Il s'agit plus ici d'une fable qu'un roman, qui, pour être honnête, ne présente pas de grande qualité d'écriture (ce qui m'a gêné au départ) mais qui emporte par les qualités de conteur d'Arditi.
J'ai été franchement emballée par ce récit initiatique, voire mystique, qui nous plonge en Palestine, au XIème siècle. On suit Avner d'Acre, jeune berger juif qui s'éprend de l'icônographie des orthodoxes et apprend tout d'eux, mettant peu à peu son génie en exerbe.
On suit Avner d'un territoire à l'autre, d'une religion à l'autre, accompagné du fidèle Monsour jusqu'à l'ascétisme du prodige.
Histoire personnelle et Histoire se mêlent, dénonçant de concert l'imposture religieuse, prônant la vérité de l'Homme, lui rendant dignité et grandeur.
Une fable dans laquelle l'icônographe peint effectivement les âmes et nous met du baume au coeur.
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