, ses meubles , sa maison, mais surtout la garde de son fils confié à sa tante Myriam qui est tout l'opposé de sa soeur ......La suite , je vous laisse la découvrir ....
Un très joli roman qui montre qu'il faut garder toujours en soi son âme d'enfant , la flamme intérieure de ses passions, toujours croire que ses rêves peuvent se réaliser et ne jamais baisser les bras face à l'adversité.
Lien : https://www.voyagelivresque...
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Le jour où maman m'a présenté Shakespeare est un roman drôle et étonnant, à la narration naïve entreprise par un regard enfantin, celle du narrateur. Regard qui émane une telle magie qu'on ne peut que succomber face à cette histoire !



En le commençant, je m'attendais seulement à suivre les pérégrinations d'une petite troupe amatrice de théâtre ainsi que la vie du petit garçon qui l'accompagne. Mais, j'avais tout faux ! Ce livre, c'est celui de la vie et de la passion. C'est la vie d'un petit garçon, élevé par sa mère et les personnes qui lui sont proches. Une vie, en dehors de la norme imposée, baignée de rêves, d'espoir, d'imagination et de passion. Une vie qui se construit dans un environnement que l'on pourrait qualifier d'hors du commun, fantasque, rythmé… Mais qui est surtout remplie d'amour ! C'est l'histoire d'une passion, celle des rêves et de leur réalisation. Celle du vouloir qui se transforme en pouvoir.

Cette lecture, je l'ai tout simplement adorée ! Elle m'a fait passer un moment merveilleux. de la tendresse. de la générosité. Et surtout (je me répète), de l'Amour. Elle m'a marquée, plus que je ne l'aurais imaginé !

C'est le genre de lecture qui vous permet de relativiser face à la vie et ses soucis. Une petite prise de conscience sur la réalité des choses, le monde, la vie et l'importance que l'on donne au paraître, aux choix, aux événements et aux relations humaines.



De l'humain, de la générosité, de l'amour, des émotions… Voilà ce qui qualifie cette petite pépite !


Lien : https://lecturesgourmandeswe..
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Le personnage principal de ce livre est un petit garçon, de 5 ans au début du roman. C'est lui qui raconte son enfance, à la première personne. Il nous livre ici un témoignage délicat et remplis de sincérité. J'ai aimé le partis pris de l'auteur, à savoir cette écriture enfantine et poétique, qui met en avant la naïveté du garçonnet devant le monde des adultes. Nous le suivons jusqu'à son entrée à l'université, dans les bons et les mauvais moments de sa vie, faite d'amour mais également de précarité.
Moi qui pensais trouver ici une mère un peu égoïste, préférant sa vie d'artiste libre au bonheur de son bébé, je me suis complètement trompée !! J'ai rencontré une mère aimante, qui essaie tant bien que mal de combinée sa vie de mère célibataire et celle de comédienne. Son fils est entouré de toute la troupe de théâtre, qui se comportent comme des oncles et tantes, toujours disponibles lorsque la petite famille est dans le besoin. Cette mère si bienveillante m'a énormément émue, elle est prête à remuer ciel et terre pour offrir à son fils un quotidien à la fois simple et hors du commun. Je me suis finalement un peu identifiée à elle, dans sa manière de penser, dans le fait que l'argent ne fait pas forcément le bonheur, dans sa philosophie de vie en général.

A travers le regard de cet enfant, l'auteur aborde différents sujets sensibles tels que la maltraitance, la précarité, la crise économique... Sous couvert d'un doux humour enfantin (par exemple avec de simples jeux de mots :"Paule emploi", "huissier d'injustice"), il nous donne une vision innocente et candide du monde actuel.

Petit moins : J'aurai aimé avoir une évolution du langage de l'enfant plus significative, simultanée aux années qui passent. J'aurai souhaité trouver sur certains passages, notamment sur ceux où le garçon à 11/12 ans, un vocabulaire plus soutenu, moins enfantin (surtout pour un enfant de comédien, qui baigne dans les répétitions de textes de grands dramaturges).

Hormis ce détail, ce fut une très bonne lecture, que je vous recommande. Sur les dernières pages, j'avais les yeux tellement embués de larmes, que je n'arrivais plus à lire ! Pas de tristesse, mais plutôt des larmes de bonheur. Merci Julien Aranda pour ce doux moment.
Lien : https://wp.me/p9vYAk-8R
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