A l'institut Alderson, pensionnat suisse pour garçons issus de familles aisées et cosmopolites, il y a bien sûr les pensionnaires. Ce sont souvent de jeunes gens seuls, car oubliés de leur famille. Mais, il y a aussi les professeurs. Ils se côtoient sans vraiment se connaître.
Pourtant, ils vont apprendre à vivre ensemble, chacun avec sa faiblesse, quand l'institut, qui traverse une période difficile, risque de changer de propriétaire.
Ici chacun panse une blessure ou dissimule un secret.
Metin Arditi, à travers ce roman, soulève le problème de l'indifférence : les solitudes se juxtaposent, sans jamais se rencontrer, sauf peut-être lors d'un évènement majeur.
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